Figure emblématique du cinéma et de la mode en France, Laetitia Casta a longtemps multiplié les projets, alternant tournages et défilés pour les plus grands — Jean‑Paul Gaultier et Yves Saint Laurent entre autres. Mais aujourd’hui, c’est un autre souffle qui guide son travail : l’inspiration puisée dans le cinéma italien des années 1950 à 1970.
Un cinéma d’inspiration italienne
Dans les colonnes de Vanity Fair, l’actrice a récemment expliqué être profondément séduite par « les films d’Ettore Scola, où ça bouge, ça vit, ça crie ». Pour elle, ce cinéma incarne « une manière d’être, c’est le corps qui parle », une esthétique qui revient régulièrement dans ses choix artistiques et sa façon d’aborder les personnages.
Ce penchant pour l’Italie se nourrit aussi d’un héritage familial. Laetitia Casta évoque sa grand‑mère, née en Toscane, « et est venue en Corse parce qu’elle avait besoin de travailler ». Ces racines transalpines, dit‑elle, ne sont pas seulement géographiques : elles se traduisent dans un mode de vie et une manière d’être qu’elle entend transmettre.
« Ma vie est devenue une sorte de comédie italienne »
« Ma vie est devenue une sorte de comédie italienne. Une vie très remplie, avec quatre enfants, dont deux qui sont vraiment italiens. Ça rentre, ça bouge, ça fait du bruit », confie Laetitia Casta. Cette formule résume la coexistence entre carrière artistique et vie familiale, où l’effervescence et l’intensité semblent être accueillies comme des qualités positives.
Laetitia Casta est maman de quatre enfants : Sahteene, née en 2001 de sa relation avec Stéphane Sednaoui ; Orlando et Athéna, nés de son union avec l’acteur Stefano Accorsi ; et Azel, né en 2021 de son mariage avec Louis Garrel. Elle souligne l’importance de ce « style de vie très intuitif et très animal » qu’elle souhaite transmettre à ses enfants, signe d’une éducation ancrée dans la spontanéité et la vie de famille bruyante et chaleureuse.
Une mère attentive, parfois exigeante
Sur son rôle de mère, Laetitia Casta s’était déjà livrée auparavant, reconnaissant un mélange d’autorité douce et d’exigence. L’an dernier, elle confiait qu’elle pouvait être « un peu chiante » en matière d’éducation, notamment autour de l’usage des écrans.
« Mon téléphone, j’ai tendance à le perdre, à l’oublier, pour me déconnecter totalement. J’embête beaucoup mes enfants avec ça. Je ne suis pas stricte, mais je les préviens de ne pas être trop sur leurs téléphones à regarder la vie des autres, parce que c’est déprimant. Je leur dis : ‘Vivez votre vie plutôt’, ‘soyez dans la vie réelle, la vôtre’ », expliquait‑elle. Ces propos illustrent une volonté claire : protéger l’enfance et l’intimité familiale face aux injonctions numériques.
Image publique et choix artistiques
Modèle devenue actrice, Laetitia Casta incarne une trajectoire rare, faite de succès dans plusieurs univers culturels. Les références au cinéma italien donnent désormais une tonalité précise à ses projets, comme une manière de relier son histoire personnelle à son travail créatif.
Si elle a longtemps été associée aux podiums et aux grandes maisons de couture, son discours actuel met en avant l’épaisseur dramatique, la vitalité des corps et une manière instinctive de jouer. Cela s’inscrit dans une continuité : faire dialoguer héritage familial et exigence artistique.
Soucieuse d’un équilibre entre vie publique et vie privée, Laetitia Casta compose avec les attentes médiatiques tout en affirmant une vision intime de la famille et du métier. Ses propos dans Vanity Fair soulignent un retour aux sources, où la nostalgie du cinéma d’autrefois se mêle à la réalité d’une maison pleine de vie.


