Moi qui t’aimais de Diane Kurys (1er oct. 2025) : Signoret–Montand revisités, promo troublée par la polémique Castaldi et les propos de Marina Foïs sur les migrants

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Diane Kurys signe un biopic attendu sur Simone Signoret et Yves Montand, distribué le 1er octobre 2025. Intitulé Moi qui t’aimais, le film met en scène Roschdy Zem et Marina Foïs dans les rôles des deux icônes du cinéma français et revisite l’une des histoires d’amour les plus commentées de l’âge d’or : la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe en 1960, alors que Montand, marié à Simone Signoret depuis neuf ans, tournait le musical hollywoodien Le Milliardaire.

Un couple mythique porté à l’écran et une liaison hollywoodienne

Le film prend pour point de départ cette aventure américaine, qui a durablement marqué l’imaginaire collectif. En 1960, Yves Montand part aux États-Unis pour tourner avec Marilyn Monroe et c’est à Beverly Hills, au Bungalow 21, que leur relation est le plus souvent évoquée. En France, Simone Signoret demeure l’épouse de Montand ; selon le récit présenté par le film, il ne la quittera jamais.

La fascination pour ce triangle a déjà inspiré d’autres formes artistiques. En 2023, Eric-Emmanuel Schmitt a mis en scène la pièce Bungalow 21, présentée au Théâtre de la Madeleine, qui revenait sur la liaison entre Monroe et Montand après le départ de leurs conjoints — Arthur Miller et Simone Signoret. La pièce, « sur une idée de Benjamin Castaldi », mettait en scène Mathilde Seigner (Simone Signoret), Emmanuelle Seigner (Marilyn Monroe), Michaël Cohen (Yves Montand) et Vincent Winterhalter (Arthur Miller).

La polémique familiale : Benjamin Castaldi monte au créneau

À la veille de la sortie du film, la promotion a été entachée par une vive réaction familiale. Benjamin Castaldi, présenté comme le petit-fils du couple Signoret–Montand et impliqué dans la pièce Bungalow 21, a vivement critiqué Moi qui t’aimais dans les colonnes de Paris Match en juin dernier. Il juge que « ce n’est pas une reconstitution, c’est une récupération. ‘Moi qui t’aimais’ récrit l’histoire en s’autorisant tous les raccourcis émotionnels d’un féminisme devenu dogmatique. »

Castaldi poursuit en défendant la relation de ses grands-parents, décrite par lui comme « grand. Violent parfois. Tendu. Mais égal ». Il reproche à la réalisatrice un « glissement insidieux » : selon lui, Simone y est peinte comme « une éternelle victime silencieuse », tandis que Yves serait présenté comme « un prédateur sociable, lisse et difficile à cerner, presque manipulateur ». Pour Benjamin Castaldi, il s’agit davantage « d’une étreinte profonde et imparfaite entre deux êtres libres » que d’un « rapport de domination ».

Diane Kurys a répondu dans les colonnes du Point, en dénonçant les attaques : « Il a dû s’aider de ChatGPT pour rédiger cela. Il n’a pas utilisé les bons arguments pour me dézinguer. On ne va pas nous accuser d’avoir fait le très beau portrait d’un salaud. »

La réponse de Castaldi a été tout aussi musclée sur Instagram, où il a écrit : « Diane Kurys croit me donner des leçons en prétendant que je m’appuie sur ChatGPT pour écrire mes textes. Ironie du sort : elle aurait dû en faire autant. Cela lui aurait évité de signer une bourde grossière, en inventant une naissance à Neuilly-sur-Seine pour Simone Signoret. Quand on ignore les faits les plus élémentaires, on se tait. Persister, c’est étaler sa bêtise au grand jour. Idiote. »

À la veille de la sortie, un autre bad buzz autour de Marina Foïs

La campagne de promotion a connu un deuxième incident public, indépendant du fond du film. Le 28 septembre 2025, l’actrice Marina Foïs, qui incarne Simone Signoret, a suscité une polémique après une interview sur RTL. Elle y a exprimé son regret que les Français ne fassent pas preuve de plus d’« empathie » envers les migrants fuyant la misère.

Se disant « estomaquée par l’incapacité à se projeter dans ces histoires de gens qui se déracinent, pour des raisons économiques, politiques, familiales », Marina Foïs a déclaré : « On est dans des questions de survie. Ils abandonnent leur famille, leur terre, leur culture, c’est un déchirement, parce qu’ils n’ont sans doute pas le choix. Pourquoi eux, ils n’auraient pas le droit d’avoir des perspectives que nous, on s’accorde ? Comment fonctionne le principe de hiérarchisation de l’être humain qui fait que toi, tu as le droit à une vie décente et pas toi ? »

Ces propos ont rapidement alimenté un « bad buzz » médiatique et sur les réseaux sociaux, ajoutant une tension supplémentaire à la sortie du film.

La projection et l’accueil critique de Moi qui t’aimais seront observés de près : entre mémoire familiale, représentations intimes et débats contemporains, Diane Kurys expose une histoire qui ne laisse visiblement personne indifférent.

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