Laurence Boccolini a rompu le silence sur son éviction surprise des Enfants de la télé, une décision qui l’a profondément affectée. L’animatrice, qui préparait son retour sur le plateau, a découvert qu’elle était remplacée par Faustine Bollaert… en lisant la presse. Après une période de discrétion, la sexagénaire est revenue publiquement sur cet épisode lors d’une interview accordée à Jordan de Luxe, diffusée dans le dernier numéro du Jet de Luxe.
Une annonce apprise par la presse
Dans cet entretien, Laurence Boccolini raconte sa stupéfaction. « Je n’ai pas compris », confie-t-elle d’emblée. Selon ses déclarations, la dernière émission de la saison s’était bien déroulée et un rendez-vous avait été fixé au 31 août pour le tournage de la première émission de la rentrée. C’est à ce moment-là, affirme-t-elle, qu’elle a découvert qu’on ne souhaitait plus sa présence.
« Il fallait alors que je fasse signer mon nouveau contrat, et au moment où j’ai voulu le faire signer personne ne m’a répondu », relate l’animatrice. Elle ajoute : « On m’a alors dit ‘qu’on voulait une nouvelle incarnation’, pour ne pas dire que j’étais remplacée ! Et personne ne m’a expliqué pourquoi, alors que les audiences étaient bonnes et qu’il n’y avait aucun problème ».
La formulation souligne son incompréhension face à une décision prise sans explication formelle, alors que la performance de l’émission, selon elle, ne laissait pas présager une telle décision.
Conséquences financières et projet réduits
L’éviction a eu des répercussions immédiates sur ses revenus. Laurence Boccolini affirme avoir perdu « 100 % de son chiffre d’affaires » après la fin de sa collaboration sur Les Enfants de la télé. « J’ai une minuscule société de production, je n’ai plus une facture qui rentre depuis le mois de mai », explique-t-elle. « C’est un vide intersidéral. Je ne travaille pas. »
Malgré cette situation, sa collaboration avec France Télévisions ne serait pas totalement rompue : l’animatrice devrait revenir sur l’antenne dès janvier prochain pour animer Mot de passe. Le cachet associé à cette émission est, selon ses propos, de 400 euros seulement. Elle explique avoir accepté ce projet parce qu’elle comptait sur Les Enfants de la télé et considérait que l’émission n’était « pas importante » pour ses finances. Depuis son éviction, elle regrette qu’ »avec cette éviction, je ne coûte plus rien à personne ».
Ces déclarations traduisent une amertume profonde et un sentiment d’injustice, mais aussi la réalité économique d’une animatrice dont l’activité principale a été brusquement interrompue.
Un silence relatif et une prise de parole mesurée
Jusqu’à cette interview, Laurence Boccolini était restée relativement discrète publiquement sur le sujet. L’annonce de son remplacement par Faustine Bollaert, figure reconnue du paysage audiovisuel, a été vécue comme un coup dur, d’autant que l’information lui est apparue par les médias plutôt que par ses interlocuteurs professionnels.
L’animatrice a utilisé cette prise de parole pour exprimer sa peine et exiger des explications, sans pour autant détailler d’éventuelles démarches juridiques ou contractuelles. Elle souligne surtout le contraste entre la forme de l’annonce et le travail accompli précédemment.
Une publication partagée via Instagram
Parallèlement à ses déclarations à la radio, une publication liée à cet épisode a circulé via Instagram, selon les éléments disponibles. Le contenu exact de ce post n’est pas détaillé ici, mais sa mention indique que la question a également pris une dimension publique sur les réseaux sociaux.
Laurence Boccolini, connue pour sa longévité à la télévision et son ton direct, semble vouloir faire valoir publiquement sa version des faits. Si elle affiche déception et colère, elle évoque aussi une reprise d’activité prochaine, même si celle-ci est pour l’instant annoncée à un tarif modeste.
Les éléments fournis par l’animatrice lors de l’émission de Jordan de Luxe dressent le portrait d’une rupture professionnelle mal expliquée et ressentie comme une injustice. À défaut d’éclaircissements détaillés de la part des responsables de la production, son témoignage laisse apparaître une rupture nette entre une actrice historique du PAF et la direction éditoriale d’une émission qui a choisi une autre voie pour la rentrée.


