Lyna Khoudri fête ses 33 ans le 3 octobre 2025 et traverse une année faste sur le plan privé et professionnel. Mariée depuis juillet 2025 à Karim Benzema, l’actrice franco‑algérienne confirme aussi son statut de personnalité incontournable du cinéma français, tout en entretenant une complicité médiatisée avec son collègue François Civil.
Complicité sur les plateaux
Le duo Khoudri–Civil a fait sensation. Selon Première, les deux comédiens se sont retrouvés au moins quatre fois en 18 mois, un enchaînement rare qui a suscité l’intérêt de la presse en 2023, quand ils avaient été qualifiés de « couple de l’année ». Ils ne se connaissaient pas deux ans plus tôt, avant une série de collaborations rapprochées.
Parmi leurs projets communs figurent les deux volets de Les Trois Mousquetaires, où ils incarnent respectivement D’Artagnan et Constance Bonacieux. Ils ont ensuite prêté leurs voix pour la version française du film Disney Buzz l’éclair, incarnant Buzz et Izzy Hawthorne, puis se sont retrouvés sur le tournage de Une Zone à Défendre, pour la promotion duquel Première les a rencontrés.
« C’est vrai que ça commence à faire beaucoup ! » avait commenté François Civil à propos de ces multiples rencontres professionnelles. Lyna Khoudri avait ajouté : « Quand j’ai su que c’était François qui allait être dans le film, forcément, j’étais ravie. »
Leur entente dépasse le cadre strictement professionnel. François Civil a reconnu avoir été d’abord un peu « intimidé » par sa partenaire, tandis que Lyna a parlé d’une belle amitié : « On s’entend bien parce qu’on est de la même génération, on a les mêmes références, on aime les mêmes choses. On est pote aussi hors des plateaux aujourd’hui. »
Le comédien confirmait : « Ça facilite tellement le travail qu’on soit vraiment amis, Lyna et moi. Il y a un respect mutuel, de l’écoute. Et tous les deux, on ne se prend pas trop au sérieux dans la vie. On a le même sens de l’humour qui fait qu’ensemble, on se marre ! »
Mariage et vie privée sous les projecteurs
En juillet 2025, Lyna Khoudri et Karim Benzema se sont mariés en Corse. Leur relation avait été officialisée quelques mois plus tôt, le 23 mai 2025, lors de la montée des marches du Festival de Cannes pour le film 13 jours, 13 nuits de Martin Bourboulon. L’actrice avait alors posé devant les photographes au bras du footballeur.
À l’époque, elle avait déclaré dans Tribune Dimanche : « Nous sommes dans notre petite bulle. Nous avions envie de vivre ensemble l’événement. Nous étions bien conscients que notre histoire sortirait un jour sans notre consentement… Je ne suis pas dupe. » Elle ajoutait : « Il voulait m’accompagner. Il était fier de moi tout comme j’étais fière d’être à ses côtés. Ce n’est pas parce que nous sommes deux personnalités publiques que l’on ne peut pas se le permettre… »
Karim Benzema, père de quatre enfants, et Lyna Khoudri ont attiré l’attention des médias par leur discrétion et leur complicité affichée lors de ces apparitions publiques.
Racines algériennes et engagement mémoriel
Au‑delà de leur notoriété, un trait commun unit ces deux personnalités : leurs origines algériennes. Les Benzema sont originaires de Kabylie, la famille maternelle de Karim venant d’Oran. Le Ballon d’Or 2022 a souvent évoqué ce lien personnel : « L’Algérie c’est le pays de mes parents, c’est dans le cœur […]. L’équipe de France c’est pour le côté sportif, l’Algérie c’est mon pays. »
Lyna Khoudri est née en 1992 à Alger. Sa famille a quitté l’Algérie pour la France dans un contexte de violences pendant les années 1990. Elle a raconté dans le Bondy Blog qu’ils avaient fuit après des menaces pesant sur des proches, évoquant notamment l’assassinat du journaliste Smaïl Yefsah, ami de son père. La famille s’est installée à Aubervilliers alors que Lyna avait 2 ans.
Pour l’actrice, certains de ses choix de rôle répondent à un devoir de mémoire. Elle expliquait : « Pour moi, ces films sont un devoir de mémoire. On fait partie de la génération qui peut en parler. On a du recul sur la colonisation, la guerre d’indépendance et les années de terrorisme. Ce qui se passe là‑bas en ce moment montre ce besoin viscéral de définir notre identité. »
Fière de ses racines et de son parcours en banlieue parisienne, Lyna affirmait aussi : « La femme algérienne est forte depuis toujours. Elle a participé à tous les mouvements de libération du peuple. » Elle revendique par ailleurs son ancrage français : « Je suis une fille du 93 et je garde les codes de mon milieu. Mes parents, eux, étaient membres de l’intelligentsia algérienne même si ici, ils ont dû repartir à zéro. »
Sur sa trajectoire professionnelle, elle précisait ne pas s’être sentie enfermée dans une catégorie : « Je ne me suis jamais sentie discriminée dans le cinéma. J’ai joué une Ludivine, une Chloé, une Juliette, une Nedjma … Je n’ai pas été cloisonnée à un seul type de personnage. »


