Lola Dewaere, visage incontournable de la télé : Astrid et Raphaëlle S6, nouveaux rôles et le traumatisme du suicide de son père, adoption refusée par Coluche

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France 2 lance ce vendredi 24 octobre 2025 la sixième saison d’Astrid et Raphaëlle, la série policière qui a imposé Sara Mortensen et Lola Dewaere comme un duo emblématique du petit écran. À 45 ans, la comédienne multiplie les projets : elle vient d’achever le tournage de la saison 2 de Cat’s Eyes, où elle incarne « une très vilaine personne, l’ennemie de la méchante jouée par Élodie Fontan », confiait-elle à Télé Star. Elle sera aussi à l’affiche de Je sais pas, une nouvelle série dramatique dans laquelle elle campe une mère dévastée par la disparition de sa fille. Lola Dewaere s’impose aujourd’hui comme l’un des visages les plus solides de la télévision française, mais son parcours porte la trace d’une enfance marquée par l’absence et la douleur familiale.

Ascension télévisuelle et rôles contrastés

Après des débuts réguliers au théâtre et à l’écran, Lola Dewaere a gagné une forte visibilité grâce à Astrid et Raphaëlle. La comédienne alterne désormais personnages sombres et figures plus lumineuses, preuve d’une palette interprétative affirmée. Les annonces récentes sur Cat’s Eyes et Je sais pas confirment sa présence continue dans des séries populaires et exigeantes.

Interrogée par la presse, elle a décrit son rôle dans Cat’s Eyes comme celui d’« une très vilaine personne », soulignant le contraste avec d’autres personnages qu’elle a déjà interprétés. Cette diversité de registres contribue à asseoir sa réputation et à nourrir l’intérêt du public pour ses prochains projets.

Une enfance marquée par le suicide de Patrick Dewaere

Lola Céleste Marie Bourdeaux est née le 4 décembre 1979 à Boulogne-Billancourt. Elle est la fille d’Élisabeth « Elsa » Malvina Chalier et de Patrick Dewaere, comédien majeur du cinéma français des années 1970, révélé dans Les Valseuses, Coup de tête et Série noire.

Le 12 juillet 1982, la trajectoire familiale bascule lorsque Patrick Dewaere met fin à ses jours dans sa maison à Paris, à 35 ans. Il utilise la carabine que lui avait offerte son ami Coluche, « pour qu’il se défoule sur des cibles en carton dans sa cave ». Lola n’avait alors que deux ans et demi.

Le drame est raconté par Lola elle‑même dans le documentaire Patrick Dewaere, mon héros, diffusé sur France 5. En voix off, elle s’adresse à son père : « Maman t’a appelé. Elle te disait qu’elle n’en pouvait plus de la drogue, de tout ça… Et tu as deviné pour elle et Coluche. »

Un ami de l’acteur rapporte une scène douloureuse : « Il lui a dit que la femme qu’il aimait était entre ses bras à lui et ‘pauvre con, arrête de téléphoner, tu nous fais chier’ ». Pour Lola, ces mots furent « la douleur de trop ». Dans le documentaire, elle relate encore : « Les mensonges, ton enfance, la violence de la vie… Tu as pris une carabine, tu t’es assis sur ton lit, face au miroir, tu as glissé le canon dans ta bouche. Tu t’es regardé une dernière fois. »

Quelques heures avant son geste, Patrick Dewaere faisait des essais pour le film Édith et Marcel de Claude Lelouch. Le réalisateur se souvient qu’il avait reçu un appel d’urgence et que l’acteur n’est jamais revenu.

Coluche, la tentative d’adoption et le refus familial

Dans les années qui suivent la mort de Patrick Dewaere, Lola est confiée à ses grands‑parents maternels, dans le Maine‑et‑Loire. Sa mère, Elsa Chalier, doit affronter des dettes laissées par l’acteur. Coluche, très proche du couple et profondément bouleversé par le drame, propose alors d’adopter la fillette.

Lola raconte cet épisode dans l’émission Café Picouly sur France 5 : « Tout à fait, il a eu mon grand‑père au téléphone parce que ma mère m’avait mise chez mes grands‑parents. Peut‑être deux ou trois semaines après, Michel appelle mon grand‑père et lui dit : ‘Je voudrais adopter Lola. Je devais être son parrain, elle devait se faire baptiser, donc c’est à moi de l’élever’. »

La réponse fut nette : « Mon grand‑père a refusé. Il ne fallait pas toucher à Lola. » Ce refus tenait à la douleur et à la colère de la famille, mais aussi à la volonté de protéger l’enfant d’un environnement devenu tumultueux. Le geste de Coluche, même motivé par la loyauté, resta entaché par le fait qu’il avait offert l’arme utilisée dans le drame. La famille de Patrick Dewaere ne l’a jamais totalement pardonné pour ce lien.

Aujourd’hui, Lola Dewaere porte la double empreinte de sa filiation et de son parcours professionnel. Sa carrière ne cesse de s’intensifier, tandis que ses témoignages publics sur le passé contribuent à éclairer une histoire familiale qui a marqué plusieurs générations du cinéma français.

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