Fatiguée des jugements et des étiquettes, Laurence Boccolini a repris la parole pour évoquer frontalement un sujet qui la suit depuis des années : son poids. Dans une interview accordée au média Les Lueurs, l’animatrice a raconté avoir atteint, selon ses mots, « à (s)on pic » un poids de 165 kilos, une période qu’elle situe en partie entre ses passages à l’antenne pour Le Maillon et Money Drop, ce dernier diffusé environ dix ans après le premier.
Un poids public et une décision personnelle
Dans cet entretien, Laurence Boccolini explique que sa prise de poids n’a pas seulement été une affaire de santé ou d’esthétique, mais aussi une interaction avec le public. « Les gens m’aimaient comme ça, ils se reconnaissaient en moi, j’étais aimée parce que je montrais une image qui était différente. On disait : ‘Enfin, elle nous ressemble’ », confie-t-elle.
Elle affirme avoir conservé cette apparence en grande partie par attachement à ce regard bienveillant : « C’est comme si je voulais leur faire plaisir en disant ‘oui, je ne suis pas bien dans ma peau, mais vous m’aimez comme ça donc je vais continuer à être pas bien dans ma peau’. » Ces mots traduisent le conflit entre image publique et bien-être personnel que l’animatrice décrit sans détour.
Des déclarations déjà formulées en 2023
Ce n’est pas la première fois que Laurence Boccolini aborde la question de sa corpulence dans les médias. En 2023, sur le plateau de Jordan de Luxe, elle avait tenu un discours nuancé sur sa représentation médiatique. « Je ne me suis jamais considérée comme la représentante des rondes. Jamais. J’en ai parlé quand on m’a demandée d’en parler mais vous ne trouverez jamais une interview de moi disant ‘je représente les rondes à la télé’ », avait-elle déclaré.
Elle avait ajouté : « Je n’ai jamais prôné le fait d’être très forte. J’ai toujours dit que je n’assumais pas mon corps. » Face aux commentaires haineux sur les réseaux sociaux, elle avait également répliqué : « Aux haters qui m’écrivent sur les réseaux des choses telles que ‘elle a maigri, elle a l’air malade donc les gens vont moins l’aimer’ je leur réponds ce ne sont pas mes bourrelets qui ont du talent. »
Lors de ces mêmes échanges, elle a précisé avoir refusé à plusieurs reprises d’être l’égérie de marques pour rondes ou de marques de régime, insistant sur le fait que chacune doit pouvoir choisir son rapport au corps. « Les filles qui l’assument, tant mieux pour elles. L’important, c’est d’être bien avec ce qu’on fait, bien dans sa peau et dans sa tête », avait-elle conclu.
Image publique, intimité et réseaux sociaux
Laurence Boccolini a par ailleurs partagé du contenu sur Instagram, évoquant son ressenti et sa relation au corps sous l’œil du public. Ses déclarations récentes confirment une ligne constante : elle refuse d’endosser une étiquette qui ne correspondrait pas entièrement à son intime conviction, tout en reconnaissant l’importance du lien affectif établi avec une partie de son audience.
En filigrane, ses propos posent la question de la pression exercée sur les personnalités publiques, entre attentes du public, injonctions médiatiques et choix personnels. L’animatrice met en avant une position claire : la priorité doit rester le bien-être intérieur, même si la visibilité publique rend ce choix plus complexe.
Sans chercher à porter de jugement, Laurence Boccolini a choisi de remettre les pendules à l’heure en s’exprimant directement sur un épisode de sa vie largement commenté. Ses propos, tenus dans Les Lueurs et déjà énoncés lors de précédentes interventions, illustrent la difficulté de conjuguer image publique et harmonie personnelle.


