Marie-Christine Adam à 75 ans : carrière durable au théâtre et à la télévision, choix d’indépendance et le regret de ne pas avoir d’enfant

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Marie-Christine Adam souffle ses 75 bougies le 24 septembre 2025. Née à Paris, l’actrice reste très active à l’écran et sur les planches, multipliant les apparitions cette année et confirmant une longévité rare dans le paysage télévisuel français.

Une année téléactive

En 2025, Marie-Christine Adam a notamment retrouvé les caméras pour plusieurs projets télé. Elle était Sybile dans la mini-série Dans de beaux draps, dont la première diffusion a eu lieu le 10 septembre 2025 sur France 2.

Elle a aussi accepté un petit rôle dans le téléfilm Vidal, signé Bénédicte Delmas, un polar médical où elle incarnait une juge. Ce casting a ravivé une ancienne complicité avec Bénédicte Delmas : dans la série Sous le soleil, Delmas jouait Laure Olivier tandis que Marie-Christine Adam campait Blandine, la mère du personnage.

Une carrière plurielle : théâtre et séries

Marie-Christine Adam s’est fait connaître d’un large public grâce à sa longue collaboration avec Sous le soleil. Elle a participé à davantage de saisons que l’actrice qui jouait sa fille dans la série, pourtant personnage principal aux côtés d’Adeline Blondieau et Tonya Kinzinger. À La Montagne, en 2014, elle confiait : « J’ai eu beaucoup de plaisir à faire cette série, pendant dix ans ».

Elle n’a jamais caché une certaine amertume face au regard porté sur la télévision. Toujours dans cet entretien, elle déplorait : « C’est vrai que dans ce métier les gens ne sont pas forcément gentils et nous classent comme actrice de série, comme ceux qui sont dans Plus belle la vie ». Elle rappelle que ces programmes « sont des séries qui marchent très bien et qui réunissent des millions de téléspectateurs » et regrette « un snobisme, un regard pas sympa pour la télé et en particulier pour ce genre de série ».

Outre Sous le soleil, son parcours télévisuel comprend des apparitions dans H, Navarro, Maigret, Joséphine, ange gardien, Nina, Section de recherches et même Plus belle la vie. Mais son itinéraire artistique ne s’arrête pas à l’écran : elle a une solide formation théâtrale et n’a jamais renoncé à la scène.

Interrogée par France Dimanche en 2019, elle rappelait son désir initial : « je voulais devenir tragédienne. Je déclamais les monologues de Phèdre à la maison. » Elle évoquait également ses années de conservatoire et ses rôles sur scène, citant L’idiot, d’après Dostoïevski, à Lyon, et Lady Capulet dans Roméo et Juliette à Paris. Aujourd’hui encore, quand elle ne tourne pas — parfois pour une publicité de produit de supermarché — elle remonte sur les planches, un équilibre qu’elle dit apprécier.

Choix de vie et regrets personnels

Sur le plan personnel, Marie-Christine Adam reconnaît un regret : elle n’a pas eu d’enfant. Dans un entretien accordé à France Dimanche il y a six ans, elle confiait : « J’ai été mariée une fois et je n’ai pas eu d’enfant. C’est l’un de mes grands regrets ».

Elle expliquait alors son choix de privilégier sa carrière et son indépendance : « Cependant, je n’aurais jamais pu gérer à la fois une vie de famille et ma carrière de comédienne ». Elle ajoutait, avec une pointe de lucidité sur le temps qui passe : « Comme tous les êtres humains, je me suis sentie éternelle. Et puis il faut un père pour avoir un enfant ! Or j’ai toujours voulu rester indépendante, tenir debout toute seule ».

Paraphrasant Isabelle Huppert, elle disait qu’elle aurait aimé être présente pour une progéniture, résumant la contrainte du métier : « Il faut être aux ordres, disponible et attendre, s’astreindre à rester toujours présentable ».

Les seconds rôles, un métier assumé

Marie-Christine Adam assume pleinement sa place de comédienne de plateau, souvent dans des rôles secondaires. À La Montagne, elle soulignait : « J’ai eu la chance de travailler beaucoup, dans des rôles très secondaires, voire de tous petits rôles. J’ai eu la chance de faire de beaux films et de rencontrer des gens formidables ».

Elle refuse que l’expression « petit rôle » soit péjorative : « Il n’y a pas de petits rôles, il n’y a que des mauvais acteurs ! Ceci dit, je ne désespère pas d’avoir plus de rôles principaux. Rien n’est dit ». Elle se projette encore et conclut sur une note optimiste en citant Gisèle Casadesus : « Quand je pense à Gisèle Casadesus, qui a 100 ans… J’ai toute la vie devant moi ! ».

À 75 ans, Marie-Christine Adam demeure une figure familière et active du paysage audiovisuel et théâtral français, fidèle à un parcours où la diversité des rôles a rime avec constance et exigence artistique.

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