Julien Lieb, finaliste de l’édition 2024 de la Star Academy, a récemment reconnu avoir changé d’avis sur la victoire qu’il refusait autrefois. Il y a quelques mois, l’interprète du titre Le Jeu assurait se sentir mieux dans la peau du « second » que dans celle du gagnant, évoquant la pression médiatique subie par Pierre Garnier. Lors d’un entretien accordé à la chaîne belge LN24 pour l’émission 100% Belge, il est revenu sur cette position et a admis voir les choses différemment aujourd’hui.
Du soulagement à la réévaluation
À l’issue de la finale, Julien Lieb avait exprimé un soulagement sincère de ne pas être celui dont le nom était prononcé par Nikos Aliagas. Il expliquait alors : « Il y avait un peu le jeune homme qui se disait : ‘J’ai peur des contrats, j’ai peur de ce monde dans lequel j’arrive’ ». Le second de Pierre Garnier confiait qu’il se sentait mieux à l’idée d’éviter la pression médiatique que la victoire entraîne.
Plusieurs mois plus tard, la perspective de Julien a évolué. Interrogé en face-à-face par le journaliste Thibaut Roland, qui a rappelé la tension et l’image forte de la finale, il a reconnu : « Là maintenant, j’ai un autre regard sur ça ». Ce revirement marque le passage d’un positionnement protecteur à une appréciation plus nuancée de ce qu’une victoire peut représenter.
La question qui fâche et la réponse
Lors de l’émission, Thibaut Roland a posé la question directe : « Je dois quand même vous poser une question, presque la question qui fâche, les yeux dans les yeux ce soir et on va remonter à quasiment deux ans en arrière. Nous sommes le soir de la finale. Il y a cette ces images qui vous opposent à votre copain Pierre. Honnêtement, si on se remet à ce moment-là, vous n’auriez pas voulu soulever le trophée ? »
À l’époque, la réponse de Julien aurait été non. Aujourd’hui, sa réponse a changé : il admet qu’avec le recul il aurait souhaité, peut‑être, décrocher la victoire. « En vrai, avec le recul, je me rends compte qu’une victoire, c’est une victoire. Ça reste quelque chose quand même de magnifique », a-t-il déclaré, reconnaissant la valeur symbolique et professionnelle d’un premier prix obtenu dans une émission à forte exposition.
Ce que la victoire aurait pu offrir
Julien Lieb souligne qu’il perçoit désormais les opportunités qu’une victoire à la Star Academy peut ouvrir. Sans donner de détails concrets sur des offres ou des contrats, il estime que gagner « ouvre des opportunités inimaginables ». Cette prise de conscience s’appuie sur son nouvel ancrage dans le milieu : ayant commencé à poser un pied dans l’industrie, il voit plus clairement les portes qui se seraient potentiellement ouvertes si son parcours s’était conclu différemment.
L’ancien candidat ne fait pas de reproches publics à Pierre Garnier et n’accuse personne. Il rappelle toutefois la réalité du phénomène médiatique lorsque l’on devient lauréat d’un concours aussi suivi. Sa première posture, fondée sur une appréhension sincère, témoignait d’une volonté de se préserver face à une visibilité massive. Son évolution montre qu’une expérience directe du secteur a modifié sa perception du risque et de l’opportunité.
Un regard lucide sur la notoriété
Ce changement d’avis illustre aussi la complexité du rapport à la célébrité pour des artistes émergents. Entre la peur des contrats et l’attrait des projets, la balance peut pencher différemment selon le vécu. Julien Lieb n’affirme pas que la notoriété soit facile : il reconnait les contraintes, tout en soulignant que la victoire demeure un « quelque chose de magnifique » et un accélérateur de carrière.
Sans annoncer de nouvelle orientation précise, il laisse entendre qu’il observe aujourd’hui avec plus d’attention les perspectives offertes aux artistes révélés par des formats télévisés. Son témoignage dans 100% Belge apparaît comme un retour d’expérience, utile pour ceux qui, à l’aube d’une exposition publique, hésitent entre prudence et ambition.
Mentionnés dans cet article : Julien Lieb, Pierre Garnier, Nikos Aliagas, Thibaut Roland, chaîne LN24, émission 100% Belge.


