La colère, l’inquiétude, puis la détermination. C’est dans cet état d’esprit que se trouve aujourd’hui Judith Godrèche. Depuis plusieurs mois, l’actrice et réalisatrice, connue pour son engagement contre les violences sexuelles dans le milieu du cinéma, est de nouveau au centre de l’actualité — mais cette fois pour une affaire personnelle et inquiétante : des attaques anonymes visant sa famille et elle-même.
Une agression nocturne découverte au petit matin
En plein tournage en Normandie, Judith Godrèche n’était pas présente lorsque les faits ont été constatés. Elle explique sur Instagram que c’est sa mère et son fils, Noé Boon, qui ont découvert au petit matin plusieurs tags injurieux et menaçants sur les murs et l’entrée de leur immeuble.
Selon le message publié par l’actrice, ces inscriptions comportaient « des menaces et insultes. Une entreprise d’intimidation. » Parmi les mots tracés dans la nuit figurait un terme gravement offensant — présenté dans sa publication sous la forme « “vio l”* » — dirigé, toujours d’après elle, contre elle et sa fille, citées nommément. L’ensemble des graffiti a été décrit comme une attaque clairement ciblée, dont l’objet semble vouloir atteindre ce qu’elle a de plus cher : ses proches.
Un acte réfléchi, selon l’actrice
Judith Godrèche ne qualifie pas ces dégradations de simple vandalisme. Dans sa légende Instagram, elle insiste sur l’organisation et la précision apparentes de l’auteur : « L’individu qui veut m’intimider et terroriser ma famille est très organisé, son coup de crayon est assuré. »
Les formules utilisées dans les inscriptions, ainsi que la manière dont elles ont été placées, poussent l’actrice à évoquer une action préméditée. Elle parle d’une violence « tordue » et signale que l’attaque vise non seulement sa personne publique, mais aussi des membres de sa famille, ce qui accentue l’effet intimidant.
Inquiétude et réaction : « Jusqu’où cela ira‑t‑il ? »
Au-delà de l’indignation, le message de Judith Godrèche traduit une inquiétude légitime sur l’escalade possible de ces actes. Elle écrit : « Si des limites ne sont pas posées immédiatement, jusqu’où cela ira-t-il la prochaine fois ? » Cette interrogation sonne comme un appel à la vigilance et à la protection des victimes ciblées par des campagnes d’intimidation.
Face à la gravité des faits, l’actrice a pris une décision juridique : « J’ai porté plainte. Pour protéger ma famille avant tout. » Elle ajoute une condamnation morale des auteurs anonymes : « La violence et la lâcheté, toujours. Venir tagguer en pleine nuit des insultes pour m’intimider, et pire, s’en prendre à mes enfants, ma famille. Quelle genre de personne faut-il être pour faire cela ? »
L’action en justice vise à établir les responsabilités et à mettre fin à cette tentative d’intimidation. Dans sa publication, Judith Godrèche conclut sur une certitude : tôt ou tard, ceux qui ont agi devront répondre de leurs actes « à la lumière du jour ». Le contenu de sa plainte et l’évolution éventuelle de l’enquête ne sont pas détaillés dans son message public.
Contexte : une personnalité exposée
L’affaire prend place alors que Judith Godrèche demeure une figure publique engagée, notamment sur les questions de violences sexuelles dans le cinéma. Sa visibilité et ses prises de position peuvent, pour certains, la rendre plus exposée aux attaques verbales ou anonymes. L’actrice insiste cependant pour distinguer son travail militant de l’attaque ciblant sa famille, soulignant le caractère personnel et intime de ces dégradations.
À ce stade, les éléments disponibles proviennent du témoignage publié par Judith Godrèche sur Instagram. Aucune information supplémentaire concernant l’identification des auteurs ou d’éventuelles suites judiciaires n’a été communiquée publiquement dans ce message. Les démarches engagées par l’actrice visent principalement à protéger ses proches et à faire respecter la loi face à ce type d’intimidation.


