Depuis la rentrée, Léa Salamé a pris la suite d’Anne‑Sophie Lapix aux commandes du journal télévisé de France 2. L’animatrice, âgée de 45 ans, a été présentée comme la nouvelle figure du 20 heures. Mais plusieurs incidents et une érosion des audiences ont rapidement nourri les critiques à son égard.
Des débuts accrocheurs mais entachés d’incidents
Après de longues années de règne d’Anne‑Sophie Lapix, la passation a été scrutée. Si Léa Salamé bénéficie d’une notoriété importante, la période d’installation n’a pas été exempte de couacs: des polémiques liées à la CGT, une question jugée intime adressée à Marion Cotillard et une confusion — rapportée dans certains comptes rendus — entre « Henri Gaino » et Claude Guéant ont alimenté les commentaires.
Ces épisodes, relayés sur les réseaux sociaux, ont contribué à une image moins lisse que celle espérée par les responsables éditoriaux. À cela s’ajoutent des chiffres d’audience en baisse, signalés par des observateurs, qui renforcent la pression médiatique sur la présentatrice.
Une extincti on de voix au 20 heures : malaise et moqueries
Le mercredi 8 octobre 2025, Léa Salamé a vécu un nouvel épisode délicat en direct : elle souffrait d’une extinction de voix. Au fil du journal, sa voix se faisait plus fragile et certains passages ont donné l’impression que parler devenait difficile.
Sur X (anciennement Twitter), les internautes ont réagi rapidement, entre moquerie et empathie. « Première question de Léa Salamé sans voix sur France 2 face à Sébastien Lecornu : ‘Sébastien Lecornu, avez‑vous de l’Homéovox ? C’est urgent' », a plaisanté un utilisateur. « Donnez du miel à Léa Salamé par pitié », a demandé un autre. Un troisième a écrit : « J’ai envie d’apporter du miel à Léa Salamé qui présente courageusement son journal avec la voix qui s’enfuit. Pas facile. »
Mais les réactions ont aussi été plus sévères. Plusieurs messages ont fustigé le choix de la chaîne de ne pas remplacer la présentatrice ou ont interprété l’incident comme un manque de respect pour les téléspectateurs. Parmi les commentaires cités : « Extinction de voix de Léa Salamé le soir où elle reçoit Sébastien Lecornu, c’est la loose, quand ça veut pas » et « Non mais elle se présente au 20h avec une extinction de voix quel mépris pour les téléspectateurs elle est vraiment affreuse elle ».
Excuses publiques et tentative d’apaisement
À la fin du journal, visiblement gênée par son incapacité à trouver sa voix, Léa Salamé a présenté ses excuses aux téléspectateurs. « Pardon pour la voix, j’espère que ce sera mieux demain », a‑t‑elle déclaré pour conclure l’édition.
La chaîne et plusieurs comptes relayant l’émission ont également partagé cette séquence en ligne. Un message publié en fin de #JT20H, mentionnant @LeaSalame et accompagnant la capture de la séquence, a circulé sous la forme suivante :
En fin de #JT20H , @LeaSalame s’excuse auprès des téléspectateurs pour son extinction de voix : « J’espère que ce sera mieux demain » #France2 pic.twitter.com/GI8shwnaML
Cette sortie a reçu des réponses contrastées : compassion pour certaines personnes, irritation ou moquerie pour d’autres.
Contexte et contraintes du direct
Le direct reste un exercice exigeant, soumis aux aléas de la santé ou aux imprévus. Les critiques qui surgissent quand une figure médiatique commet des erreurs révèlent aussi l’attention très forte des internautes aux moindres détails.
Léa Salamé, tout en assumant une fonction exposée, fait face à la double contrainte d’imposer sa marque personnelle et de répondre aux attentes d’un public habitué à un journal incarné par sa prédécesseure. Les incidents cumulés et la baisse d’audience observée par certains spécialistes amènent la rédaction à surveiller de près la période d’adaptation.
Sans vouloir spéculer sur les décisions futures de France 2, l’épisode de l’extinction de voix illustre la fragilité du direct et la vitesse à laquelle une séquence se propage et alimente le débat public. Pour l’animatrice, il s’agit désormais de stabiliser son style et de retrouver la sérénité attendue au poste, tandis que la chaîne continue d’évaluer la réception du public.
