Depuis la disparition de sa petite Zendaya, âgée d’à peine un an, l’influenceuse Nacima Kidadi traverse une épreuve que nul parent ne devrait connaître. La nouvelle de la mort de l’enfant avait d’abord circulé sur les réseaux sociaux, contraignant la famille à confirmer publiquement ce qu’elle souhaitait garder pour elle.
La douleur rendue publique
Face au flot de rumeurs et de commentaires, la famille a dû prendre la parole. Dans un premier temps, c’est la sœur de Nacima Kidadi qui s’était exprimée. Quelques jours plus tard, le 29 octobre, Nacima elle‑même a publié un message fort sur ses réseaux, accompagné d’une photo en noir et blanc montrant les mains de sa famille unie.
Dans ce texte bouleversant, elle écrivait : « C’est avec le cœur meurtri et une énorme souffrance que je vous annonce la perte de notre fille Zendaya… ». Ces mots, empreints de douleur, laissaient aussi transparaître une dimension spirituelle : elle y confiait que cette épreuve leur rappelait « la sagesse divine » et ajoutait, en référence à sa fille, « Elle est arrivée dans ce monde en guerrière et repart en Ange… ».
La jeune maman ne s’est pas contentée de partager son chagrin ; elle a aussi tenu à remercier ceux qui les ont soutenus : « Nous avons été très très touchés par votre soutien… ».
Un nouvel espoir, chargé de fragilité
Moins d’un mois après cette annonce publique, Nacima Kidadi est revenue sur Instagram pour délivrer une nouvelle qui mêle frayeur et espérance. Le dimanche 23 novembre 2025, elle a révélé : « C’est avec un cœur tremblant… que je vous annonce que je porte à nouveau la vie… ». Cette phrase, simple en apparence, porte un lourd poids émotionnel, tant la joie s’y mêle à la peur et au souvenir.
La future grossesse est décrite par la mère comme profondément différente des précédentes. Elle explique qu’elle est « tissée de larmes, de peurs et de souvenirs qui brûlent encore ». Plutôt que d’évoquer un remplacement, Nacima insiste sur l’unicité de chaque âme : « Chaque âme est unique, éternelle, sacrée. », écrit‑elle, marquant ainsi la ligne qu’elle souhaite tracer entre le deuil et cette nouvelle attente.
Elle qualifie ce cinquième enfant comme une démarche de reconstruction plutôt que de substitution. Portée par une foi affirmée, Nacima confie sa confiance en Allah et évoque l’idée, intime et spirituelle, que la famille pourra un jour se retrouver « au complet au Paradis ». D’ici là, elle dit choisir la patience et la résilience.
La publication, partagée via Instagram, a reçu de nombreux témoignages de soutien. La tonalité des messages publics illustre la difficulté des proches et des abonnés à concilier compassion et respect de l’intimité d’une famille endeuillée.
Entre vie privée et pression médiatique
La situation de Nacima Kidadi souligne la tension fréquente entre le besoin de recueil intime des familles et l’exposition inévitable liée au statut d’influenceuse. La diffusion rapide d’informations sur les réseaux oblige parfois les proches à clarifier publiquement des événements personnels graves, quand ils préféreraient rester dans la sphère privée.
Dans ses publications, Nacima tente d’équilibrer partage et protection : elle livre des éléments de son vécu, remercie le soutien reçu, mais pose aussi des repères spirituels et émotionnels pour elle et sa famille. Ses mots traduisent une recherche de sens au cœur du deuil, et une volonté de continuer malgré la fragilité.
Il reste à observer comment la jeune mère vivra cette nouvelle grossesse, sous l’œil parfois curieux des réseaux. Pour l’heure, son message mêle recueillement, remerciements et une foi affichée, tandis qu’elle avance, pas à pas, vers un avenir teinté d’espérance malgré la peine.


