Ce mercredi 17 décembre, Jonathan Cohen retrouve le grand écran dans L’âme idéale, une comédie fantastique signée Alice Vial. Il y incarne Oscar, un personnage décrit comme drôle et charmant, qui rencontre Elsa, une femme capable de parler aux morts. Lorsque leur histoire s’enracine, Elsa découvre qu’elle « n’est pas si réelle », selon le synopsis du film, qui place la thématique de la disparition et du deuil au cœur de sa comédie.
L’âme idéale : Jonathan Cohen aborde la mort pour la première fois à l’écran
Pour Jonathan Cohen, connu du grand public pour Papa et Maman 2 ou plus récemment Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, L’âme idéale marque une étape nouvelle : il s’agit de la première fois que l’acteur aborde frontalement la question de la mort au cinéma. Interrogé par Version Femina, l’acteur de 45 ans a confié son rapport personnel à cette réalité inéluctable.
« Comme beaucoup d’êtres humains, cela m’effraie. Et en même temps, je passe ma vie à essayer de me faire à l’idée que je vais partir un jour, je ne sais quand ni comment », a déclaré Jonathan Cohen, exprimant une ambivalence partagée par beaucoup. Il admet ne pas savoir quoi penser de la croyance en une vie après la mort et privilégie une attention tournée vers le présent, tout en gardant une pensée pour l’avenir.
Le film propose donc un terrain de jeu inhabituel pour l’acteur, mêlant humour et questionnements existentiels. La comédie fantastique utilise le pouvoir surnaturel d’Elsa — la faculté de communiquer avec les défunts — comme ressort narratif pour interroger la réalité des sentiments et la place du deuil dans les vies contemporaines.
Astérix : une rumeur confirmée puis nuancée par l’intéressé
Parallèlement à la promotion de L’âme idéale, Jonathan Cohen a été associé ces derniers mois à un autre projet très médiatisé : la réalisation d’un nouvel Astérix. L’information est d’abord parue dans Variety et a été reprise lorsque le producteur Hugo Sélignac a assuré que le comédien réaliserait Les 12 travaux d’Astérix, un remake du film d’animation éponyme sorti en 1976, dont la sortie était évoquée en 2028.
Dans la même interview accordée à Version Femina, Jonathan Cohen a tenu à calmer l’emballement. S’il ne ferme pas la porte au projet, il a précisé que rien n’était encore officiel. « Lorsque cette information est sortie sur les réseaux, les gens se sont emballés, mais il n’y a encore rien d’officiel. Nous travaillons dessus, on réfléchit, mais ce genre d’entreprise met un temps fou à se monter », a-t-il expliqué, mettant en garde contre les annonces prématurées.
Jonathan Cohen a aussi relativisé son expérience derrière la caméra. S’il reconnaît y avoir pris goût — notamment avec les séries Le Flambeau et La Flamme — il a estimé que s’attaquer à un film d’une « telle ampleur » restait un défi différent. « M’attaquer à un projet d’une telle ampleur est à la fois excitant et vertigineux », a-t-il ajouté, soulignant la dimension exigeante d’une adaptation d’Astérix.
Une saga qui a traversé les générations
L’hypothèse d’une réalisation par Jonathan Cohen s’inscrirait dans la longue histoire cinématographique d’Astérix. Depuis 1967, onze films d’animation ont été proposés au cinéma. Les opus les plus connus furent co-réalisés par Albert Uderzo et René Goscinny entre 1968 et 1976, qui ont posé les bases du succès populaire de la bande dessinée adaptée au grand écran.
La franchise a connu une relance ces dernières années. Alexandre Astier a signé Le domaine des dieux en 2014 puis Le secret de la potion magique en 2018. Plus récemment, Alain Chabat a porté un nouvel épisode, Le combat des chefs, avec un casting très fourni : Gilles Lellouche, Laurent Lafitte, Thierry Lhermitte, Jean-Pascal Zadi, Fred Testot, Jérôme Commandeur, Gérard Darmon et Chantal Lauby figurent parmi les interprètes cités.
Un autre opus, Le Royaume de Nubie, est annoncé pour décembre 2026 et mettra en avant Christian Clavier et François-Xavier Demaison, selon les informations disponibles. Si Jonathan Cohen venait à être confirmé, il succéderait à des noms déjà bien installés dans l’univers Astérix, comme Alain Chabat et Alexandre Astier, mais pour l’heure sa participation reste au stade de projet à l’étude.
