Ce samedi 29 novembre, dans l’émission Quelle époque, Léa Salamé et Hugo Clément recevaient Jean‑Louis Aubert pour la promotion de son concert à Paris – La Défense Arena, prévu le 13 décembre. L’ex‑leader du groupe Téléphone est revenu sur des souvenirs d’enfance qui ont rapidement suscité un malaise sur le plateau et parmi les téléspectateurs.
Des anecdotes dérangeantes rapportées sur le plateau
Poussé par Hugo Clément, connu pour son engagement en faveur de la cause animale, Jean‑Louis Aubert a évoqué l’attachement qu’il portait à son hamster lorsqu’il était enfant. Il a raconté, en souriant, que sa mère aurait « jeté [le hamster] par la fenêtre un jour ». La révélation a provoqué un silence gêné et des réactions visibles d’inconfort chez les présents.
L’artiste a ensuite relaté une autre scène, toujours à la première personne : « Une fois où je devais vraiment être dissipé, j’étais petit, elle m’a suspendu par la fenêtre un jour aussi, ma maman. » Ces confidences, livrées avec un certain détachement, ont semblé dériver entre anecdote personnelle et épisode violent, et ont été perçues différemment selon les spectateurs.
Sur les réseaux sociaux, des extraits de l’émission ont circulé rapidement. Parmi les publications partagées, on retrouve ce message : « 😱 Les anecdotes terrifiantes de @Aubertofficiel sur sa mère choquent tout le monde, sauf lui ! #QuelleEpoque @FranceTV @LeaSalame » (tweet cité tel quel).
Un témoignage à replacer dans son contexte personnel
Né à Nantua (Ain) en 1955, Jean‑Louis Aubert est le fils d’Yves Aubert, sous‑préfet, et de Nicole, décédée cette année à l’âge de 95 ans. Dans l’émission, il a précisé que sa mère, femme au foyer, s’occupait de ses trois enfants. Aubert a à plusieurs reprises décrit son enfance comme difficile, évoquant notamment les nombreux déménagements liés aux fonctions administratives de son père — de l’Ain à l’Oise, puis à Paris.
Selon ses propres déclarations et le récit qu’il en fait aujourd’hui, ces épisodes, aussi choquants soient‑ils pour certains, s’inscriraient dans une enfance qu’il dit avoir globalement bien vécue : « J’ai été très heureux enfant », a‑t‑il assuré lors de l’entretien. Le ton parfois détaché avec lequel il rapporte ces souvenirs contribue à la complexité de l’interprétation de ces faits.
Entre humour et malaise : la réception du récit
Sur le plateau, l’émotion était contenue ; ni l’animatrice Léa Salamé ni le journaliste Hugo Clément n’ont transformé l’échange en confrontation. Le malaise est toutefois palpable, notamment en raison du contraste entre la carrière publique de l’artiste et ces images d’enfance violentes.
Il est important de préciser que les détails évoqués proviennent du témoignage oral de Jean‑Louis Aubert au cours de l’émission. Ils n’ont pas été corroborés par d’autres sources dans le cadre de ce sujet et doivent donc être lus comme des éléments autobiographiques transmis par l’intéressé.
Promotion de la tournée et retour médiatique
L’objet initial de l’intervention restait la promotion de son concert prévu le 13 décembre à La Défense Arena. L’échange a toutefois dévié vers ces souvenirs personnels, qui ont alimenté discussions et réactions en ligne. Jean‑Louis Aubert, personnalité de la scène musicale française depuis des décennies, utilise fréquemment les plateaux pour évoquer des pans de sa vie privée, mêlant anecdotes, réflexions et souvenirs d’enfance.
Pour le public et les observateurs, ces confidences posent la question de la frontière entre récit intime et responsabilité éditoriale des médias lorsqu’il s’agit de relater des épisodes potentiellement traumatisants. Elles rappellent aussi que la parole d’un artiste reste, en première instance, un témoignage à mettre en perspective.
En définitive, l’intervention de Jean‑Louis Aubert dans Quelle époque a relancé l’attention médiatique autour de son actualité musicale tout en suscitant des débats sur la manière dont des anecdotes personnelles, parfois choquantes, sont reçues et commentées par le public.


