Josiane Balasko, figure du cinéma français depuis les années 1970, n’a visiblement pas l’intention de raccrocher. À 75 ans, la comédienne a été repérée ce mercredi 22 octobre 2025 à Caen sur le plateau du film De la tess à la messe, réalisé par Mohamed Hamidi, un projet qui suscite déjà l’attention tant pour sa distribution que pour son sujet.
Sur le tournage à Caen : une religieuse sur le parvis de l’Abbaye aux Hommes
La ville de Caen a partagé sur son compte X (anciennement Twitter) une vidéo des coulisses montrant Josiane Balasko en tenue de religieuse, filmée place Monseigneur des Hameaux, devant l’Abbaye aux Hommes. Dans cette courte séquence, la comédienne apparaît en costume, expliquant visiblement sa présence dans le récit du long-métrage.
Selon les éléments partagés par la municipalité, Balasko devrait donner la réplique à Ilyes Djadel et à Jamel Debbouze. La publication précise que le tournage mobilise « beaucoup de moyens », formule reprise par plusieurs observateurs présents sur place. La courte vidéo est accessible via le lien partagé par la ville : https://pic.twitter.com/sSBjB9yS6X.
Un pitch simple et sensible : la réinsertion par l’école
Le scénario de De la tess à la messe suit le parcours d’un lycéen issu d’une banlieue du nord de la France qui tente, pour la troisième fois, d’obtenir son baccalauréat. Accusé à tort d’avoir incendié son établissement, il est contraint d’intégrer un pensionnat religieux en Bourgogne. Là, entouré du personnel de l’institution — dont Josiane Balasko incarnerait l’une des membres — il espère décrocher son diplôme et, par la même occasion, sauver le lycée menacé de fermeture.
Ce cadre narratif, qui mêle enjeux scolaires, rédemption et cadre religieux, explique en partie l’intérêt autour du film. La présence de personnalités reconnues du cinéma français, comme Jamel Debbouze, contribue à amplifier la visibilité du projet avant même sa sortie en salle.
Des réactions vives sur les réseaux sociaux
La diffusion des images par la ville de Caen n’a pas tardé à susciter des réactions contrastées. Sous la publication, plusieurs internautes ont exprimé leur indignation, parfois avec des formules cinglantes. Parmi les commentaires relevés figurent notamment :
« Quelle horreur… comment le curé a-t-il pu laisser faire ces guignols du cinéma sur le parvis ? »
« Ça commençait à manquer ces films payés par nos impôts ou de méchants Français se rendent compte que finalement, Bilal n’est pas un stupide violeur dealer de shit qui dit ‘sale pute’ aux demoiselles en jupe, mais un type au grand cœur qui ne demande qu’à être aimé »
« Aucun film ne peut être monté si ça ne parle pas de diversité. Personne n’ira le voir comme d’hab, mais tout le monde aura pris son cachet au passage. »
Ces commentaires illustrent la polarisation fréquente des débats lorsqu’une œuvre aborde des thèmes sensibles : identité, parcours des banlieues, religion et représentation. Ils montrent aussi les tensions autour du financement et du soutien aux films engagés.
Un projet attendu, des questions sans réponse
À ce stade, peu d’autres précisions officielles ont été communiquées sur le film : la ville de Caen a relayé des images des coulisses et indiqué la présence des comédiens principaux, mais le calendrier de sortie et d’autres détails de production n’ont pas encore été rendus publics. Reste que l’apparition de Josiane Balasko sur le plateau relance l’intérêt pour ce long-métrage, attendu pour sa combinaison de comédie sociale et de drame humain.
Pour les cinéphiles, De la tess à la messe sera à suivre : d’un côté, la curiosité suscitée par la distribution et le réalisateur Mohamed Hamidi ; de l’autre, la prudence et, parfois, la résistance de certains spectateurs face au traitement de thèmes sociétaux. En attendant d’en savoir plus, la séquence tournée à Caen a déjà semé le débat.


