Lola Dubini révèle grossophobie et harcèlement après Danse avec les stars (2021) : plaintes, silence de TF1 et inégalités face aux attaques en ligne

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En 2021, Lola Dubini participait à la onzième saison de « Danse avec les stars ». Éliminée dès le deuxième prime, la comédienne, également connue pour son rôle dans « Demain nous appartient » sur TF1, se souvient d’un après-émission particulièrement éprouvant. Elle est revenue sur cette période ce lundi 19 octobre 2025 au micro d’Alexandra Roost, dans l’émission Boum Boum, évoquant des attaques grossophobes qui, selon elle, ont empiré après son passage dans le programme.

Un après-émission marqué par des attaques grossophobes

Dans l’émission, Lola Dubini a raconté des expériences quotidiennes lourdes de sens. « Quand je vais avec mes amis dans un fast-food, et qu’on commande des burgers et des salades, on me donne automatiquement le burger ! », a-t-elle relaté avec une pointe d’humour. Elle a vite repris un ton plus sérieux pour décrire l’onde de choc qu’elle a subie suite à l’annonce de sa participation à l’émission. « Je m’en suis pris plein la tête, dès l’annonce de ma participation à l’émission », a-t-elle déclaré.

La comédienne a ainsi souligné que la grossophobie n’était pas uniquement virtuelle ou anecdotique : elle se manifeste dans des attaques ciblées et répétées. Face à ces violences verbales, elle a indiqué s’être tournée vers la justice pour certaines publications et comportements qu’elle qualifie de raid grossophobe.

Des recours juridiques et le silence de TF1

Lola Dubini a précisé avoir porté plainte contre plusieurs personnes impliquées dans ce qu’elle décrit comme un raid. « J’ai porté plainte contre des gens qui ont mené un raid grossophobe, et sur les cinq, un seul m’a versé 300 euros », a-t-elle expliqué. Ce chiffre — 300 euros — illustre, selon elle, l’ampleur limitée des compensations matérielles obtenues face au préjudice moral subi.

Elle n’a pas manqué de pointer du doigt le manque de soutien institutionnel, en visant notamment TF1. D’après ses dires, la chaîne ne l’aurait pas soutenue malgré l’intensité des attaques. « C’est écœurant … Je m’en suis pris plein la tête, dès l’annonce de ma participation à l’émission », a-t-elle répété. Elle a ainsi laissé entendre que la prise en charge médiatique et la protection des participants peuvent être insuffisantes quand ces derniers sont victimes de harcèlement ciblé.

Inégalités de traitement entre hommes et femmes

Outre le manque de soutien, Lola Dubini a abordé une autre dimension qu’elle juge problématique : la différence de traitement entre hommes et femmes face à la grossophobie. Selon ses observations, les hommes seraient moins exposés aux mêmes critiques ou obtiendraient une réaction publique différente quand ils sont ciblés.

Elle a évoqué des cas médiatiques précis pour illustrer son propos. « Quand c’est arrivé à Nico Capone, tout le monde s’en est offusqué. J’ai trouvé ça un peu dégueulasse », a-t-elle rappelé, en référence au communiqué de TF1 appelant les internautes à cesser les comportements injurieux et à respecter les participants. En parallèle, elle a souligné que d’autres personnalités féminines, comme Valérie Damidot, « en ont pris plein la tête, et pourtant, personne n’a rien dit ». Ces exemples servent, pour la comédienne, à mettre en lumière une perception inégale des attaques selon le genre.

Dans son témoignage, Lola Dubini a également pointé le profil des auteurs d’une grande partie des injures. Elle a affirmé que beaucoup provenaient d’hommes, sans pour autant donner de statistiques chiffrées. Cette précision traduit son ressenti et la nature des messages reçus, sans que l’ampleur exacte du phénomène soit documentée dans l’émission.

Malgré la dureté des souvenirs, l’actrice a su garder une distance qui lui permet d’évoquer certains moments avec humour et lucidité. Son récit remet en lumière la vulnérabilité des personnalités publiques face aux réseaux et la complexité de la protection des artistes face aux attaques personnelles.

Ce témoignage public interroge aussi la responsabilité des médias et des chaînes dans la prévention et la réponse aux comportements grossophobes. Lola Dubini appelle, par ses propos, à une prise de conscience sur la manière dont les commentaires publics peuvent fragiliser durablement les personnes ciblées.

Society News

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