L’émission de dating agricole de M6 vit une saison particulière : L’amour est dans le pré fête sa 20e édition, vingt ans après ses débuts en 2005. Un anniversaire suivi de près par les téléspectateurs, qui retrouvent Karine Le Marchand aux commandes et une nouvelle promotion d’agriculteurs à la recherche de l’âme sœur.
Une saison anniversaire et des candidats déjà sous les projecteurs
La longévité du programme ne s’est pas démentie. Depuis 2005, l’émission a multiplié les couples candidats à l’amour, et chaque rentrée apporte son lot d’histoires et de surprises. Cette année, les premières séquences diffusées le 8 septembre ont permis au public de découvrir Géraldine, 49 ans, éleveuse d’alpagas à Saint-Symphorien, dans la Sarthe.
Lors de l’ouverture du courrier, une étape désormais clé du parcours des prétendants, les candidats peuvent ressentir un coup de cœur immédiat ou, au contraire, être très étonnés. C’est précisément ce qui est arrivé à Géraldine.
Un courrier pour le moins osé
Face aux caméras de M6, l’éleveuse s’était dite « comme une ado, toute excitée, avec sa première lettre d’amour ». Mais le contenu d’une des enveloppes ne correspondait pas vraiment à cette image romantique : en plus d’une lettre rédigée dans des termes très directs, un prétendant a joint une photo intime.
Selon le portrait contenu dans la lettre, l’homme se présentait comme « jeune sexagénaire au cœur tendre, au sourire coquin et aux mains expertes que ce soit pour bricoler ou apporter du plaisir sous toutes ses formes ». Au-delà de ce descriptif, le candidat a envoyé un cliché montrant son corps entièrement nu sous la douche, en prenant soin de masquer son visage.
La scène a provoqué un éclat de rire chez Géraldine, qui a immédiatement balayé la proposition d’un simple : « Bah là, non. Ce n’est pas possible. » Les téléspectateurs n’auront donc pas eu la révélation de l’identité de cet homme, ce qui rappelle les limites parfois franchies par certains prétendants sur ce type d’émissions.
Réactions, réception et précédents
L’envoi de photos osées n’est pas inédit dans L’amour est dans le pré. L’an dernier, un candidat prénommé Karell avait attiré l’attention en exprimant publiquement son intérêt pour les fessiers, et la production avait alors montré qu’il avait reçu de nombreux clichés de postérieurs. Ces épisodes soulignent la porosité entre désir de séduire et excès de familiarité dans le format, où l’anonymat initial peut encourager des initiatives maladroites.
Dans le cas de Géraldine, la réaction vive et sans ambiguïté de la candidate a été montrée à l’antenne, offrant un moment à la fois étonnant et cocasse pour les téléspectateurs. Le spectacle de ces échanges met en lumière la diversité des approches des prétendants : certains misent sur la séduction classique et l’attention, d’autres optent pour des initiatives plus osées, parfois mal reçues.
Il est difficile d’évaluer l’effet réel de ce type d’envoi sur la suite du parcours : la production filtre les candidatures et les séquences montées à l’écran ne reflètent qu’une part des relations qui se nouent ensuite en speed-dating ou lors des visites à la ferme. Dans tous les cas, l’incident montre que même à vingt ans d’existence, l’émission continue de surprendre et d’alimenter les discussions du public.
En célébrant deux décennies de rendez-vous amoureux à la télévision, L’amour est dans le pré confirme sa capacité à mêler émotions, maladresses et moments de télévision. Reste à voir si Géraldine et les autres candidats de cette édition parviendront à transformer ces premières rencontres en véritables histoires d’amour.
