Le monde du MMA ne parle plus que de Benoît Saint Denis. L’ancien membre des forces spéciales, devenu en quelques années l’un des visages les plus charismatiques de l’UFC, s’apprête à disputer son troisième combat de la saison dans la nuit de samedi à dimanche face à l’expérimenté Beneil Dariush. Ce duel allie stratégie, enjeu sportif et retentissement financier, et illustre l’ascension fulgurante du Bayonnais, aujourd’hui surnommé « God of War ».
De soldat payé une misère à figure montante de l’UFC
Difficile à croire : Benoît Saint Denis a débuté sa carrière professionnelle pour une somme dérisoire, environ 400 euros, avant d’atteindre les lumières de l’UFC. Ces débuts sur le circuit européen témoignent d’un parcours humble et de sacrifices importants pour se faire une place dans la cage.
Recruté ensuite par l’UFC, la plus prestigieuse ligue mondiale de MMA, le combattant de 28 ans a progressivement conquis le public grâce à un style agressif, une grande combativité et des performances spectaculaires. Son profil — ancien militaire, combattant au style percutant et personnalité directe en interview — a contribué à accroître sa popularité à l’échelle européenne.
Lors de son premier combat sous la bannière UFC, il n’avait perçu que 10 000 dollars (environ 8 647 euros). Ce montant, déjà supérieur à ses débuts, a rapidement évolué au rythme de ses victoires et de sa capacité à attirer des spectateurs.
Des rémunérations désormais à six chiffres
Selon le site spécialisé ufc-fr, réputé pour ses estimations publiées après chaque gala, Benoît Saint Denis aurait perçu 200 000 dollars (environ 173 000 euros) de salaire de base pour son dernier combat, disputé à l’UFC Paris 4 contre le Brésilien Mauricio Ruffy. Ce soir-là, l’outsider français a remporté le combat au deuxième round et obtenu en plus le bonus « Performance of the Night » de 50 000 dollars (environ 43 000 euros).
Additionnés, ces montants portent sa rémunération pour ce seul gala à une estimation d’environ 216 000 euros. Quelques mois plus tôt, au Canada, lors de l’UFC 315 à Montréal face à Kyle Prepolec, sa fiche de paie aurait été de 170 000 dollars (147 000 euros), sans compter de bonus. Ces chiffres, fournis par ufc-fr, placent le Français parmi les combattants européens les mieux rémunérés de sa catégorie.
Il convient de rappeler que ces montants combinent salaires de base et primes déclarées ou estimées, et qu’ils peuvent varier selon les sources et les clauses contractuelles. Néanmoins, la tendance est nette : la valeur marchande du Bayonnais a considérablement augmenté en quelques combats.
Ce que change la visibilité pour un combattant
L’UFC ne paie pas seulement les victoires : l’organisation récompense aussi la popularité et la capacité des athlètes à remplir les salles et générer de l’audience. Sur ces critères, Benoît Saint Denis coche toutes les cases : charisme naturel, franchise dans les interviews et style de combat spectaculaire qui séduit les fans.
Au-delà des chiffres, cette montée en puissance financière reflète une transformation de carrière. L’homme qui touchait quelques centaines d’euros lors de ses premières apparitions a vu son statut évoluer vers celui d’une tête d’affiche potentielle, avec des revenus susceptibles d’inclure, outre la paie de combat, des primes, des accords marketing et des revenus annexes liés à sa notoriété.
Reste à voir, sportivement, comment se traduira ce momentum face à un adversaire comme Beneil Dariush, reconnu pour son expérience et sa technicité. Le résultat du prochain duel donnera une nouvelle indication sur la trajectoire du Français, tant sur le plan sportif que financier.
À 28 ans, Benoît Saint Denis incarne désormais un cas d’école : celui d’un ancien soldat qui, à force de performances et d’image, a transformé une carrière modeste en une trajectoire lucrative au sein de l’UFC. Les chiffres communiqués publiquement et relayés par des spécialistes comme ufc-fr confirment une réalité : son ascension n’est plus une promesse, mais une dynamique concrète.


