Ancien candidat révélé en 2019 dans la saison 14 de L’amour est dans le pré, Laurent partage sa vie avec Céline depuis 2023 et les a présentée à ses abonnés sur les réseaux sociaux. En septembre 2025, une story Instagram de Laurent avait inquiété leurs fans : il y annonçait qu’il participerait seul à la commémoration des 20 ans de l’émission, en l’absence de sa compagne. Rapidement, l’agriculteur avait tenu à rassurer ses abonnés en indiquant que leur couple restait actif malgré cette absence ponctuelle.
Une photo qui relance l’attention sur le couple
Il y a quelques heures, Laurent et Céline sont de nouveau apparus publiquement, côte à côte, sur une photo partagée sur leurs réseaux sociaux. Le cliché les montre lors d’une mobilisation dans le Doubs contre l’euthanasie d’un troupeau touché par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Leur présence a été remarquée : elle confirme que, malgré l’alerte suscitée en septembre, les deux anciens candidats se déplacent ensemble et prennent parti publiquement sur des sujets agricoles sensibles.
La dermatose nodulaire contagieuse : un foyer détecté dans le Doubs
Le 28 novembre 2025, un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été signalé dans une ferme de Pouilley‑Français, dans le Doubs. Cette détection a entraîné l’activation de mesures sanitaires destinées à limiter la propagation de la maladie. Bien que le troupeau ait été vacciné, l’éleveur s’est vu ordonner l’abattage de l’intégralité des 83 bovins de l’exploitation.
Face à cette décision, un recours en urgence a été déposé auprès du tribunal administratif de Besançon. Selon l’Est Républicain, ce recours a été rejeté dans l’après‑midi, et la justice n’a pas suspendu l’opération d’abattage.
Une mobilisation importante sur place
À l’appel de syndicats agricoles, notamment la Coordination rurale et la Confédération paysanne, plusieurs centaines d’agriculteurs et soutiens se sont réunis tôt le matin du 2 décembre devant la ferme de Pouilley‑Français pour tenter d’empêcher l’abattage. Les manifestants, dont Laurent et Céline, cherchaient à bloquer l’accès à l’exploitation et à contester une décision qu’ils jugeaient injuste, la ferme ayant déclaré un troupeau vacciné.
La préfecture du Doubs avait dépêché un dispositif important : 175 gendarmes étaient présents pour encadrer l’opération, d’après les comptes rendus. Environ 300 manifestants étaient rassemblés sur place. Selon Infos Dijon, les forces de l’ordre ont eu recours à des tirs de LBD et à des gaz lacrymogènes pour disperser certains manifestants qui bloquaient l’accès, notamment à l’aide de tracteurs. Deux personnes ont été interpellées au cours de l’intervention ; il est précisé que ni Laurent ni Céline n’en faisaient partie.
Malgré la mobilisation, l’abattage a débuté le mardi 2 décembre 2025 et s’est soldé par l’euthanasie de 83 bovins.
Un symbole de contestation nationale
L’affaire de Pouilley‑Français, où un troupeau vacciné a été visé par l’abattage, est rapidement devenue le symbole d’une contestation plus large contre la politique d’abattage total en cas de DNC. Le lendemain des faits, des centaines d’éleveurs de plusieurs départements ont manifesté sous des banderoles portant des slogans tels que « Stop au massacre » et « Pas touche à nos troupeaux ». Ces rassemblements visaient à dénoncer ce qu’une partie de la profession considère comme une réponse disproportionnée et dommageable pour des animaux jugés sains.
La photo publiée par Laurent et Céline illustre leur prise de position : ils y apparaissent parmi les manifestants, montrant leur engagement sur une question qui touche directement le monde agricole auquel ils appartiennent. Leur soutien public s’inscrit dans une série d’actions et de mobilisations menées par des syndicats et des éleveurs pour demander une révision des mesures appliquées en cas de DNC.
Sans infirmer ni confirmer des choix judiciaires ou réglementaires, cet épisode montre combien les enjeux sanitaires et les décisions d’abattage peuvent rapidement devenir des sujets de division et d’émotion au sein des territoires ruraux. Pour Laurent et Céline, leur présence aux côtés des manifestants souligne leur volonté de s’afficher comme acteurs engagés, au‑delà de leur exposition médiatique issue de L’amour est dans le pré.


