Nelson Monfort, voix historique du journalisme sportif français, suscite de nouveau le débat en s’exprimant sur la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Un avis tranché un an après les JO
À 71 ans, celui qui a couvert ses derniers Jeux à Paris continue de prendre la parole sur l’événement qui a marqué la France. Invité à commenter la spectaculaire cérémonie d’ouverture du 26 juillet 2024, Nelson Monfort a livré une critique ciblée concernant la participation d’Aya Nakamura. Dans un extrait du nouveau numéro de Complément d’Enquête, diffusé le jeudi 6 novembre 2025 sur France 2, il a déclaré : « Je ne suis pas certain que la prestation d’Aya Nakamura ait été indispensable… ». Cette phrase, reprise et partagée sur la plateforme X, a relancé la polémique sur ce passage très médiatisé.
La cérémonie d’ouverture, imaginée par le metteur en scène Thomas Jolly et retransmise dans plus de 200 pays, avait mêlé sport, culture et patrimoine autour de la Seine. Parmi les nombreux numéros artistiques, l’apparition de la star franco-malienne Aya Nakamura avait particulièrement divisé. Elle a interprété deux titres, dont une reprise de « La vie en rose » d’Édith Piaf, une proposition qui a surpris et interpellé une partie du public et des commentateurs.
Une séquence qui avait déjà provoqué des réactions
Sur le moment, la prestation d’Aya Nakamura avait suscité des réactions contrastées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Certains avaient salué l’audace artistique et la volonté de mêler musiques contemporaines et symboles patrimoniaux. D’autres estimaient que le choix d’une chanteuse de pop urbaine pour interpréter un répertoire aussi iconique était discutable. Ces discussions n’avaient pas épargné Aya Nakamura, souvent au centre de polémiques médiatiques.
Le commentaire de Nelson Monfort, intervenant plus d’un an après l’événement, a relancé ces débats. Sur X, les réponses ont été vives et polarisées : certains internautes ont salué « le courage d’un homme qui ose dire ce que beaucoup pensent tout bas », tandis que d’autres l’ont accusé de « condescendance » et de rouvrir inutilement une polémique déjà ancienne.
Un extrait de l’intervention, relayé sur X avec la mention :
« 🤔Nelson Monfort a couvert les JO de 2024 mais fait partie de ceux qui n’ont pas tout apprécié dans la cérémonie d’ouverture. Selon lui, la prestation de la chanteuse Aya Nakamura devant l’Académie française n’était pas \ »indispensable\ ». 👉 #Complementdenquete ce jeudi à 23h00. pic.twitter.com/riOLfOYCoc »,
figure parmi les contenus qui ont animé la discussion en ligne.
Un débat sur la place de la pop urbaine dans les grands rendez-vous
Au-delà de la personnalité d’Aya Nakamura, la controverse interpelle sur une question plus large : quelle place accorder aux artistes dits contemporains lors d’événements patrimoniaux et internationaux ? La cérémonie de Paris avait voulu traduire une vision ambitieuse et inclusive de la France, mêlant héritage culturel et formes d’expression actuelles. Pour certains commentateurs, cette hybridation était pertinente ; pour d’autres, elle a provoqué des incongruités.
Nelson Monfort, présentateur et commentateur historique, appartient à une génération de journalistes ayant accompagné de nombreux grands rendez‑vous sportifs. Son intervention reflète à la fois une sensibilité personnelle et une lecture critique d’un spectacle qui, par son ampleur, ne peut éviter les divisions d’opinion.
Réactions contrastées et portée médiatique
La reprise de sa remarque dans Complément d’Enquête montre combien certains sujets liés aux Jeux restent saillants, même des mois après l’événement. Les réseaux sociaux, amplificateurs de controverses, ont permis à cette prise de position d’être largement commentée et partagée. Les commentaires vont de l’approbation au reproche, en passant par des remarques sur le timing et la pertinence d’un tel rappel.
Ce nouvel épisode illustre la difficulté d’un consensus autour d’événements culturels de grande ampleur. Il met aussi en lumière le rôle des personnalités médiatiques : leurs jugements alimentent le débat public et peuvent relancer des discussions longtemps après les faits.
Sans trancher sur le bien‑fondé des critiques, la chronologie des faits — cérémonie du 26 juillet 2024, diffusion de l’extrait le 6 novembre 2025 — et la citation exacte de Nelson Monfort permettent de situer clairement l’origine et la portée de la controverse. Les réactions restent partagées, et le débat autour de l’équilibre entre patrimoine et modernité dans les grandes cérémonies semble loin d’être clos.


