Invitée du podcast Conversations avant la fin du monde, Marlène Schaff, figure emblématique de la Star Academy, a pris la parole avec une rare véhémence pour dénoncer la violence des réseaux sociaux et le cyber‑harcèlement visant les candidats du télé‑crochet.
Dans un entretien devenu rapidement tendu, la formatrice a évoqué les attaques répétées dont sont victimes des jeunes qui participent à l’émission, et tancé sans détour ceux qui propagent rumeurs et commentaires malveillants derrière leurs écrans.
Des exemples concrets cités pendant l’entretien
L’intervieweuse a rappelé plusieurs épisodes marquants pour illustrer le phénomène. Elle a d’abord évoqué « l’année dernière », lorsque la finaliste Ebony a fait l’objet « de beaucoup de commentaires racistes ». Selon le propos rapporté, ces attaques ont été si virulentes que la production et TF1 sont intervenues à plusieurs reprises.
La discussion a ensuite mentionné un autre cas plus récent : « Cette année, je pense notamment à Anouk, on a été rechercher des posts qu’elle a publiés sur ses réseaux sociaux… ». C’est ce rappel aux publications anciennes qui a déclenché la réaction vive de Marlène Schaff.
Le podcast a aussi fait référence à « une publication partagée via Instagram », soulignant le rôle central des plateformes sociales dans la circulation rapide des critiques et des contenus controversés.
Une mise au point ferme : « Tolérance zéro »
Face à ces exemples, Marlène Schaff n’a pas mâché ses mots. « Alors attends, parce que moi je ne veux rien savoir. Pour moi, ce n’est pas compliqué, c’est inacceptable. Inacceptable ! Tolérance zéro ! » a‑t‑elle lancé, exprimant une colère palpable.
Elle s’est ensuite adressée directement aux internautes qui commentent en lançant une condamnation morale et personnelle : « Toutes les personnes qui commentent avec des rumeurs, qui jouent les juges, vous devriez vous regarder deux minutes dans le miroir, vous êtes des mal élevés ». Son propos vise à rappeler l’impact de paroles faites sans retenue et la responsabilité individuelle de chacun sur les réseaux.
Une défense des jeunes talents et un rappel à la loi
Marlène Schaff a défendu les candidats en rappelant qu’ils sont avant tout « des jeunes gamins qui ont un rêve dans leur vie ». Elle a souligné que participer à la Star Academy signifie venir chanter, apprendre et se dépasser, et que ces jeunes méritent d’être protégés face aux attaques publiques.
Elle a aussi tenu un avertissement juridique : « Le racisme est punissable par la loi en France, on vous le rappelle ! Tout comme l’homophobie ». Ces mots furent prononcés pour rappeler que certains propos tenus en ligne dépassent le simple champ de la critique et peuvent engager des poursuites.
La formatrice a conclu son intervention sur une note de détermination : « On vous voit et on vous juge. Ne vous inquiétez pas, cela va finir par se retourner contre vous ». Elle laisse entendre que les mécanismes de responsabilisation finiront par rattraper les auteurs d’attaques malveillantes.
Le débat public autour des réseaux sociaux et de la télé‑réalité
L’échange dans le podcast réactive un débat récurrent : comment concilier exposition médiatique et protection des candidats, souvent jeunes, face à l’ampleur et à la brutalité des réactions en ligne ? La Star Academy, comme d’autres formats de télé‑réalité, se retrouve au cœur de ce questionnement moral et juridique.
Sans remettre en cause la liberté d’expression, les propos de Marlène Schaff soulignent la nécessité d’un cadrage et d’une vigilance accrue. Ils appellent également à une prise de conscience collective sur les conséquences humaines des commentaires et des rumeurs qui circulent sur les plateformes.
En l’absence de nouvelles précisions publiques sur les cas évoqués, le message de la professeure reste un avertissement ferme adressé à ceux qui instrumentalisent ou amplifient des attaques contre des participants. Son intervention rappelle que derrière les écrans se trouvent des personnes réelles, avec des projets et des fragilités, et que la ligne entre critique et harcèlement est parfois franchie.


