Kev Adams : comment l’acteur devenu producteur et entrepreneur a bâti sa fortune entre Soda, Adams Family, Fridge Comedy Club, restauration et marques

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Ce 14 octobre 2025, la chaîne 6ter rediffuse le film Un sac de billes en deuxième partie de soirée. Si Patrick Bruel et Elsa Zylberstein tiennent les rôles principaux, le film marque aussi un tournant pour Kev Adams : c’est l’un de ses premiers rôles « sérieux », où il incarne un jeune résistant, loin de ses personnages comiques habituels. Pour l’acteur, la semaine continue : le 15 octobre 2025, il retrouve l’affiche au cinéma dans Le Jour J, signé Claude Zidi Jr., un nouveau chapitre de sa carrière déjà bien diversifiée.



Un acteur en mutation



Kev Adams a construit sa notoriété auprès du grand public depuis le succès de la série Soda il y a quinze ans. Progressivement, il a élargi son champ d’action : écriture, jeu, production et investissements. Cette diversification a considérablement changé son profil professionnel, et, selon ses propres mots, sa perception par le public et la presse. En 2019, il expliquait à TV Mag qu’il avait entendu pendant dix ans des critiques telles que « Ce mec-là est un produit commercial », « il ne s’adresse qu’aux ados » ou encore « il est parfois irrespectueux ou malpoli ». Plutôt que de répondre frontalement, il a choisi d’en faire matière pour la scène : « L’idée, c’est qu’on va tout assumer, et en même temps, on va rire de moi, de mes travers ».



Des revenus assumés, rarement détaillés



Kev Adams assume sa réussite, mais refuse de livrer des totaux précis. Il a expliqué à L’Express : « Je ne parle pas de chiffres, parce qu’ils sont tout le temps mal compris. Si on ne connaît pas l’industrie du cinéma et son économie, ces chiffres sont incompréhensibles ». Malgré tout, quelques éléments ont filtré au fil des interviews et des reportages. Sur Mask Singer, il aurait perçu un « joli salaire à six chiffres ». Pour Les Profs, il a dit trouver que 50 000 euros « c’était beaucoup trop d’argent ». Sur Les Nouvelles Aventures d’Aladin, la somme évoquée atteindrait 1,5 million d’euros.

Il relève qu’expliquer ces montants à des non-initiés crée des malentendus et donne « une image malsaine de ce métier ». Il conclut sur une note volontairement provocatrice : « je préfère qu’ils fantasment sur des montants improbables. Plutôt que de dire la vérité sur des sommes qui restent outrancières ». Ces déclarations montrent sa volonté de maîtriser l’image tout en protégeant les détails financiers.



Un rapport à l’argent et aux proches



Malgré son train de vie, Kev Adams se décrit comme ayant un rapport « sain » à l’argent. Dans un entretien avec Brut, il se disait plutôt dépensier et précisait : « Pour moi la vraie richesse, c’est d’être avec des gens qu’on kiffe. Depuis que je gagne des sous, j’utilise tous ces sous-là pour faire en sorte que les gens autour de moi kiffent ». Il ajoutait : « La vie est tellement courte, j’ai vu tellement de gens s’étouffer avec leur argent. Pour moi mourir super riche, ça ne sert à rien. Moi ce que je veux c’est mourir super pauvre et avoir fait kiffer tout le monde ». Ces propos illustrent une approche hédoniste mais tournée vers le partage. Il a par ailleurs emménagé à Los Angeles, où il vit dans une maison à West Hollywood.

Pour autant, il revendique aussi une prudence financière héritée de son éducation. À Paris Match en 2014, il expliquait que son père avait mis de l’argent de côté toute sa vie, ce qui l’a poussé à « toujours se protéger ». Cette dualité—dépense pour le plaisir et souci d’épargne—se retrouve dans ses choix professionnels.



Producteur et entrepreneur



Kev Adams s’est lancé dans la production avec Adams Family production, qui produit ses spectacles et accompagne d’autres humoristes, comme Ilyes Djadel et Véronique Gallo. Avec My Family, il produit aussi des films. Sa première Maison de retraite a coûté environ 5 millions d’euros et a rapporté 15 millions au box-office, selon les chiffres cités. Les suites ont ensuite été distribuées à l’international. Pour Maison de retraite 2, interrogé par LeBouseuh, il a reconnu avoir touché « une belle somme », précisant à nouveau qu’il s’agissait d’un montant à « six chiffres ».



Des investissements diversifiés



Sur le plan commercial, Kev Adams multiplie les projets. En février 2025, il a ouvert un Fridge Comedy Club à Montpellier, après des implantations à Paris (2020), Bruxelles et Rouen. Purepeople relève que le résultat net du groupe a plus que doublé entre 2021 et 2022, passant de moins de 200 000 à plus de 400 000 euros. Interrogé par Midi Libre, il ambitionne d’ouvrir « entre cinq et dix » clubs.

Il possède également des établissements de restauration : Jak Healthy, un fast-food « sain » ouvert en 2019 dans le Marais, et Chichi, lancé en novembre 2024 dans le Triangle d’Or parisien, en partenariat avec Claude Charbit. À Los Angeles, il porte le projet Drink Waters depuis 2020 : une eau des Alpes conditionnée dans des gourdes en aluminium réutilisables, vendue en pack de 12 bouteilles de 470 ml à 24,99 euros. À Hotels & Lodge, il expliquait que le packaging et les parfums étaient « des idées purement californiennes », et que le rythme américain lui convenait.

En somme, Kev Adams a transformé sa notoriété en un portefeuille d’activités variées. Il reste cependant discret sur l’étendue exacte de son patrimoine, préférant parfois les formules et la prudence plutôt que la transparence chiffrée.

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