Ce lundi 1er septembre 2025, Léa Salamé, 45 ans, a officiellement pris les commandes du journal télévisé de 20 heures sur France 2, succédant à Anne‑Sophie Lapix après plusieurs années à la tête de l’édition. Sa première soirée n’a pas provoqué d’embellie spectaculaire, mais a offert des audiences globalement stables par rapport à la rentrée précédente.
Des débuts mesurés pour la nouvelle présentatrice
Selon Toute la télé, la compagne de Raphaël Glucksmann a rassemblé pour sa première édition 4,02 et 3,74 millions de téléspectateurs, ce qui représente respectivement 21,1 % et 18,9 % de part d’audience sur l’ensemble du public. Ces chiffres apparaissent honorables et proches de ceux d’Anne‑Sophie Lapix, qui avait attiré début septembre l’an dernier environ 3,7 millions de spectateurs.
Ces premiers résultats montrent une continuité plutôt qu’un effet coup de projecteur. La succession à la tête d’un grand journal national est délicate et suscite à la fois curiosité et comparaison avec la précédente titulaire.
Une deuxième édition marquée par l’actualité chaude
Le mardi suivant, Léa Salamé retrouvait l’antenne et a traité d’affaires lourdes et variées. L’édition a d’abord couvert l’attaque au couteau survenue à Marseille, puis a basculé sur une tornade d’une intensité exceptionnelle ayant frappé le Morbihan.
Le journal a ensuite diffusé un reportage sur le trafic d’ordonnances et le marché lucratif des médicaments contre l’obésité, avant d’enchaîner avec un grand format sur les mineurs délinquants. L’émission s’est conclue par l’intervention de Gérard Larcher, président du Sénat.
Toujours d’après Toute la télé, la première partie du 20 heures de Léa Salamé a attiré 3,68 millions de téléspectateurs, soit 19,6 % de part de marché chez les quatre ans et plus. Sur l’ensemble de l’audience, l’édition aurait réuni 3,61 millions de fidèles, correspondant à 19 % de part de marché.
Ces scores ont toutefois été nettement inférieurs à ceux de la concurrente TF1 : Gilles Boulleau, cité dans les chiffres rapportés, aurait réuni 5,46 millions de téléspectateurs sur la même tranche.
Réactions du public et premières critiques
Après seulement deux éditions, certains médias comme Frontières ou Destination Télé relèvent une perte de plus de 300 000 téléspectateurs en l’espace de 24 heures. Ce recul a alimenté des commentaires sur les réseaux sociaux, où plusieurs internautes ont exprimé leur déception.
Sur la plateforme X, des messages cités rapportent des avis contrastés : « C’était sûr qu’il y aurait une curiosité. Que tout le monde ne soit pas resté le lendemain, c’est normal et logique », écrit un internaute. D’autres sont plus sévères, avec des formules comme « Énorme bide en vue » ou « Et ce n’est qu’un début… ».
Ces réactions montrent que, au-delà des chiffres, la nomination de Léa Salamé suscite un débat d’opinion. Une partie du public semble opter pour la prudence, invoquant l’effet curiosité initial, tandis qu’une autre y voit un rejet personnel. Il est difficile à ce stade de départager ce qui relève de l’évaluation journalistique et ce qui relève d’un jugement sur la personne.
À moyen terme, une affaire d’ajustement d’audience
La succession d’une journaliste installée par une nouvelle figure emblématique implique souvent une période d’ajustement. Les premières éditions permettent de mesurer la curiosité, la fidélité et les marges de progression dans les choix rédactionnels et la présentation.
Reste à observer l’évolution des audiences dans les prochaines semaines et la capacité de la présentatrice à stabiliser ou reconquérir un public face à une concurrence toujours vive. Les chiffres cités offrent déjà un premier état des lieux : une rentrée marquée par une audience correcte mais en retrait par rapport aux performances concurrentes, et par des réactions publiques partagées.
Affaire à suivre, sans tirer de conclusions hâtives sur l’avenir du 20 heures de France 2 sous la houlette de Léa Salamé.