En pleine promotion de leur nouvelle pièce intitulée Ça, c’est l’amour, les comédiennes Josiane Balasko et Marilou Berry étaient invitées ce mercredi 17 décembre 2025 sur le plateau du 20 heures de France 2. La rencontre avec la journaliste Léa Salamé a porté autant sur le spectacle que sur leur relation mère‑fille, thème central de leur collaboration à venir au Théâtre des Bouffes‑Parisiens à partir de janvier, pour une durée annoncée de quatre mois et un lancement prévu le 23 janvier prochain.
Une question directe et une réponse sans détour
Sur le plateau, Léa Salamé a posé la question qui titille toujours le public lorsque des proches jouent ensemble : « Josiane Balasko et Marilou Berry, vous allez passer toutes vos soirées pendant quatre mois ensemble sur scène au Théâtre des Bouffes‑Parisiens, à partir de janvier. Ça va être facile de vivre avec sa mère, de vivre avec sa fille, tous les soirs, tous les soirs, tous les soirs ? »
Marilou Berry a immédiatement coupé court à l’idée de tensions ouvertes : « Oui, sinon on ne serait pas là », a‑t‑elle lancé, avec une fermeté qui a eu pour effet de recadrer subtilement l’animatrice en direct. La réponse, brève et déterminée, a mis en avant la confiance professionnelle qui unit les deux comédiennes.
Complicité et gestion des tensions en coulisses
Josiane Balasko a développé la dynamique mère‑fille sur scène et en dehors. Elle a reconnu que la proximité pouvait révéler des frictions, mais aussi les apaiser : « Marilou avait très envie et en plus, la pièce permet d’évacuer les tensions. Parce que quand même, elle est odieuse : à un moment donné, elle me pourrit d’injures et d’insultes, et tout ça. Donc on est assez détendues après. »
La comédienne évoque ici avec humour et franchise des échanges vifs, compréhensibles entre deux artistes qui se connaissent intimement. Le ton de Balasko alterne distance et complicité, signalant que le théâtre sert de terrain pour transformer la tension en énergie performative.
Le point de vue de Marilou Berry
Marilou Berry a pour sa part souligné la rareté du temps partagé à cet âge : « C’est très rare de pouvoir passer autant de temps avec ses parents quand on a cet âge‑là. On retrouve presque un rythme d’enfant, finalement, en passant autant de temps le soir. »
Elle a ajouté un élément personnel qui humanise leur choix professionnel : « Là, on s’est rendu compte qu’on allait passer toutes les deux nos anniversaires ensemble, alors que d’habitude, on bosse, on se retrouve les week‑ends, moi, je suis très contente, au contraire. » Ces mots dressent le portrait d’un duo qui profite d’une opportunité artistique pour renouer des moments familiaux rares.
Un spectacle comme prétexte et miroir
Entre promotion et confidences, la pièce Ça, c’est l’amour semble jouer un double rôle : prétexte pour se retrouver professionnellement et miroir pour explorer des relations intimes. Le format long, quatre mois de représentations, impose une cohabitation de la vie quotidienne et du jeu qui intéresse le public autant que les médias.
La séquence a aussi donné lieu à un relais sur les réseaux. Un message partagé sur Twitter a synthétisé la tonalité de l’entretien : 🎞💬 “C’est rare de pouvoir passer autant de temps avec ses parents à cet âge‑là“ Josiane Balasko et sa fille Marilou Berry partageront l’affiche au théâtre dans « Ça, c’est l’amour ». #JT20h pic.twitter.com/HrVcFonWhl
Ce bref extrait, repris par des internautes et comptes d’actualité, souligne la réception positive de l’échange et l’intérêt porté à la relation familiale mise en scène.
En somme, l’apparition de Josiane Balasko et Marilou Berry sur le 20 heures a mêlé promotion théâtrale et confidences personnelles. Entre répliques tranchantes et déclarations attendries, mère et fille ont montré une entente professionnelle solide et une affection véritable, transformant les possibles tensions en matière première pour leur spectacle.
