Le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday est décédé à La Savannah, la propriété qu’il avait achetée avec son épouse Laeticia en 1999. C’est dans cette résidence, située à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), que le couple et leurs proches se sentaient chez eux lors de leurs séjours en France. La maison, acquise à l’époque pour 4,9 millions d’euros, occupe un terrain d’environ 7 000 m² et offre une surface intérieure d’environ 1 000 m².
Un patrimoine chargé d’histoire et une mise en vente longue
Après la disparition du rocker, La Savannah a été mise sur le marché par Laeticia Hallyday. Le prix initial demandé était de 35 millions d’euros. Face à l’absence d’acheteur, le bien a ensuite vu son prix baisser à 26 millions d’euros, puis à 10,5 millions d’euros. Finalement, la propriété a trouvé un acquéreur en juin dernier, pour 8 millions d’euros.
La trajectoire tarifaire, très contrastée, a interpellé plus d’un observateur. Selon Nicolas Hug, de l’agence Philippe Menager, interrogé par Le Figaro, la notoriété du propriétaire a pu freiner des potentiels acquéreurs. Cette hypothèse explique, pour partie, la lenteur de la vente et l’écart entre le prix affiché lors de la première mise en marché et le montant finalement accepté.
Des années de souvenirs sous un même toit
La Savannah n’était pas qu’une villa cossue : c’était un lieu d’intimité familiale où se sont accumulés plus de 25 ans de souvenirs. La demeure a vu se succéder moments de fête, séjours tranquilles et épreuves familiales. Pour Laeticia Hallyday, vendre cette maison a signifié se séparer d’un chapitre de vie très personnel, empreint de souvenirs familiaux.
La vente effective de la propriété a donc entraîné le déménagement de Laeticia et de ses proches. Sur Instagram, la femme de 50 ans a partagé une étape forte de ce départ, montrant que l’opération a été émotionnellement lourde.
Dans une brève vidéo publiée le 16 octobre, on voit un camion de déménagement quitter Marnes-la-Coquette, rempli de cartons, tandis que Laeticia se tient devant. Elle a légendé la séquence par ces mots : « Derniers jours. Un mois et demi à emballer une vie. Je suis épuisée, vidée… et le cœur en miettes ». Ces lignes traduisent la fatigue matérielle et la douleur affective d’un déménagement imposé par la vente d’un lieu chargé de mémoire.
Soutien familial et compagnon présent
Laeticia pourra compter sur le soutien de sa famille et de son entourage proche. L’article rappelle que Frédéric Suant, son compagnon, s’est montré présent dans les moments difficiles. Lorsque leur résidence de Los Angeles a été touchée par un incendie, il s’est rendu aux côtés de Laeticia, souligne le récit partagé autour de ces événements.
Laeticia reste par ailleurs très attentive à sa communauté de fans et à sa présence sur les réseaux sociaux, où elle partage parfois des étapes personnelles. Le départ de La Savannah a été annoncé publiquement et reçu une attention médiatique importante, en raison de l’attachement du public à Johnny Hallyday et à son patrimoine.
Un dénouement aux accents contrastés
La vente de La Savannah marque la fin d’un long processus pour un bien immobilier qui, par son histoire, mêlait valeur patrimoniale et symbolique. Les variations importantes des prix demandés — de 35 millions à 8 millions d’euros au final — rendent compte à la fois de l’attachement affectif de la famille et des réalités du marché lorsque la célébrité accompagne la mise en vente.
Pour Laeticia Hallyday, quitter Marnes-la-Coquette signifie tourner une page: emballer une vie, comme elle l’écrit elle-même, et conserver des souvenirs accumulés pendant plus de deux décennies dans une demeure qui restera liée à la mémoire du chanteur.


