Luc Besson furieux: Pierre Niney se désiste à la dernière minute du casting de Dracula, remplacé par Ewens Abid dans L’histoire de Dracula

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Le 30 juillet dernier sortait en salles Dracula, le nouveau film de Luc Besson adapté du roman éponyme de Bram Stoker. Porté par un budget de 45 millions d’euros, le long métrage vise une diffusion mondiale et s’appuie sur un casting international : Caleb Landry Jones dans le rôle-titre, Zoë Bleu pour Mina Murray, Christoph Waltz en prêtre, et Guillaume de Tonquédec dans celui du docteur Dumont. Dans son livre L’histoire de Dracula, Luc Besson lève le voile sur les coulisses du tournage — et sur un incident de casting qui l’a profondément marqué.

Un rôle qui promettait une exposition internationale

Selon le récit du réalisateur, le personnage de Jonathan, un rôle secondaire mais présent dans de nombreuses scènes face à Dracula, avait d’abord reçu l’accord de principe de Pierre Niney. Besson explique que, malgré la nature « secondaire » du rôle, l’enjeu n’était pas anodin : le film étant entièrement en anglais et destiné au marché mondial, il offrait une visibilité que ne connaissent pas toujours les films français, même les plus gros.

« Le dernier personnage important est Jonathan et la plupart de ses scènes sont face à Dracula », écrit Besson en justifiant son choix. Il souligne la valeur d’un tel partage d’écrans avec des figures internationales comme Christoph Waltz et Caleb Landry Jones, et l’opportunité d’ouvrir, selon lui, des portes vers Hollywood pour un jeune comédien français.

Un « oui enthousiaste » puis un refus à la dernière minute

D’après le cinéaste, Pierre Niney aurait initialement répondu par un « oui enthousiaste », avant de revenir sur sa décision à la toute dernière minute. Luc Besson rapporte avoir reçu, dans la nuit précédant le début du tournage, un message de l’acteur indiquant que le rôle lui paraissait « trop secondaire » et qu’il ne souhaitait plus le jouer, estimant qu’il mérite désormais des premiers rôles.

Cette annulation soudaine a pris Besson de court. Le réalisateur relate la difficulté pratique de remplacer un acteur à quelques heures du tournage et la pression exercée par les partenaires du film. « TF1, Canal+ et SND sont bien évidemment ravis d’avoir un guest français de cette valeur », note-t-il en expliquant l’intérêt du choix initial.

Appels manqués, remplaçant et colère

Luc Besson affirme avoir essayé de joindre Pierre Niney à de nombreuses reprises pour le convaincre de revenir sur sa décision : « Je l’ai appelé à vingt reprises au moins », écrit-il. Toujours selon le réalisateur, l’acteur aurait filtré ses appels. La rupture entre les deux hommes s’exprime dans des termes vifs : Besson qualifie le geste de Niney de « d’une lâcheté sans limite ».

Pris par les délais, le réalisateur a finalement confié le rôle de Jonathan à Ewens Abid. Guillaume de Tonquédec est ainsi resté le seul comédien français annoncé dans le casting principal au moment de la sortie, comme l’indiquent les crédits et la communication entourant le film.

Dans son livre, Besson revient aussi sur sa vie personnelle et mentionne sa relation récente avec l’avocate médiatique Sarah Saldmann, insérant cet épisode de casting dans un récit plus large des coulisses de Dracula.

Réactions et portée de l’incident

Le témoignage de Luc Besson met en lumière la tension entre ambitions d’internationalisation et trajectoires nationales des acteurs. Pour le réalisateur, le retrait de Pierre Niney est une blessure professionnelle et humaine, d’autant plus sensible qu’il intervient à la veille d’un tournage de grande envergure.

Du côté des faits rapportés, il reste clair que le rôle de Jonathan a bien changé de titulaire à la dernière minute et qu’Ewens Abid a finalement assuré le personnage à l’écran. Les descriptions et les citations figurent dans L’histoire de Dracula et reflètent le point de vue de Luc Besson sur cet épisode.

Sans éléments publics supplémentaires émanant de Pierre Niney ou de ses représentants au sujet de cet incident, le récit de Besson constitue la version principale disponible. Quoi qu’il en soit, cet épisode vient s’ajouter aux anecdotes de production souvent présentes autour de films à gros budget et souligne la fragilité des engagements en fin de chaîne de production.

Le film Dracula, adapté du roman de Bram Stoker, demeure donc au centre de l’attention pour son ambition internationale, son budget de 45 millions d’euros, et désormais pour ces coulisses révélées par son réalisateur.

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