Muriel Robin brise le tabou : témoignage choc sur l’alcoolisme féminin, burn‑out et documentaire Alcool au féminin au Festival Pop & Psy

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Le Festival Pop & Psy, qui se présente comme « culturel et scientifique gratuit, à but non lucratif, inclusif et engagé pour la santé mentale » sur son site, tenait sa quatrième édition du 10 au 12 octobre à Saint-Ouen (Seine‑Saint‑Denis). Parmi les invités attendus, plusieurs personnalités du monde du spectacle ont pris la parole : la comédienne et romancière Isabelle Carré, l’actrice Camille Chamoux et Muriel Robin, qui a offert au public une intervention marquée par la sincérité plutôt que par le spectacle.

Des confidences publiques, entre témoignage et prévention

Sur la scène du festival, Muriel Robin, 70 ans, a évoqué des thèmes graves et personnels : hypersensibilité, burn‑out, traitement antidépresseur et surtout alcoolisme. Ces révélations s’inscrivent dans la continuité d’un témoignage plus long qu’elle a livré au printemps dans le documentaire Alcool au féminin : elles brisent le tabou, réalisé par Marina Carrère d’Encausse pour France 5.

Dans ce film, Muriel Robin, décrite dans l’article comme l’ex‑amie de Pierre Palmade, revient sur des décennies de dépendance. Elle raconte notamment un épisode marquant de son enfance : « On a bu la bouteille tous les deux. Il ne voyait pas du tout que j’avais 12 ans. Il a dû l’oublier en route parce qu’on parlait de choses… Et d’emblée ça ne m’a pas déplu », confie‑t‑elle, relatant la première fois où son père lui fit tremper les lèvres dans un verre de Sancerre.

Elle précise qu’à l’âge adulte, la consommation s’est installée comme une habitude quotidienne. « Pendant trente ans, je buvais un litre minimum de champagne chaque soir », affirme Muriel Robin dans le documentaire, ajoutant : « Boire était normal, je croyais que c’était du plaisir. » Ces confidences, présentées par la réalisatrice et diffusées sur France 5, ont été reprises et commentées dans les médias au printemps dernier.

Sur scène, une colère tournée vers l’inégalité de traitement

Lors de son intervention à Saint‑Ouen, Muriel Robin a souligné un point qu’elle juge essentiel : la stigmatisation différenciée entre hommes et femmes lorsqu’il s’agit de dépendance. « Il ne faut pas avoir honte d’en parler même si on est une femme », a‑t‑elle martelé devant une salle comble. Puis, s’adressant à son auditoire et mêlant humour et gravité, elle s’est interrogée : « Et pourquoi une femme et pas un homme alors ? »

La comédienne, qui est la compagne d’Anne Le Nen, a poursuivi en dénonçant les représentations sociales : « Alors une femme ce n’est pas beau quand ça boit, c’est une pochtronne. Alors qu’un homme… C’est tellement beau quand ça boit c’est vrai. Quelle élégance, c’est gracieux, c’est comme une sculpture. On arrive presque près de l’œuvre d’art, un homme qui boit. » Cette tirade, ponctuée d’ironie, a provoqué des rires dans la salle, mais pointait une réalité qu’elle juge douloureuse : la honte et le rejet dont sont souvent victimes les femmes alcooliques.

Un récit percutant, entre intime et collectif

Les révélations publiques de Muriel Robin relèvent à la fois du témoignage intime et d’une tentative de faire évoluer le regard porté sur la dépendance féminine. Dans un contexte médiatique où l’on débat de la santé mentale et des inégalités, son discours a visé à déconstruire des clichés ancrés. Sa franchise rappelle que les parcours de dépendance sont variés et qu’ils peuvent commencer très tôt, parfois dans le cercle familial.

Les confidences de la comédienne ont été relayées sur les réseaux sociaux, notamment via un extrait tweeté du documentaire contenant sa phrase : « L’alcool, c’est quelque chose qui vous veut du mal. » Le post faisait aussi référence au film et renvoyait vers des extraits disponibles en ligne (voir https://t.co/PaFR6Ej5Lf et https://t.co/6N2nv2o8pl). Ces liens permettent aux lecteurs de se reporter aux images et au contexte de ses propos.

En se livrant sans fard, Muriel Robin s’inscrit dans une dynamique de paroles publiques sur l’addiction, où célébrités et professionnels de santé tentent d’ouvrir la discussion. Son témoignage interroge la société sur la façon dont elle perçoit la vulnérabilité des femmes et invite à dépasser la honte pour mieux prévenir et accompagner les personnes touchées.

Les scènes du Festival Pop & Psy, par leur programmation mêlant culture et approches scientifiques, veulent précisément offrir ce cadre : un espace pour parler de santé mentale sans tabou. La présence de personnalités connues a contribué à donner de la visibilité à ces sujets délicats et à rappeler qu’ils concernent toutes et tous, quel que soit le statut social ou médiatique.

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