Le passage d’Olivier Minne sur le plateau de TBT9 ce mercredi a donné lieu à des confidences sur son parcours professionnel — et à une séquence de malaise largement commentée par les téléspectateurs.
Un nouveau chapitre chez M6 après 36 ans à France Télévisions
Invité pour évoquer son actualité, Olivier Minne est revenu avec franchise sur sa récente arrivée au sein du groupe M6, où il présente désormais Le Maillon Faible et mène plusieurs projets. Il a rappelé qu’un rapprochement avec M6 remontait à « un peu plus d’un an » et assuré avoir été transparent avec France Télévisions avant son départ.
« Quand on ferme un livre de 36 ans de collaboration, ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. J’ai pas envie de polémiquer avec France Télévisions, ils savent ce qui a motivé ma décision de partir », a-t-il déclaré, soulignant qu’il tournait la page sans amertume mais avec lucidité.
L’animateur a également tenu à relativiser sa trajectoire : sa carrière n’a pas été linéaire et s’est construitesur des hauts et des bas, a-t-il expliqué lors de l’échange.
La « traversée du désert » évoquée sans filtre
Olivier Minne a profité de l’émission pour livrer un témoignage inhabituel dans un format people : il est revenu sur une période difficile au début des années 2000, période qu’il a qualifiée de « traversée du désert » tant sur le plan professionnel que personnel.
Selon ses propos, malgré sa visibilité sur France 2 à l’époque, d’autres chaînes ne faisaient pas appel à lui pendant plusieurs mois. Ce récit, livré avec simplicité, a rappelé que la notoriété publique n’exempte pas des phases de précarité ou d’incertitude.
Une séquence vidéo partagée sur les réseaux sociaux reprend cette intervention (légendée : « Je ne peux rien faire pour toi » Olivier Minne se confie sur sa traversée du désert ! #TBT9) : https://pic.twitter.com/toB2PSOV9f.
La remarque de Matthieu Delormeau et le froid sur le plateau
Juste après ce témoignage, Matthieu Delormeau a raconté une anecdote personnelle qui a instantanément changé l’atmosphère sur le plateau. Visiblement soucieux de partager un détail sur la période évoquée, il a lancé : « On a un ami en commun qui m’a dit que pendant la traversée du désert que tu as eue, tu as été obligé de vendre tes livres chez Gilbert Jeune par exemple… ».
L’évocation d’une possible difficulté financière a pris Olivier Minne de court. Quelques secondes de silence, un visage fermé, puis une réponse mesurée : « Oui, c’est vrai… ». La gêne était palpable et la séquence a suscité une réaction immédiate de Delormeau, qui a tenté de désamorcer : « Est-ce que j’ai dit quelque chose qui ne fallait pas ? Si c’est le cas, je m’en excuse ». Face à l’embarras, Cyril Hanouna est intervenu pour reprendre la main et recentrer la discussion, évoquant notamment le travail de chroniqueur radio d’Olivier Minne afin d’alléger l’atmosphère.
Cette intervention de Delormeau a été perçue par une partie du public comme une question trop personnelle, certains commentateurs estimant que la confidentialité des difficultés évoquées aurait mérité davantage de retenue.
Réactions et tonalité sur les réseaux
La séquence a été largement relayée et commentée par des internautes. Parmi les messages cités lors de la diffusion, on retrouvait des réactions vives illustrant l’inconfort ressenti : « Super la question indecente de Delormeau à Olivier Minne sur sa vente de livres chez Gibert jeune !! Quel couillon !!! » ou encore « Delormeau toujours aussi C.. pourquoi posé une question a Olivier Minne pour le mettre mal à l’aise…… ».
Ces réactions traduisent l’ambivalence du public face à un mélange d’empathie pour l’invité et d’agacement vis‑à‑vis d’une mise en lumière de détails intimes. Elles soulignent aussi la porosité entre parole publique et vie privée sur les plateaux de divertissement.
Si Olivier Minne a confirmé avoir traversé une période difficile, il a aussi rappelé qu’il avait poursuivi son travail et ses engagements, construisant progressivement le chapitre actuel de sa carrière chez M6. La séquence laisse une image contrastée : celle d’un professionnel à la fois résilient et exposé, et celle d’un divertissement télévisuel parfois prompt à franchir la ligne entre information et indiscrétion.


