Le 9 septembre 2025, Laurent Gerra a consacré une partie de son billet humoristique sur RTL à Patrick Bruel. Quelques heures après le désaveu de François Bayrou à l’Assemblée nationale, l’imitateur a tourné en dérision ce qu’il a présenté comme l’un des « gros perdants » de la semaine : le chanteur de « Casser la voix », désormais homme d’affaires.
Une reconversion médiatique sous le feu des critiques
Cet été, Patrick Bruel, 66 ans, n’a pas sorti d’album mais ouvert un hôtel. Déjà impliqué dans la production d’huile d’olive et de vin, l’artiste a lancé L’Isle de Leos et en assure la promotion depuis plusieurs mois.
Après une première saison d’exploitation, l’établissement fait l’objet de retours très négatifs en ligne. Selon la presse, les commentaires d’internautes dénoncent notamment un « service interminable », des « chambres inachevées » et des « nuisances sonores ». Ces critiques ont fourni matière au sketch de Laurent Gerra, qui a imaginé la réaction embarrassée du propriétaire en pleine saison.
La pique de Laurent Gerra
Reprenant la voix de Patrick Bruel à la radio, Laurent Gerra a plaisanté sur les aménagements du lieu. Il a déclaré : « Comme j’ai vu que les baignades dans la Seine ont fait un carton cet été à Paris, j’ai aménagé un espace baignade qui passe dans le jardin de l’hôtel. Ce que j’ignorais, c’est que la station d’épuration du village relâche ses eaux usées dans la rivière… »
La satire de Gerra s’appuie sur des images crues pour accentuer l’effet comique. Il raconte qu’un client, persuadé d’être tombé sur un « bain de boue détox », s’y est roulé et a développé des boutons avant de publier son mécontentement sur Internet : « J’ai un client qui a cru que c’était un bain de boue détox, il a été se rouler dedans, il a eu des boutons partout sur le corps et a été le dire sur Internet », a ironisé l’imitateur.
Autre scène inventée par l’humoriste : une cliente surprise de sa baignade. Toujours selon la mise en scène de Gerra, en raison de « libertins installés à 100 mètres de l’hôtel », cette baigneuse se serait retrouvée « avec un préservatif sur le nez » en barbotant. Furieuse, elle aurait alors publié « merci Patrick Bruel ! » sur la Toile en signe d’ironie.
Entre satire et réalité
Dans son billet, Laurent Gerra joue sur la proximité entre actualité politique, faits divers et vie privée des personnalités. La séquence est clairement satirique : elle met en scène des situations exagérées pour moquer l’homme médiatique et ses nouvelles activités commerciales. Il convient de distinguer les railleries de Gerra des éléments vérifiables concernant l’hôtel.
Les informations sur les commentaires négatifs cités par la presse relèvent d’un constat public : des avis en ligne existent et pointent des problèmes de service et de nuisances. En revanche, les anecdotes grotesques servies par l’imitateur doivent être lues comme des pastiches, destinés à provoquer le rire plutôt qu’à rapporter des faits établis.
Bruel, qui multiplie les projets hors-scène — vin, huile d’olive, et désormais hôtellerie — se trouve au croisement de la carrière artistique et de l’entrepreneuriat. Ce basculement alimente l’attention médiatique et, par ricochet, les chroniques satiriques comme celle de Gerra.
Réactions et diffusion
La séquence a été relayée par les médias et suscite des échos sur les réseaux. Une publication partagée via Instagram a notamment contribué à la diffusion de l’affaire dans la sphère people. Les interprétations vont de l’amusement à la critique, certains estimant que les attaques relèvent du simple divertissement, d’autres pointant le risque de mêler vie privée et image commerciale d’une personnalité.
Pour l’heure, aucune réaction publique et circonstanciée de Patrick Bruel n’a été rapportée dans les éléments que rapporte la presse. La situation illustre à la fois la vulnérabilité des nouvelles entreprises face aux avis en ligne et la façon dont la notoriété transforme chaque faux pas en matière à moquerie.
Qu’on y voie une succession de critiques légitimes ou une cible commode pour l’humour, la combinaison d’une ouverture hôtelière cet été et d’une satire radiophonique ce 9 septembre 2025 montre combien les activités extra‑artistiques des célébrités peuvent rapidement devenir sujet d’attention et de commentaires publics.