La treizième saison de Star Academy démarre le 18 octobre à 21h10 sur TF1, animée comme toujours par Nikos Aliagas. Pour cette nouvelle promotion, le parrain et la marraine annoncés sont Ed Sheeran et Charlotte Cardin. Qui succédera à des artistes révélés par l’émission tels que Jenifer, Nolwenn Leroy, Pierre Garnier ou Marine ? La réponse se trouvera dans les prochaines semaines, mais l’expérience des anciennes promotions montre qu’il n’y a pas qu’un trophée pour assurer une carrière durable.
Marguerite : une révélation hors des rangs
Parmi les candidats récents ayant tiré leur épingle du jeu sans remporter la compétition, Marguerite est un exemple parlant. Âgée de 24 ans, elle n’a pas atteint les demi-finales de l’émission, mais son parcours post-Star Academy a pris une pente ascendante très vite.
Son premier single, « Les filles, les meufs », a rencontré un écho significatif, lui ouvrant des portes dans l’industrie musicale. L’EP Grandir, qui marque ses débuts officiels, connaît déjà un joli succès. La jeune artiste partira en tournée à partir du 28 novembre : elle commencera par Caen, se produira à La Maroquinerie à Paris le 1er décembre, puis poursuivra notamment par Bordeaux, Bruxelles et Lyon.
De quoi consolider une trajectoire solitaire et affirmée : Marguerite évolue désormais en solo, loin d’une simple étiquette de candidate de télé‑crochet, et garde des liens amicaux avec d’anciens camarades de promotion comme Marine, Ebony, Charles ou Ulysse.
Une publication partagée via Instagram
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Le château, les codes esthétiques et le monosourcil
Le 11 octobre, Marguerite était invitée de l’émission Tapage sur France Inter, où elle est revenue sur son rapport à la musique, aux codes et aux étiquettes. Elle y a livré quelques confidences sur son vécu au château, évoquant sans amertume certains ajustements esthétiques imposés par la production.
« J’ai très vite compris, et c’est surtout à la ‘Star Ac’ que je l’ai compris, qu’il y avait des codes esthétiques auxquels il fallait se conformer. Moi, on m’a épilé mon monosourcil à la ‘Star Ac’ », a-t-elle déclaré. Le monosourcil, détail de son apparence dont elle s’est montrée fière, apparaît même en gros plan dans son premier clip.
Marguerite a ajouté qu’elle n’entendait pas renier son aventure télévisée, qu’elle a « adorée », mais qu’elle reste vigilante sur certaines pratiques : « c’est vrai qu’il y a des sujets, même de stylisme en fait où ça a été un sujet par exemple de dire que je ne vais pas mettre de talons […] On se rend compte qu’il y a quand même des petits restes dans la manière dont on vend la musique ». Ce positionnement — conserver sa singularité tout en acceptant certains compromis — semble plutôt bien réussir à l’artiste.
De la scène télé à la scène live : un parcours désormais assumé
Le cas de Marguerite illustre une réalité désormais bien établie : la visibilité offerte par un programme comme Star Academy peut se traduire de plusieurs façons. Le palmarès officiel n’est pas l’unique ticket vers la notoriété. Certains anciens élèves, sans soulever le trophée, trouvent leur public et façonnent une carrière durable.
La nomination de Marguerite dans la catégorie « Révélation féminine » aux NRJ Music Awards, annoncée pour le 31 octobre, confirme l’attention portée à sa trajectoire. Il s’agit d’une reconnaissance symbolique, au même titre que l’accueil du public lors de sa tournée à venir.
Reste à voir comment la nouvelle saison mettra en lumière ses candidats : la présence d’une star internationale comme Ed Sheeran et d’une artiste actuelle comme Charlotte Cardin en tant que parrain et marraine ajoute une dimension médiatique et musicale intéressante. Le dispositif pourrait favoriser l’éclosion de profils atypiques, comme on en a vu récemment.
En attendant le coup d’envoi du 18 octobre, la saison 13 s’annonce sous le signe de la recherche d’authenticité, entre codes hérités du format et nouvelles aspirations des artistes. Marguerite, qui poursuit sa route sans renoncer à sa singularité, en est un exemple concret.
