Devenue connue du grand public grâce à son rôle dans le film Shéhérazade, l’actrice Kenza Fortas traverse depuis l’été 2025 une période de deuil et de reconstruction. La jeune femme a perdu son mari, père de son fils Liaam, dans une attaque à l’arme à feu survenue à Marseille à la fin du mois de juillet.
Le drame à Marseille
La nuit du lundi 28 au mardi 29 juillet 2025, un homme de 24 ans a été grièvement blessé par balles dans le 15e arrondissement de Marseille. Selon les éléments rapportés, il a été touché à plusieurs reprises au thorax et retrouvé gisant sur un trottoir de la cité de la Bricarde.
Pris en charge par les secours, il n’a pas survécu malgré les tentatives de réanimation. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour homicide volontaire, désormais confiée à la brigade criminelle. Les autorités n’ont, à ce stade des informations publiques, pas communiqué de détail sur les circonstances précises du tir ou sur l’identité d’éventuels suspects.
La douleur publique de Kenza Fortas
Sous le choc, Kenza Fortas a exprimé sa peine sur les réseaux sociaux. Dans une story, elle écrivait : « Hier, on m’a enlevé ma vie. Plus rien ne sera jamais comme avant… le goût de la vie est fini, ils m’ont enlevé ma raison de vivre, ils ont fait de mon bébé un orphelin. Les personnes qui ont fait ça, vous avez laissé un bébé de deux ans derrière vous… Sachez qu’auprès de notre Créateur, il se plaindra de vous et ne vous pardonnera jamais. »
La déclaration, très émotive, a été largement relayée et commentée sur les réseaux. Elle illustre la douleur d’une mère et d’une épouse confrontée à une perte brutale. Kenza Fortas, qui s’était faite discrète depuis l’assassinat de son compagnon, a choisi de montrer publiquement son deuil tout en demandant implicitement une forme de justice morale.
Un retour public à Angoulême
Après plusieurs semaines d’absence, l’actrice a fait une apparition remarquée mercredi 27 août 2025 au 18e Festival du film francophone d’Angoulême. Accompagnée, entre autres, des actrices Mallory Wanecque et Izïa Higelin, elle a participé au photocall et aux différents rendez‑vous liés à l’événement.
Sur le tapis et devant les photographes, Kenza Fortas a donné l’image d’une jeune femme digne et courageuse. Ce retour, mesuré et sobre, a été perçu comme une étape dans le processus de deuil : reprendre progressivement des engagements professionnels tout en restant dans l’intimité de sa peine.
Le milieu du cinéma présent
Le festival d’Angoulême a réuni de nombreuses personnalités du cinéma francophone. Parmi les invités figuraient Kev Adams, Chantal Ladesou, Jarry, Valérie Karsenti, Hakim Jemili, Constance Labbé, Julie Gayet, Isabelle Carré, Sonia Rolland et Jean‑Hugues Anglade.
D’autres visages connus, comme Cécile de France, Zoé Marchal, Vincent Macaigne et Gilbert Melki, étaient également présents. La forte affluence de talents a mis en lumière la vitalité du cinéma francophone tout en offrant à Kenza Fortas un cadre professionnel et médiatique pour son retour.
Si l’événement a permis des retrouvailles et des signes de solidarité, la procédure judiciaire ouverte à Marseille se poursuit. Les autorités en charge de l’enquête n’ont pas diffusé d’éléments nouveaux publiquement au moment des faits rapportés ici.
Kenza Fortas reste, par son parcours artistique et la tragédie personnelle qu’elle traverse, au centre de l’attention médiatique. Son statut de jeune actrice révélée par Shéhérazade, combiné à ce deuil brutal, fait de son retour à la vie publique un moment scruté par les professionnels du cinéma comme par le public.