Isabelle Ithurburu a assuré l’intérim du 13 heures de TF1 du lundi 14 juillet au vendredi 15 août, se lançant pour la première fois dans le rôle de « joker » de la tranche. Présentant habituellement 50 Min Inside, elle a succédé à Jacques Legros et était l’une des personnalités envisagées pour cette fonction, aux côtés d’autres journalistes cités dans la course au poste, comme Ani Basar, François-Xavier Ménage ou Adrien Gindre.
Un été record pour le 13 heures
Tout au long de l’été, les audiences du journal ont fortement progressé. TF1 a recensé des performances marquantes : Isabelle Ithurburu a contribué à réaliser « le meilleur été de TF1 depuis 2013 », selon les chiffres communiqués, et a obtenu un score exceptionnel de 49,5 % de part d’audience (pdA). Ce taux a été présenté comme « le meilleur score depuis… le dernier journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut », et constitue un record d’audience pour le 13 heures depuis décembre 2020.
À peine une semaine après ses débuts dans ce rôle, l’animatrice a atteint un niveau d’audience que, d’après les bilans relayés, même la titulaire Marie-Sophie Lacarrau n’avait pas atteint. Ces résultats estivaux ont rapidement donné l’impression à la direction de l’information de TF1 d’avoir fait un choix pertinent en la sélectionnant pour assurer l’intérim.
Le revers intime du succès : se voir à l’écran
Pour autant, le bilan n’a pas été uniquement triomphal sur le plan personnel. Dans une interview accordée à TVMAG « ce samedi », Isabelle Ithurburu est revenue sur l’exercice exigeant que représente la présentation d’un grand journal et, en particulier, la phase d’auto-observation. Elle confie avoir « beaucoup souffert » en se regardant pour corriger ses points faibles.
« J’ai regardé la première, après j’ai arrêté parce que je n’aime pas ça du tout. L’avantage du direct, c’est qu’une fois c’est fait, on passe à autre chose. Mais là je savais qu’il fallait que je me regarde », explique-t-elle. Cet exercice, nécessaire pour ajuster sa prestation, s’est avéré douloureux : « Ça a été une souffrance à chaque fois. C’était horrible, mais ça m’a permis de corriger très vite plein de choses. »
L’animatrice qualifie cet apprentissage de « petite souffrance » indispensable. Regarder ses journaux enregistrés lui a permis d’identifier « pour beaucoup d’amélioration ou d’ajustement derrière, parce qu’on voit tout de suite ce qu’il faut gommer ». Le processus, lorsqu’il est conduit avec rigueur, reste une méthode éprouvée pour gagner en aisance et en naturel devant la caméra.
Projets et perspectives après l’intérim
Au-delà du 13 heures, Isabelle Ithurburu poursuit ses autres engagements. La journaliste, qui est la compagne du musicien Yodelice et originaire de Pau (qualifiée ici de « Paloise »), doit bientôt enregistrer deux nouveaux primes de l’émission Stars à domicile, où elle prendra le relais de Flavie Flament.
Elle est également attendue pour un retour à l’antenne à la Toussaint, selon ses déclarations, ce qui laisse entendre que son été comme joker du 13 heures pourrait influer sur de nouvelles opportunités au sein de la chaîne.
Si le public a visiblement adhéré à sa prestation — les audiences en attestent — la journaliste a, en coulisses, dû affronter l’exigence technique et personnelle de se corriger rapidement. Entre réussite chiffrée et travail de fond, cet intérim marque un tournant dans sa carrière télévisuelle, confirmant sa capacité à tenir une grande tranche d’information tout en rappelant la pression que ce rôle implique.
Mentionnés dans cet article : Jacques Legros, Marie-Sophie Lacarrau, Ani Basar, François-Xavier Ménage, Adrien Gindre, Jean-Pierre Pernaut, Flavie Flament, Yodelice.
Source principale de l’entretien cité : TVMAG.