Le 1er septembre, Léa Salamé a pris place sur le fauteuil du journal télévisé de 20 heures de France 2, pour la quatrième édition de sa semaine aux commandes. La journaliste de 45 ans, également connue comme la compagne de Raphaël Glucksmann, a reçu un cocktail d’invités mêlant politique et divertissement, offrant un plateau contrasté et quelques moments de légèreté en direct.
Politique et ambiance tendue en ouverture
La première partie du journal a donné la parole à un invité politique de premier plan. Alors que la pression politique se concentre sur une échéance annoncée au 8 septembre, le Premier ministre a assuré que « une dissolution de l’Assemblée nationale ne résoudrait absolument rien ». Cette déclaration a pris place dans un contexte de tensions gouvernementales, sans que l’émission n’entre dans de plus amples détails sur les hypothèses évoquées par l’opposition.
Le passage de ce responsable a donné le ton sérieux de la première partie du 20 heures, marquant la volonté de la rédaction d’aborder l’actualité brûlante du moment avant de laisser place aux sujets culturels.
Artus, bouquets et chocolats : un échange complice
La deuxième partie du journal a changé radicalement d’atmosphère avec l’arrivée d’Artus, présenté par la rédaction comme « l’un des comédiens les plus populaires ». L’humoriste, âgé de 38 ans et natif du Chesnay, était invité pour évoquer ce qu’il a qualifié « du plus grand défi de sa carrière »: remplir La Défense Arena à Paris, les 27 et 28 mars 2026, une ambition notée comme une première pour un humoriste.
Artus n’est pas arrivé les mains vides. Il a offert à Léa Salamé un énorme bouquet de fleurs et une boîte de chocolats, geste qu’il a présenté comme une manière de « féliciter » la journaliste pour son installation au 20 heures. En plaisantant sur le contenu des douceurs, il a lancé : « Il y en a avec de la liqueur dedans, je sais que… ». Léa Salamé l’a interrompu sur le ton de la rigueur professionnelle : « Non, non, on est au 20h. »
Ce clin d’œil, à la fois léger et complice, a détendu l’atmosphère. Il rappelle aussi la porosité fréquente entre informations et instants de divertissement qui caractérise les journaux télévisés en prime time.
Retour sur une séquence qui avait fait réagir
Le cadeau d’Artus faisait écho à une précédente intervention de l’humoriste dans l’émission de Léa Salamé, Quelle époque !, diffusée le 27 avril 2024. À l’époque, Artus venait promouvoir son film Un p’tit truc en plus et avait évoqué sa méthode pour « se blinder contre les angoisses ». Il avait déclaré : « Je fais plein de petits trucs en plus, et ça va beaucoup mieux. J’ai arrêté de boire, j’ai arrêté de fumer… »
La réponse de la présentatrice, mi-naïve mi-taquine, avait immédiatement suscité une réaction sur les réseaux sociaux : « Enfin, vous n’êtes plus angoissé, mais vous êtes chiant. » La formule avait déclenché des débats, tant sur le ton que sur la représentation de l’abstinence. Artus avait répondu du tac au tac, défendant son choix : « C’est très français ça. Dès qu’on arrête de boire, on devient chiant. Alors que c’est bien en fait de ne pas boire d’alcool forcément. »
Un extrait de cette séquence avait été partagé sur Twitter avec la légende annonçant la présence d’Artus au Théâtre Édouard VII à partir du 26 septembre avec son nouveau spectacle, indiquant que l’humoriste multiplie les rendez-vous publics entre cinéma, scène et médias.
Entre sérieux et légèreté, une fenêtre sur l’actualité people
La soirée du 1er septembre sur France 2 a ainsi illustré la capacité d’un journal télévisé à passer de la gravité politique à des instants plus légers, sans rupture franche. D’un côté, une déclaration gouvernementale sur une possible issue politique programmée le 8 septembre ; de l’autre, un artiste populaire qui prépare des étapes majeures de sa carrière et ne manque pas de créer des moments de complicité en plateau.
Pour les téléspectateurs, ces variations offrent un spectre large d’émotions : information, débat, et détente. Et pour Léa Salamé, l’installation au 20 heures continue de générer des échanges médiatiques, parfois vifs, parfois amusants, mais toujours suivis.
