La Star Academy change de jour pour le prochain prime : celui-ci se tiendra vendredi 14 novembre et non le samedi, en raison d’un match de rugby opposant la France aux Fidji.
Un prime consacré aux anciens de la nouvelle génération
Pour cette émission exceptionnelle, les quatorze élèves actuels auront l’occasion de partager la scène avec des anciens de la nouvelle génération, parmi lesquels Marine, Helena, Marguerite ou encore Julien Lieb. Comme chaque semaine, la mécanique du télé‑crochet restera la même : trois élèves seront déclarés en danger et l’un d’eux quittera l’aventure à l’issue du prime.
Le direct sera présenté par Nikos Aliagas. L’animateur, âgé de 56 ans, est aux commandes de la Star Academy depuis la toute première saison et a vu éclore des carrières telles que celles de Jenifer, Nolwenn Leroy, Élodie Frégé, plus récemment Pierre Garand et Helena.
Nikos Aliagas, entre nostalgie et sans‑gêne assumé
Invité sur le plateau de C à vous le 10 novembre, Nikos Aliagas est revenu sur son rapport à l’antenne et à la scène. Ancien chroniqueur d’Union Libre, il n’avait que 33 ans lors du lancement de la première saison de la Star Academy. Depuis, il a donné le coup d’envoi de douze saisons du programme et accumulé anecdotes et souvenirs.
Interrogé par Anne‑Élisabeth Lemoine et les chroniqueurs, le photographe passionné a évoqué sa manière de travailler, sans jamais craindre le ridicule. « Il faut assumer. Tant que tu sais que tu le fais pour le game, pour le jeu […] Je ne me pose plus de questions à 56 ans. Faut se marrer », a‑t‑il déclaré.
Ces confidences illustrent le ton désinvolte qu’adopte parfois l’animateur, capable d’un mélange de professionnalisme et de légèreté après des années passées devant les caméras. L’expérience lui permet d’affronter avec humour les contraintes et les caprices du milieu du spectacle.
Des invités prestigieux… parfois exigeants
Au fil des saisons, la Star Academy a accueilli de très grands noms de la chanson. Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Céline Dion, Mariah Carey ou Lara Fabian ont ainsi partagé un titre avec les apprentis chanteurs. Britney Spears, elle, s’est produite seule sur le plateau et a interprété Womanizer lors de la saison huit.
Si l’image à l’antenne pouvait paraître fluide, Nikos Aliagas a raconté qu’en coulisses l’ambiance pouvait être plus tendue. Il s’est souvenu d’une consigne stricte donnée par l’entourage de la star américaine : « Ne la regardez pas dans le couloir, baissez les yeux ». Plutôt que de s’enfermer dans une attitude distante, il a raconté avec humour comment il a choisi de briser la consigne : « J’ai commencé à baisser les yeux. Je vais la voir dans la loge. J’ouvre la porte. ‘Hé Britney, how are you ?’ ». « À un moment, il faut être un peu dingue, sinon tu ne t’en sors pas. Tu ne peux pas travailler », a‑t‑il ajouté.
Ces révélations font écho à un passage d’un documentaire consacré à la Star Academy, où l’ancien producteur du télécrochet, Philippe Stoltz, évoquait « la liste des exigences assez dingues » de Britney Spears pour venir chanter trois minutes. Selon lui, la star aurait demandé « un jet privé pour elle et ses enfants et papa, un staff de plus de 40 personnes incluant maquilleurs, coiffeurs… présents, à héberger aussi. Une certaine somme d’argent, c’était une centaine de milliers d’euros… Rien que ça ! ».
Ces anecdotes rappellent que la télévision musicale vit à la croisée de la mise en scène, des contraintes logistiques et parfois des demandes faramineuses. Elles soulignent aussi la faculté d’adaptation des équipes et des animateurs, qui doivent maintenir le spectacle malgré les aléas.
Ce nouveau prime, déplacé exceptionnellement au vendredi soir, promet donc de mêler nostalgie, révélations et performances, tout en rappelant la longévité d’un programme qui a marqué plusieurs générations de téléspectateurs.


