Isabelle Adjani condamnée pour fraude fiscale liée aux Panama Papers — France 5 rediffuse L’histoire d’Adèle H. le 10/10/2025, procès en appel fixé au 26/02/2026

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France 5 rediffuse ce 10 octobre 2025 L’histoire d’Adèle H., le film de François Truffaut qui, il y a cinquante ans, révélait le talent précoce d’Isabelle Adjani. À l’époque du tournage elle n’avait que 19 ans, fraîchement sortie de la Comédie-Française, et avait déjà devant elle une carrière qui allait la conduire vers des rôles marquants tels que Possession, L’été meurtrier, Mortelle randonnée, Camille Claudel ou La reine Margot. C’est pourtant ce film de 1975, où Truffaut raconte la passion et la folie amoureuse d’Adèle Hugo, qui lui vaudra sa première nomination à l’Oscar de la meilleure actrice.

Un début fulgurant et une histoire d’amour cinématographique

Le contexte du tournage alimente encore aujourd’hui la légende : François Truffaut, alors âgé de 23 ans de plus qu’Isabelle Adjani, lui écrivit une lettre pour l’inviter à incarner Adèle Hugo, sœur méconnue de Léopoldine, la fille de Victor Hugo décédée par noyade. Le film explore la descente aux enfers d’une femme éperdument amoureuse dont les sentiments ne sont pas rendus.

La performance d’Adjani à 19 ans a marqué les esprits et posé les jalons d’une carrière d’exception. Mais si ses succès artistiques ont souvent attiré la lumière médiatique, sa vie privée et ses déboires judiciaires n’ont jamais été bien loin des unes des magazines people.

Des déboires affectifs aux gros titres

Sur le plan privé, Isabelle Adjani a connu des épisodes amoureux très médiatisés. Une rupture très commentée avec le musicien Jean‑Michel Jarre a notamment fait la une de la presse, lorsque, se disant trompée, elle a annoncé publiquement leur séparation. Selon la presse de l’époque, Jarre entretenait une liaison secrète avec Anne Parillaud.

Mais ce sont surtout les affaires financières qui ont occupé une large place dans la couverture médiatique récente. Le nom d’Isabelle Adjani est apparu dans les Panama Papers en 2016, ce qui a entraîné des vérifications de sa comptabilité après la découverte d’une société enregistrée aux îles Vierges britanniques. Si ce volet n’a pas donné lieu à des poursuites directes, d’autres accusations ont suivi.

Condamnation en première instance et appel attendu

En décembre 2023, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Isabelle Adjani à deux ans d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 250 000 euros. Elle a immédiatement fait appel. Selon une dépêche de l’AFP fin septembre, son procès en appel est fixé au 26 février 2026 devant la cour d’appel de Paris.

Les faits retenus par la justice sont détaillés. Il lui est notamment reproché d’avoir dissimulé, en 2013, une somme de deux millions d’euros versée par Mamadou Diagna Ndiaye, homme d’affaires proche de l’actrice et président du Comité national olympique et sportif sénégalais ainsi que membre du Comité international olympique. Cette somme, déclarée comme un prêt, a été jugée par la justice comme une « donation déguisée ». Le montage aurait permis d’échapper au paiement de 1,2 million d’euros de droits de mutation.

L’actrice est par ailleurs accusée d’avoir éludé 236 000 euros d’impôt sur le revenu au cours des années 2010, en se faisant frauduleusement domicilier au Portugal en 2016 et 2017. Le tribunal a également reconnu en première instance le délit de blanchiment : un virement de 119 000 euros depuis un compte « non déclaré » aux États-Unis vers le Portugal a été considéré comme suspect. Selon le jugement, « les conditions matérielles et juridiques de cette opération ne pouvaient avoir d’autre justification que de dissimuler l’origine et la destination de ces fonds ».

La défense d’Isabelle Adjani

Avant l’ouverture de son procès, en octobre 2023, Isabelle Adjani a vigoureusement nié les accusations. Dans une interview accordée au Point, elle affirmait : « L’administration fiscale s’applique (…) à remettre en question mon départ au Portugal depuis 2017, où j’ai parfaitement le droit de résider et où j’habite dans mon appartement ». Elle ajoutait : « D’une part, cette remise en question ne repose que sur deux années précises, d’autre part, je suis pleinement en règle tant à l’égard de l’administration fiscale française que de la portugaise et je n’ai aucune dette fiscale où que ce soit. »

Concernant les révélations liées aux Panama Papers, elle déclarait : « Je ne m’habituerai jamais aux effets d’annonces mensongères. Une bonne fois pour toutes, l’enquête menée a établi que je n’ai jamais bénéficié d’un compte bancaire, de sommes d’argent ou de quelque avantage que ce soit, lié à cette société ». Elle n’avait pas assisté à l’audience en première instance. Ses avocats ont évoqué une simple « erreur » dans sa déclaration de domiciliation au Portugal, imputable selon eux à un mauvais conseil.

Le dossier, complexe et suivi de près par les médias, sera à nouveau examiné en appel en février 2026. D’ici là, l’image publique d’Isabelle Adjani reste partagée entre la mémoire de ses débuts fulgurants au cinéma et les controverses judiciaires qui jalonnent sa vie adulte.

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