En pleine promotion de son nouveau film La pire mère au monde, Muriel Robin multiplie les interviews. Ce samedi 22 novembre 2025, la comédienne de 70 ans était l’invitée d’Éric Dussart et Jade dans l’émission On refait la télé sur RTL. Au-delà de son dernier projet cinématographique, elle s’est longuement ouverte à ses interlocuteurs sur des troubles intimes et répétés : des comportements qu’elle qualifie de tocs liés aux chiffres et aux mots.
« Je ne les aime pas » : une peur marquée des chiffres impairs
Sur le plateau de RTL, Muriel Robin a décrit une véritable appréhension des nombres impairs. « Je ne les aime pas… Si on prend 8, c’est 2, 2, 2, 2… C’est carré, c’est rond, c’est comme vous voulez. Mais 9, c’est 2, 2, 2, et 2… et 1. Et ça, ça me fait de la peine pour le 1, je te jure », a-t-elle expliqué, citée par nos confrères.
Ce rapport aux nombres rejoint ce que l’on appelle parfois l’arithmophobie, une aversion ou une anxiété spécifique face aux nombres. Muriel Robin nuance toutefois ce terme : elle ne dit pas être « victime » au sens clinique strict, mais reconnaît que ces mécanismes prennent une place importante dans son quotidien. « Je compte tous mes pas et tous les escaliers. Je compte beaucoup choses. C’est mon petit cerveau qui ne fait que ça », a-t-elle ajouté.
Elle a détaillé comment ces habitudes s’organisent dans ses gestes : commencer un escalier par le pied droit pour terminer sur le pied gauche afin que la démarche soit « carrée ». « Si je finis par le pied droit, ce n’est pas grave, je commencerai d’autres escaliers dans la journée avec mon pied gauche, je m’arrangerai et ferai mon compte », a-t-elle précisé. Muriel Robin a aussi évoqué son rapport aux repères au sol : elle évite de marcher sur les traits des carreaux et, si elle y marche, elle juge nécessaire de « remarche[r] plus loin ».
Malgré ces rituels, elle insiste sur une capacité à concilier ces comportements avec la vie sociale et professionnelle. « Mais je peux quand même tenir en même temps une conversation avec quelqu’un ! », a-t-elle affirmé, montrant que ces tocs coexistent avec son activité de comédienne et ses interactions publiques.
Une aversion marquée pour certains mots
Outre les nombres, Muriel Robin a évoqué une relation particulière aux mots. Certains termes lui provoquent une réaction physique immédiate : l’exemple le plus frappant pour elle est le mot « tissu ». « Rien que d’en parler, ça m’assèche d’un coup que quelqu’un dise ’tissu’ ! J’en ai les lèvres sèches », a-t-elle confié sur les ondes de RTL.
Ces confidences dévoilent une sensibilité singulière aux sonorités et aux images évoquées par certains mots. La comédienne a choisi de partager ces détails avec humour et franchise, tout en reconnaissant le caractère envahissant de ces petites règles personnelles.
Interrogée dans le cadre de la promotion de La pire mère au monde, Muriel Robin a ainsi livré un témoignage qui mêle intimité et observation lucide. Elle n’a pas annoncé de diagnostic médical public lors de l’entretien et ses propos restent des confidences personnelles sur des habitudes et des réactions qui rythment son quotidien.
Ces révélations interrogent aussi sur la manière dont les personnalités publiques parlent de leurs fragilités. Muriel Robin, figure populaire du paysage audiovisuel français, a choisi de rendre compte de ses tocs sans dramatiser, montrant que ces comportements peuvent coexister avec une vie professionnelle active et des relations sociales normales.
La comédienne continue de promouvoir son film et d’accorder des entretiens, où elle mêle anecdotes, profession de foi artistique et confidences personnelles. Son échange avec Éric Dussart et Jade sur RTL, en date du 22 novembre 2025, laisse transparaître une volonté de transparence sur ces aspects moins visibles de sa vie.


