Jonathan Jenvrin, connu du grand public pour son rôle de professeur de danse à la Star Academy, revient sur une carrière riche en rencontres internationales. Avant d’enseigner au château, le danseur a travaillé sur de nombreuses scènes du monde et côtoyé des artistes de premier plan. Dans une interview accordée au magazine Paint, il a accepté de revenir sur quelques souvenirs marquants.
Des tournées internationales aux coulisses des plateaux
La trajectoire de Jonathan Jenvrin illustre la diversité des expériences que vit un danseur professionnel au contact des stars. Au fil des années, il a appris que la notoriété ne dicte pas toujours le comportement — certaines superstars se montrent étonnamment simples, tandis que d’autres imposent des rythmes de travail plus imprévisibles.
Il cite notamment Kylie Minogue comme exemple de simplicité : « tous les midis, elle prenait ses repas avec l’équipe, installée dehors, sandwich à la main. » Ce souvenir, dit-il, l’a profondément marqué parce qu’il contraste avec l’image parfois distante associée aux grandes célébrités.
Rencontres marquantes : entre absences et gestes chaleureux
À l’inverse, certaines collaborations ont demandé une grande capacité d’adaptation. Jonathan raconte une anecdote impliquant Rihanna, où l’organisation a dû modifier ses plans. « On a loupé une répétition un matin. On nous appelle à 9h en disant qu’elle est encore en train de faire la fête et du coup on a dû décaler la répétition au soir », confie-t-il. Il s’agit là d’une illustration concrète des aléas qui peuvent ponctuer le travail avec des artistes au rythme de vie intense.
Parmi d’autres expériences, Jonathan mentionne Dua Lipa, dont des répétitions initialement prévues sur deux jours se sont finalement étalées sur deux semaines. Quant à Rita Ora, lors d’un concert organisé sur la tour Eiffel, le danseur se souvient l’avoir croisée un seul jour en répétition : « le reste du temps, on était sans elle. » Ces souvenirs témoignent de la variété des logistiques et de la nécessité d’une grande souplesse dans ce métier.
Certaines rencontres ont laissé des impressions plus personnelles. Il évoque ainsi Kesha : « J’ai dû l’embrasser dès le premier jour de répétition alors qu’on ne se connaissait pas beaucoup et je pense qu’on a refait le bisou au moins une quinzaine de fois. » Jonathan rapporte ce moment comme une anecdote marquante, sans en tirer d’autre conclusion publique.
À l’opposé, la bienveillance de Mika lui a laissé un souvenir durable. « Il est adorable. Je me rappellerai toute ma vie, il était au catering, il est arrivé et il a dit bonjour à toute la terre. Ça montre bien qui il est. » Ce témoignage met en lumière la chaleur humaine qui peut exister dans les coulisses, loin des projecteurs.
Des souvenirs qui disent le métier
Au-delà des noms et des anecdotes, ces récits illustrent surtout la réalité du travail de danseur pour des artistes internationaux : adaptabilité, endurance et disponibilité sont requises, parfois dans des conditions imprévues. Jonathan Jenvrin rappelle que certains moments relèvent de l’ordinaire professionnel, même s’ils font souvent la Une lorsqu’ils impliquent des artistes célèbres.
Ses témoignages, rapportés à Paint, ne visent pas à juger les comportements des artistes mais à dépeindre la diversité des situations auxquelles est confronté un artiste de scène. Ils offrent un aperçu humain des coulisses, où la routine peut côtoyer l’exceptionnel, et où la simplicité de certains côtoie l’imprévisibilité d’autres.


