Dans une interview récente accordée à France 3 Bourgogne-Franche-Comté, Julien Cohen est revenu sur la rupture annoncée en mars dernier avec son épouse Karine et les conséquences qu’il attribue à ce divorce sur ses activités professionnelles. L’antiquaire et ancien acheteur de l’émission Affaire conclue met en cause la gestion de leur établissement, Le Relais Fleuri, situé à Sauvigny-le-Bois, près d’Avallon (Yonne), et déplore une fermeture qu’il relie directement à la séparation conjugale.
Un établissement victime du divorce, selon Julien Cohen
Dans son témoignage, Julien Cohen a détaillé sa version des faits concernant l’avancée du dossier du Relais Fleuri. Selon lui, l’achat de l’établissement a eu lieu en mai 2024 et, d’après ses propos, son ex-épouse n’y aurait mis les pieds qu’en janvier et en juillet 2025. « Vous imaginez, un achat en mai 2024 : elle met les pieds six mois après et neuf mois après ? », a-t-il déclaré, soulignant la rareté de ses visites.
Il insiste également sur la différence de profils : « À la base, elle est psychologue. Vous comprendrez qu’il y a une petite différence entre psychologue et gestionnaire de société », a-t-il expliqué au micro de nos confrères. Ces remarques visent à justifier, selon lui, des choix de gestion qu’il estime inadaptés à la gestion d’un hôtel-restaurant.
Des licenciements contestés et une « hérésie commerciale »
Julien Cohen affirme avoir confié la gérance de l’établissement à son ex-femme deux mois avant que celle-ci ne lui demande le divorce. Il reconnaît a posteriori que cette décision n’était peut‑être « pas la chose la plus intelligente ». Il déplore en revanche que les salariés aient payé le prix de ce conflit privé.
« Les salariés du Relais Fleuri ne sont que des otages de ce conflit privé », a-t-il déclaré. Selon lui, la présidente actuelle — qu’il identifie comme son ex‑épouse — a procédé à des licenciements « en plein mois d’août », décision qualifiée d’« hérésie commerciale » alors que l’établissement affichait, d’après lui, des chiffres de juillet « qui remontent à plus de 10 ans ».
Ces propos décrivent une situation particulièrement tendue sur le plan social et financier. Ils reflètent la version portée par Julien Cohen lors de son entretien et ne constituent pas, à ce stade, une enquête indépendante sur les motifs des licenciements ni sur les décisions prises par la direction actuelle.
Un objectif clair : réintégrer le personnel et rouvrir
Face à cette situation, Julien Cohen affiche un objectif précis : faire annuler les licenciements et permettre la réintégration de l’ensemble des salariés afin de rouvrir le Relais Fleuri et reprendre l’activité. « Mon objectif, c’est de faire réintégrer l’ensemble des salariés », a-t-il affirmé.
Pour atteindre ce but, il souhaite la nomination d’un administrateur judiciaire afin que la réalité de la gestion puisse être expertisée. « J’aimerais faire nommer un administrateur judiciaire qui puisse se rendre compte qu’il y a eu des fautes lourdes qui ont été commises, non pas par mes salariés, mais par la présidente actuelle », a-t-il expliqué, estimant qu’un tel examen mettrait en lumière des manquements dans la conduite de l’établissement.
Il souligne par ailleurs le souhait de « réintégrer toute cette superbe bande de salariés pour qu’on puisse rouvrir et fonctionner pleinement ». Les prochains mois s’annoncent chargés en procédures et en rebondissements si cette démarche se concrétise.
Contexte et prudence
Cette affaire mêle vie privée et enjeux économiques locaux : elle concerne une figure médiatique connue du grand public et un établissement implanté dans une petite commune de l’Yonne. Les déclarations rapportées sont celles de Julien Cohen dans une interview aux équipes de France 3 Bourgogne‑Franche‑Comté. Elles exposent sa lecture des événements et ses intentions, sans apporter ici d’éléments judiciaires ou administratifs confirmant les accusations de mauvaise gestion ou de fautes lourdes.
En l’état, la situation reste à suivre : les actions envisagées — demande d’administrateur judiciaire, contestation des licenciements — détermineront les étapes à venir. Pour l’instant, c’est la version de l’ancien acheteur d’Affaire conclue qui circule publiquement et qui structure le récit médiatique autour du Relais Fleuri.
Les mois prochains promettent d’être riches en émotions et potentiellement décisifs pour l’avenir de l’établissement et des salariés concernés.