Ce 8 septembre, M6 diffusera le troisième épisode de la vingtième saison de L’amour est dans le pré, présenté par Karine Le Marchand. L’émission revient sur la suite des speed-datings et l’arrivée des premiers prétendant·e·s à la ferme. Depuis sa première diffusion en 2005, l’émission a permis la formation de dizaines de couples, mais toutes les histoires n’ont pas connu de happy end, comme celle de Perrine, hélicicultrice bio originaire de Bourgogne-Franche-Comté.
Retour sur le passage de Perrine dans l’émission
Perrine, qui avait 26 ans lors de sa participation, avait accueilli chez elle deux prétendants, Florian et Firmin. Si sa personnalité et son parcours ont marqué les téléspectateurs, aucune relation durable n’est née de ces rencontres télévisées. Très présente sur les réseaux sociaux depuis sa sortie du programme, la jeune femme partage régulièrement des nouvelles de sa vie et de son exploitation.
Dans la dernière saison, et à l’occasion de la diffusion actuelle, beaucoup d’abonnés se demandent si l’éleveuse d’escargots a retrouvé l’amour. Selon les éléments publiés par Perrine elle-même, elle est aujourd’hui toujours célibataire et gère seule une situation professionnelle et personnelle devenue complexe.
Des raisons de santé et la décision de vendre Helixine
Le 6 septembre, Perrine a posté une vidéo sur Instagram pour informer sa communauté d’une décision importante : elle a « décidé de vendre ma ferme Helixine ». Le ton de la vidéo, plus grave que d’habitude, a surpris ses abonnés. Dans cet enregistrement, elle explique : « Je pense que je suis arrivée à bout physiquement […] Cette année a été la pire je pense. »
La candidate a rappelé qu’elle souffre de la maladie de Crohn depuis l’âge de vingt ans. Elle annonce avoir appris récemment qu’elle était « toujours en récidive » et que son état n’a « pas changé depuis janvier ». « On m’a augmenté le traitement », précise-t-elle, sans entrer dans des détails médicaux supplémentaires.
À ces difficultés personnelles s’ajoutent des problèmes familiaux. Perrine a indiqué que sa mère a récemment été victime d’un AVC. « Maintenant, je n’ai plus personne pour m’aider quand j’ai besoin à la ferme », confie-t-elle, ce qui renforce sa décision de chercher un repreneur pour Helixine. Elle a aussi indiqué qu’elle continuerait à travailler « jusqu’à ce qu’un repreneur se manifeste ».
Une ferme sous le feu des projecteurs et des soutiens inattendus
La ferme Helixine avait déjà bénéficié d’un coup de projecteur cet été : la comédienne Eva Longoria, connue pour la série Desperate Housewives, est venue déguster des escargots chez Perrine. Pour l’occasion, la star a accepté de poser aux côtés de l’agricultrice, un moment relayé sur les réseaux et qui avait attiré l’attention sur la petite exploitation.
Ce passage d’une personnalité internationale n’a pas suffi à contrer les difficultés de santé et familiales auxquelles fait face la candidate. Dans sa vidéo, Perrine reste lucide sur ses limites actuelles et sur la nécessité de confier la ferme à quelqu’un de capable de l’assumer physiquement et administrativement.
L’annonce a suscité de nombreux messages de soutien dans les commentaires de sa publication Instagram. Les abonnés ont salué sa transparence et lui ont adressé encouragements et vœux de rétablissement. Perrine, qui approche la trentaine, continue de tenir informée sa communauté des suites de ce processus de cession.
Si L’amour est dans le pré met en lumière des histoires sentimentales, celle de Perrine rappelle que les épreuves personnelles et les réalités du métier agricole peuvent peser lourdement sur les projets de vie. La jeune éleveuse a choisi la franchise envers son public : elle explique la situation telle qu’elle la vit aujourd’hui et précise les raisons qui la poussent à vendre sa ferme Helixine, tout en indiquant qu’elle poursuivra son activité le temps de trouver un repreneur.
Les prochains épisodes de l’émission permettront peut‑être de constater l’évolution de la vie sentimentale des participant·e·s, mais pour Perrine, les enjeux immédiats restent liés à sa santé et à la recherche d’une solution pour assurer la continuité de son exploitation.