Depuis le 10 septembre 2000, le dimanche soir sur TF1 est consacré à l’émission Sept à huit. Harry Roselmack en assure la présentation, et l’entretien final, le « Portrait de la semaine », est conduit par Audrey Crespo-Mara.
Lors de l’édition la plus récente, Audrey Crespo-Mara a rencontré Omar Sy, 47 ans, pour un échange d’une dizaine de minutes centré sur sa vie aux États-Unis, son statut de star et la polémique qui l’a visé cet été.
Un exil californien choisi pour la famille
Omar Sy, natif de Trappes (Yvelines), vit en Californie depuis quatorze ans avec sa femme et leurs cinq enfants. Il explique que ce choix répondait à une recherche d’espace et de sérénité pour exercer pleinement son rôle de père.
« Ce que je suis allé chercher là‑bas, c’est l’espace pour être le père que je pouvais être. Pour ma part, cette célébrité, de croiser des gens qui savent comment je m’appelle, me font un sourire, c’est super […]. En revanche, mes enfants, il y a des conséquences là‑dessus. Être ‘l’enfant de…’, c’est quelque chose qui m’effrayait un peu », a-t-il confié.
Le comédien, qui reste l’une des personnalités préférées des Français derrière Jean‑Jacques Goldman, décrit une vie américaine qui lui offre davantage de tranquillité familiale et moins d’agitation médiatique permanente.
Racisme, climat social et questions politiques
Interrogé sur le retour de Donald Trump au pouvoir et sur la manière dont il est perçu, Omar Sy a abordé la question du racisme avec franchise. Audrey Crespo‑Mara lui a demandé : « Est‑ce que vous avez le sentiment qu’on vous renvoie davantage à votre couleur de peau ? »
« Je vais être très honnête avec vous. Je subis beaucoup plus de racisme en France qu’aux États‑Unis. Je vais être très clair », a répondu l’acteur. Il a aussi évoqué un climat en France qu’il juge « un peu tendu ».
Sans développer davantage d’exemples concrets pendant cet entretien, Omar Sy a souligné que, selon lui, certaines enquêtes médiatiques n’étaient pas nécessaires compte tenu de son profil public et de ce qu’il représente.
La fake news autour d’un incident avec la SNCF
L’été dernier, Omar Sy a été la cible d’une information erronée relayée par le magazine Valeurs Actuelles. Le titre affirmait qu’une violente altercation aurait eu lieu entre l’acteur et des agents de la SNCF, après un refus supposé de museler son chien dans un train.
La SNCF a rapidement publié un démenti officiel, démentant les faits rapportés par le magazine. Omar Sy a reposté ce communiqué sur ses réseaux sociaux pour montrer que la rumeur ne l’affectait pas personnellement et n’avait pas d’incidence sur sa vie.
« Moi, je n’ai pas ouvert ma bouche, c’est la SNCF qui l’a dit et la justice de Dieu opère toujours. La vérité finit toujours par sortir. Comme on dit : ‘Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier' », a ajouté la star, citant un adage populaire pour illustrer son point de vue.
Ce rappel a permis de recentrer le propos sur les conséquences des fausses informations et sur la manière dont une personnalité publique peut être affectée par de telles accusations.
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Projets professionnels et rendez‑vous au cinéma
Sur le plan professionnel, Omar Sy prépare son retour au cinéma. Il figurera au casting de French Lover, une comédie romantique réalisée par Lisa‑Nina Rives, où il partagera l’affiche avec Sara Giraudeau.
Le film est attendu l’année prochaine. Pour l’heure, l’acteur poursuit sa carrière entre films et séries, tout en maintenant une vie de famille qu’il a choisi de préserver loin du tumulte médiatique français.
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