Il est au handball ce que Zinédine Zidane est au football : une figure incontournable. Nikola Karabatic, 41 ans, a marqué le sport par une carrière exceptionnelle, entre succès en club et performances internationales. De 2015 à 2024, il a porté les couleurs du Paris-Saint-Germain ; en équipe de France, il a brillé de 2002 à 2024, accumulant trophées et médailles dans les grandes compétitions — Coupe du monde, Coupe d’Europe, Jeux Olympiques — au point d’être considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps.
La fin d’un chapitre olympique et la retraite
Pourtant, la conclusion de sa carrière ne s’est pas déroulée comme il l’aurait souhaité. Lors des Jeux Olympiques de Paris, Nikola Karabatic et la France ont été éliminés en quarts de finale, ce qui l’a privé d’une ultime finale sur son sol. Un coup dur pour un athlète qui a tant connu de victoires.
Depuis son départ à la retraite, Karabatic n’est pas resté éloigné des terrains. Il est actuellement le parrain des Journées de l’arbitrage, événement qui se tient jusqu’au 8 octobre. Interrogé par nos confrères de Paris Match le 1er octobre, il a reconnu avoir ressenti « un vide » à la fin des JO, mais a précisé qu’il ne se morfondait pas et qu’il foisonnait d’idées pour l’avenir.
Projets artistiques et pédagogiques : une palette de nouvelles activités
Nikola Karabatic a évoqué plusieurs projets concrets. Avec son frère, il a déjà publié une bande dessinée et une deuxième est en préparation. Il a annoncé qu’une autobiographie doit paraître « fin octobre ». Sur le plan associatif et sportif, il a fondé un fonds de dotation, organise des stages pour enfants et nourrit l’ambition de créer une académie. Autant de chantiers qui traduisent une volonté de transmettre et de s’investir dans la formation des jeunes.
Ces activités montrent qu’après la vie de compétiteur, Karabatic se tourne vers des engagements durables, mêlant communication, écriture et action terrain. Il reste cependant discret sur le calendrier précis de certains de ses projets, se contentant d’expliquer qu’il a « plein de projets ».
Une heureuse nouvelle sentimentale
Sur le plan personnel, l’ancien international vit également un moment important. Le 2 octobre, Nikola Karabatic a publié sur Instagram un carrousel de trois photos qui ont confirmé une étape : sa compagne, Géraldine Pillet, a commenté la publication par la légende « We said yes » — « nous avons dit ‘oui’ ». Sur la première photo, on aperçoit leurs mains posées côte à côte sur une table, chacune ornée d’une bague à l’annulaire gauche.
Les autres images montrent Karabatic offrant un écrin à Géraldine, sous le regard attendrissant de leur fille. Le couple est parent de deux enfants : Alek, né en 2016, et Nora, née en 2018. Leur idylle remonte à 2010 ; depuis, ils partagent leur vie et leur famille.
Sur les réseaux, cette publication a été relayée comme l’annonce d’un engagement officiel, sans plus de détails sur la date ou la nature précise des projets nuptiaux.
Un héritage sportif et familial
La trajectoire de Karabatic illustre comment une carrière de haut niveau peut se prolonger hors des terrains par des engagements culturels, éducatifs et familiaux. S’il garde encore le souvenir d’une fin de parcours douloureuse aux JO de Paris, il semble avoir rapidement réorienté son énergie vers des activités créatives et des initiatives pour la jeunesse.
Restent quelques éléments à préciser : le calendrier exact de la deuxième bande dessinée et de l’académie n’a pas été communiqué, et la description des célébrations familiales sur Instagram n’apporte pas de précisions administratives au sujet d’un mariage à venir. Les dates et citations rapportées ici proviennent des publications et de l’entretien accordé à Paris Match les 1er et 2 octobre.
Nikola Karabatic poursuit donc sa vie, entre projets professionnels, engagements associatifs et une actualité personnelle heureuse, marquant la transition d’une légende du handball vers de nouveaux rôles publics et privés.
