Ce jeudi 18 décembre 2025, Léa Salamé a quitté le plateau du 20 heures de France 2 pour les vacances de fin d’année. Face aux téléspectateurs, la journaliste a transmis le relais à son collègue Jean-Baptiste Marteau et annoncé son retour à l’antenne en 2026 : « Je vous retrouve après les fêtes que je vous souhaite très belles. Et je vous remercie aussi pour votre accueil chaleureux depuis un peu plus de trois mois dans ce journal. » Ces mots, prononcés en clôture du dernier journal de l’année, ont rapidement suscité de vives réactions.
Un dernier JT suivi et commenté
La séquence a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Un message partagé rappelle : « Pour son dernier #JT20H de l’année, @LeaSalame remercie les téléspectateurs pour leur ‘accueille chaleureux depuis un peu plus de 3 mois dans ce Journal’ ➡️ @jbmarteau pour @le20hfrancetele pendant les fêtes de fin d’année pic.twitter.com/YLywwXPtOQ ». Le contenu du tweet illustre l’attention portée à chaque intervention depuis la prise de poste.
Arrivée en septembre dernier pour succéder à Anne‑Sophie Lapix, Léa Salamé, 46 ans, a pris les commandes d’un journal de référence. Ce passage de témoin était attendu comme un nouveau chapitre professionnel pour la journaliste, déjà connue du public et compagne de Raphaël Glucksmann.
Des erreurs en direct qui pèsent
Mais ces premiers mois n’ont pas été exempts d’incidents. Plusieurs séquences en direct ont donné lieu à des critiques et à des réactions virulentes. La journaliste a été critiquée pour une question jugée trop personnelle posée à Marion Cotillard, pour des confusions de noms lors de journaux en direct et pour des erreurs d’identité entre personnalités politiques.
Ces maladresses ont alimenté une partie des commentaires, sur les plateaux comme sur les réseaux. Certaines erreurs, lorsqu’elles touchent à des sujets sensibles, ont particulièrement heurté une partie du public et provoqué un débat sur la préparation et la gestion du journal en direct.
Une période difficile, mais pas de renoncement
Selon des informations du Parisien, ces épisodes ont pesé sur le moral de la journaliste. Le quotidien rapporte qu’elle aurait confié à ses proches, pendant les vacances de la Toussaint : « C’est dur. Je paye pour plein de choses qui me dépassent. Faut juste que je tienne. »
Dans le même temps, la direction de l’information de France Télévisions est officiellement restée solidaire. Alexandre Kara, le patron de l’information du service public, a souligné que Léa Salamé était arrivée « extrêmement humble » et qu’elle avait envisagé ses débuts comme un temps d’observation. Il a par ailleurs rappelé que, contrairement à d’autres, elle est restée présente sur les réseaux sociaux et qu’elle subit donc davantage l’examen des détracteurs.
« Les attaques la blessent quarante‑huit heures puis elle repart au combat avec une puissante force intérieure. Elle ne lâche rien car elle veut réussir », a déclaré Alexandre Kara lors d’une interview accordée au Parisien. Ces propos traduisent un soutien interne affirmé et une confiance dans la capacité de la présentatrice à surmonter cette période.
Un poste sous haute tension
La présentation du JT à une grande chaîne publique expose chaque geste à la critique. Le rôle combine exigeance éditoriale et performance en direct, deux dimensions qui deviennent rapidement visibles lorsque des erreurs surviennent. Pour Léa Salamé, la rentrée de septembre a signifié une montée en puissance de l’attention médiatique et une visibilité accrue de ses prestations.
Alors que la journaliste s’absente pour les fêtes, les observateurs et les opiniateurs continueront de scruter ses prochaines apparitions. France 2 a choisi Jean‑Baptiste Marteau pour assurer l’antenne pendant la période de fêtes. Léa Salamé, elle, a promis de revenir en 2026, déterminée à poursuivre sa mission au JT malgré la pression accrue.
