Ils se connaissent et se côtoient depuis des années. Ensemble au Bayern Munich de 2019 à 2023, Lucas Hernandez et Benjamin Pavard ont connu une période faste: plusieurs titres de champion d’Allemagne et le sacre en Ligue des champions en 2020, sans oublier le titre de champion du monde avec l’équipe de France en 2018. Ces succès et une nationalité commune ont tissé des liens forts entre les deux défenseurs — jusqu’au mercato estival 2025, qui a ravivé les tensions entre clubs rivaux et amitiés personnelles.
Un transfert surprise en fin de mercato
Le mercato fermait ses portes le lundi 1er septembre 2025 à 20 heures en France. Dans les dernières heures, l’Olympique de Marseille a créé la surprise en annonçant la signature de Benjamin Pavard en fin de journée. Le défenseur, récemment marié à Kleofina Pnishi, a quitté l’Inter Milan, club qu’il avait rejoint il y a seulement deux saisons, pour s’engager avec la Cité phocéenne.
Selon les éléments relayés, Medhi Benatia a joué un rôle de conseiller auprès de Pavard au cours de la journée pour le convaincre de rejoindre l’OM. L’information a pris de cours plusieurs proches du joueur, et a suscité des réactions dans le microcosme du football, en particulier chez ceux qui partagent une histoire commune avec Pavard au Bayern et en sélection nationale.
La réaction de Lucas Hernandez filmée par son frère
La nouvelle n’a pas manqué d’éveiller l’émotion dans l’entourage proche de Benjamin Pavard. Ce mardi 2 septembre 2025, Théo Hernandez, frère de Lucas, a relayé une séquence vidéo dans laquelle il annonce la signature à Lucas. La scène, diffusée via Canal+ Foot, montre la surprise et la déconvenue du défenseur du Paris Saint-Germain.
« Benjamin Pavard va à Marseille », lâche Théo Hernandez à son frère dans la vidéo. « Il va à Marseille ? » répond Lucas, visiblement étonné. Théo enchaîne: « Ouais, la fin d’une très belle amitié ? » Face à la provocation, Lucas tente de relativiser mais ne cache pas un certain émoi: « Mon ami… Oh mon Ben’, qu’est-ce que tu m’as fait Ben’ ? Non, Ben pour moi, c’est mon meilleur ami dans ce monde, le monde du foot du coup je pense que ça va continuer à être comme ça. »
La séquence a été largement partagée, notamment sur les réseaux sociaux. On retrouve la légende accompagnant la vidéo: « 𝗠𝗢𝗡 𝗕𝗘𝗡… 𝗤𝗨’𝗘𝗦𝗧 𝗖𝗘 𝗤𝗨𝗜 𝗧𝗨 𝗠’𝗔𝗦 𝗙𝗔𝗜𝗦 ? » 😱 Quand Lucas Hernandez (PSG) apprend que son meilleur ami, Benjamin Pavard, signe à l’OM 🇫🇷😁 🎥 @CanalplusFoot pic.twitter.com/JXl3JL474I
Entre rivalités sportives et relations personnelles
La réaction de Lucas illustre la difficulté pour certains joueurs à concilier relations personnelles et rivalités sportives. Lucas Hernandez porte aujourd’hui les couleurs du Paris Saint-Germain, rivales historiques de l’Olympique de Marseille. Benjamin Pavard, en s’engageant à l’OM, change donc le cadre professionnel de leur relation, sans pour autant, a priori, la liquider.
Lucas lui-même a déjà revendiqué un attachement à l’OM par le passé, avant d’être recruté par le PSG. Cette donnée ajoute une nuance supplémentaire: au-delà des clubs, des sentiments anciens et des attachements personnels peuvent contribuer à complexifier la réception d’un transfert.
Reste la question sportive: lors des rencontres entre Paris et Marseille, l’amitié tiendra-t-elle ? Sur le terrain, les impératifs de la compétition et la volonté de défendre les couleurs de son club peuvent pousser à mettre les relations personnelles entre parenthèses. Il est impossible, à partir des éléments publics actuels, de prédire quelle forme prendra cet échange à l’avenir.
Sur le plan privé, l’arrivée de Pavard à Marseille s’accompagne d’un contexte stable: sa récente union avec Kleofina Pnishi a été relevée par les médias, et son départ de l’Inter Milan, après deux saisons en Italie, a été confirmé dans les communiqués du mercato.
La fin de ce mercato a donc engendré une séquence très médiatisée mêlant surprise, émotion et questions sur la pérennité d’une amitié née dans les vestiaires du Bayern Munich et consolidée en équipe de France. Les prochaines confrontations entre Paris et Marseille permettront d’observer si la rivalité sportive prendra le dessus ou si les liens personnels resteront visibles, même sous les lumières du Classico.
