Marlène Schiappa, ancienne ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, multiplie actuellement les apparitions télé. Elle rejoint la table de Cyril Hanouna en semaine dans TBT9 et participe à la nouvelle saison des Traîtres sur M6 chaque samedi. Invitée du Buzz TV du Figaro le mercredi 24 septembre 2025, elle a profité de l’entretien pour aborder les conséquences de sa notoriété sur sa vie privée, et surtout sur ses enfants.
Des répercussions à l’école pour ses filles
Lors de cet entretien conduit par Sarah Lecœuvre et Damien Canivez, Marlène Schiappa a raconté les difficultés rencontrées par ses filles issues de son précédent mariage avec Cédric Bruguière. « Elles ont vécu quand même quelques événements un peu traumatisants », a-t-elle déclaré, soulignant que la médiatisation dont elle fait l’objet n’affecte pas nécessairement son nom, mais touche directement ses enfants.
Elle a notamment évoqué des comportements déplacés de la part de certains enseignants. « C’est vrai que notamment les profs n’ont pas toujours été très sympas avec ma fille aînée », a-t-elle expliqué, ajoutant que certains professeurs tentaient de faire « porter des convictions qui ne sont pas nécessairement les siennes » par l’intermédiaire de sa fille, « et en passant par elle pour me piquer, ce qui n’est pas très sympathique ».
Interrogée sur sa capacité à alerter l’école lorsque la situation devenait intenable, elle a confirmé avoir agi. « Quand vraiment c’est allé trop loin, je l’ai fait », a-t-elle répondu à Damien Canivez.
La notoriété perçue comme un bien public
Marlène Schiappa a ensuite décrit les aspects intrusifs de la célébrité. Selon elle, lorsqu’on est « un peu passé à la télé », on devient aux yeux du public un « bien public » : n’importe qui se sent alors autorisé à commenter, photographier et juger les choix de vie.
Elle a raconté des scènes du quotidien où des personnes la prennent en photo « à 20 centimètres » sans demander la permission, et où ses décisions sont scrutées et critiquées publiquement. « Et puis, ils jugent vos choix aussi, ils jugent ce que vous faites, ils vous commentent », a-t-elle déploré.
Pour illustrer l’inconfort, elle a donné un exemple de situation anodine mais révélatrice d’une invasion d’intimité : « Parfois, dans les bars, j’ai envie de dire : ‘Je suis à un mètre. Je vous entends. C’est elle ?’ Non, ce n’est pas moi. »
Une vie publique qui interfère avec la sphère privée
Ces confidences interviennent alors que Marlène Schiappa traverse une période marquante sur le plan personnel. Elle est mariée à Matthias Savignac, qu’elle a rencontré en novembre 2022, et attend son troisième enfant « dans les prochaines semaines », comme elle l’a précisé au cours de l’interview.
L’ancienne ministre a su transformer sa visibilité politique en opportunités médiatiques, mais souligne que cette exposition a un prix. Entre rôle public et obligations familiales, elle insiste sur la nécessité d’épargner ses proches des retombées de sa notoriété.
Son témoignage a été partagé sur les réseaux sociaux, notamment via le compte Twitter du Figaro qui a relayé un extrait : « Les profs n’ont pas toujours été très sympas » : @MarleneSchiappa révèle l’impact de sa notoriété sur ses filles #BuzzTV pic.twitter.com/wdExP5iv7e
Ces révélations relancent le débat sur la frontière entre vie publique et vie privée pour les personnalités exposées médiatiquement. Pour Marlène Schiappa, le message est limpide : la visibilité peut servir des causes, mais elle peut aussi laisser des traces chez ceux qui n’ont pas choisi d’être sous les projecteurs.


