Laurent Ruquier fustige le retour d’Intervilles sur France 2 et critique Nagui, Bruno Guillon et le public invisible, jugeant le show vexant

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Sur RTL, Laurent Ruquier n’a pas caché sa déception après le retour d’Intervilles sur France 2 cet été. Lors de la rentrée des Grosses Têtes, l’animateur a exprimé, sans détour, un avis tranché sur la nouvelle formule présentée par Nagui et Bruno Guillon, accompagnés des anciennes Miss France Camille Cerf et Valérie Bègue, avec Yoann Riou en arbitre. Ses critiques ont été formulées en présence de Yoann Riou, chroniqueur invité ce jour-là, ce qui a rendu l’échange d’autant plus vif.

Une pique très commentée sur le plateau

Le ton est donné dès les premières phrases. Le journaliste, qui a officié en tant qu’enquêteur dans Mask Singer ces deux dernières saisons, confie avoir regardé la nouvelle version d’Intervilles. Puis il lâche cette sentence qui a fait rire l’assemblée : « C’est quand même pas mal ‘Intervilles’, c’est la première émission où il y a plus d’animateurs pour animer qu’il n’y a de téléspectateurs ». La remarque a provoqué l’hilarité des chroniqueurs présents, parmi lesquels Adil Rami, Caroline Diament et Michèle Bernier.

Yoann Riou, visiblement amusé, a tenté de répondre à la critique en donnant une autre image des coulisses : « On était 500 personnes pour préparer l’émission ». Cette précision n’a cependant pas fait plier Laurent Ruquier, qui a enchaîné sur l’aspect visuel du public : « En revanche, quand on regarde à l’écran, il y a personne dans le public ».

Public invisible et chiffres divergents

Sur ce point, un autre chiffre a été avancé : « Il y avait entre 1500 et 2000 à chaque fois ». La provenance exacte de ce décompte n’a pas été précisée en direct, mais il a été évoqué pour nuancer l’impression de Ruquier. Le présentateur a néanmoins persisté : « On ne les voit pas c’est terrible ! Je vous jure, j’ai regardé et j’ai trouvé ça vexant franchement ». Sa critique porte moins sur l’affluence que sur la manière dont elle est rendue visible à l’antenne.

Au-delà des chiffres, la discussion a mis en lumière une critique plus large sur la construction de l’émission. Selon Laurent Ruquier, la multiplication des visages à l’animation nuit à la liberté des intervenants : « Il faut leur dire : vous, vous n’êtes rigolo que si on vous laisse parler, que si vous avez un peu d’espace pour dire vos conneries et là… Ils ont mis sept ou huit animateurs, il y a deux Miss, Nagui, Guillon, je ne sais pas combien ils sont maintenant… »

Yoann Riou a tenté de défendre sa place et sa fonction : « C’était important parce qu’il fallait des coachs pour les équipes », a-t-il expliqué. Mais Ruquier a conclut son point avec une dernière pique : « Résultat, personne ne parle ! »

Ces échanges mettent en évidence la tension entre forme et fond : comment partager l’antenne quand plusieurs animateurs et personnalités sont mobilisés ? Et quelle place reste-t-il pour l’oralité décalée qui fait souvent le sel des émissions populaires ?

Une prise de parole assumée, au risque de la controverse

La critique de Laurent Ruquier, émise sur les ondes de l’émission la plus écoutée de la matinale, vise clairement le choix éditorial de la nouvelle mouture d’Intervilles. Elle interroge la manière dont on met en scène le public et dont on répartit les interventions entre les différents animateurs et coachs.

Il est important de noter que les chiffres avancés au cours de l’échange — « 500 personnes pour préparer l’émission » d’un côté et « entre 1500 et 2000 » d’un autre — ont servi d’arguments contradictoires, sans qu’un décompte officiel n’ait été produit en direct. Les auditeurs sont donc restés sur une impression mêlée d’amusement et de perplexité.

Sur le plateau, la dynamique a pris la forme d’une joute verbale bon enfant, mais révélatrice des débats actuels sur la télévision de divertissement : comment concilier spectacle, ambiance de foule et efficacité comique quand les rôles sont nombreux ?

Laurent Ruquier a fait le choix d’affirmer son point de vue et de défendre l’espace d’expression de son chroniqueur. À l’antenne, la répartie tourne autant autour de l’esthétique de l’émission que de la place laissée aux personnalités. Reste que, pour les téléspectateurs, l’essentiel sera sans doute dans la capacité d’Intervilles à trouver un équilibre entre star-up de l’animation et visibilité du public.

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