Sous le feu des critiques depuis environ deux mois, Léa Salamé a repris du service cette semaine malgré une actualité médiatique agitée. Après une semaine de congés, la journaliste est revenue ce jeudi au 20 heures de France 2, mais son retour a été marqué par une saignée d’audience notable.
Selon les chiffres mentionnés, plus de 550 000 téléspectateurs se sont éclipsés vers la concurrence, comparaison faite avec le journal présenté une semaine plus tôt par Jean-Baptiste Marteau, son joker. Ce recul rappelle les polémiques qui ont entouré sa personne ces dernières semaines et souligne la fragilité du présentateur vedette du 20 heures, même si ces éléments ne rendent pas compte de l’ensemble du contexte éditorial.
Une piqûre de rappel sur les audiences
Le constat est simple : la case du 20 heures, où Léa Salamé officie, a connu des jours plus favorables. Le remplacement par Jean-Baptiste Marteau la semaine précédente avait permis d’établir une comparaison nette. La perte de plus d’un demi-million de téléspectateurs illustre la volatilité des audiences télévisuelles et l’impact des polémiques personnelles sur les chiffres.
Il convient de rappeler que les audiences peuvent varier pour de nombreuses raisons, notamment la concurrence sur la même tranche horaire, l’actualité du jour, ou encore des phénomènes événementiels. Ici, le recul constaté a toutefois servi de signal aux observateurs et a relancé les discussions autour de la situation médiatique de la journaliste.
De la raillerie à l’interview : Jean‑Paul Rouve et Léa Salamé
La semaine a aussi été marquée par une échange d’apparence bon enfant entre Léa Salamé et Jean‑Paul Rouve. Invité de Canal+ pour promouvoir sa nouvelle mise en scène de Le bourgeois gentilhomme au théâtre Antoine, l’acteur s’est permis une pique à propos d’une interview très commentée, celle de Marion Cotillard.
Interrogé sur le sixième opus en préparation des Tuche, Jean‑Paul Rouve a répondu, en plaisantant : « Si tu étais Léa Salamé, peut‑être que j’aurais répondu… Mais malheureusement, non ! » Cette formule, relayée dans les émissions de la semaine, a fait sourire et relancé l’attention médiatique autour de la journaliste.
Ironie du calendrier, c’est justement Léa Salamé qui va recevoir Jean‑Paul Rouve sur le plateau de Quelle époque ce samedi 1er novembre. Elle animera l’entretien aux côtés d’Eleonora Galasso, toujours dans le cadre de la promotion de la pièce au théâtre Antoine. Le comédien répondra donc aux questions de celle qu’il avait taquinée, quelques heures plus tôt.
Ce face‑à‑face suscite une certaine curiosité : le public regardera‑t‑il l’épisode sous l’angle du règlement de comptes léger, ou se focalisera‑t‑il sur la promotion théâtrale ? Le choix éditorial de proposer cet entretien est, en tout cas, un symbole de la porosité entre actualité people et promotion culturelle.
Une émission du samedi portée par des invités variés
La programmation de Quelle époque ce samedi ne se limite pas à Jean‑Paul Rouve et Eleonora Galasso. Le plateau accueillera également Manu Payet, venu présenter son nouveau spectacle Emmanuel 2, actuellement en tournée. Côté politique, Xavier Bertrand, président de la région Hauts‑de‑France, est invité pour évoquer son livre Rien n’est jamais écrit, publié aux éditions Robert Laffont.
L’historien et philosophe Franz‑Olivier Giesbert participera à son tour à l’émission pour promouvoir Voyage dans la France d’avant, aux éditions Gallimard. Le comique Haroun présentera quant à lui son nouveau spectacle au théâtre du 13e art. Enfin, Alexandre Jacquier, candidat à l’élection de Mister Univers 2025, conclura la programmation.
Ces choix d’invités confirment la stratégie du talk : mêler culture, politique et divertissement pour séduire un large public. Dans ce registre, Quelle époque semble tirer son épingle du jeu, alors même que le 20 heures subit des remous.
Reste à voir si ces rendez‑vous du week‑end permettront à Léa Salamé de redorer son image ou simplement d’apaiser, le temps d’une émission, la tempête médiatique qui l’entoure depuis plusieurs semaines.


