Hinaupoko Devèze, couronnée Miss France 2026 le 6 décembre 2025 à Amiens, enchaîne les plateaux télé depuis quelques jours. À 23 ans et originaire de Tahiti, elle affiche fierté de ses racines et humilité face à la nouvelle visibilité. Mais ses premières apparitions médiatiques montrent que l’exercice public n’est pas toujours facile : entre questions délicates et moments de flottement, la jeune femme a vécu plusieurs séquences gênantes, notamment lors de son passage dans Quotidien le lundi 8 décembre 2025 sur TMC.
Des débuts sous pression
Dès le lendemain de son sacre, Hinaupoko Devèze était l’invitée de LCI, où la conversation a porté sur la légitimité et la réputation du concours Miss France. Le concours est de plus en plus qualifié de « sexiste » dans le débat public, une critique que la nouvelle Miss France a abordée avec franchise. Elle a insisté sur la nécessité, selon elle, de dépasser les seuls critères physiques pour valoriser la personnalité et le parcours des candidates.
Ces déclarations témoignent d’une volonté de répondre aux critiques tout en étant consciente du rôle symbolique que lui confère le titre. Mais le passage de la jeune femme sur Quotidien, quelques jours plus tard, a mis en lumière d’autres difficultés liées à l’exposition médiatique, cette fois plus liées aux interactions en direct.
Un prénom polynésien mal prononcé, puis repris
Sur le plateau de Quotidien, animé par Yann Barthès, un premier moment de malaise est survenu autour de la prononciation du prénom d’origine polynésienne de la reine de beauté. Yann Barthès a peiné à en trouver la bonne intonation, ce qui a provoqué un flottement. Hinaupoko Devèze a alors corrigé et guidé le présentateur pour qu’il réussisse à prononcer correctement son prénom.
Ce court échange, simple en apparence, illustre la difficulté parfois rencontrée par les médias pour s’approprier des identités culturelles moins familières au public hexagonal. La Miss a fait preuve de patience et de pédagogie pour rétablir la bonne prononciation.
Un échange embarrassant autour d’une comédie romantique
La seconde séquence gênante a impliqué l’acteur Jonathan Cohen, également invité sur le plateau avec l’actrice Magalie Lépine‑Blondeau pour parler de leur film L’âme idéale, annoncé en salles le 17 décembre. Interrogée par Yann Barthès sur son goût pour les comédies romantiques, Hinaupoko Devèze est d’abord restée figée et silencieuse.
Jonathan Cohen a alors tenté de détendre l’atmosphère en lui soufflant : « Dites oui, ça ne coûte rien. » La jeune femme a répondu en riant et en bafouillant : « J’adore votre film », alors que le long‑métrage n’avait pas encore commencé sa diffusion en salles. La gêne s’est poursuivie lorsque le présentateur a demandé quelle était sa comédie romantique préférée. Elle a répondu qu’elle n’était « pas hyper comédie romantique », avant d’être encouragée par Jonathan Cohen, qui a lancé, sur le ton de la plaisanterie : « OK, soyez franche. »
Pour conclure, Hinaupoko Devèze a assuré qu’elle regarderait « prochainement L’âme idéale ». Elle a cependant eu besoin que Jonathan Cohen lui souffle le titre du film afin d’en prononcer le nom jusqu’au bout.
Réactions mesurées et réalité des premières apparitions
Ces incidents n’ont pas semblé altérer la bienveillance générale autour de sa couronne, mais ils illustrent la pression des premières interviews pour une nouvelle Miss France. Entre la gestion des questions politiques ou sociétales et les interactions en plateau, la jeune femme découvre un exercice exigeant, qui mêle pédagogie, spontanéité et sang‑froid.
Originaire de Tahiti, Hinaupoko Devèze a déjà déclaré qu’elle était honorée de représenter son île. À 23 ans, elle doit désormais concilier ce rôle de représentation avec des passages médiatiques nombreux et souvent imprévisibles.
Ces premiers moments montrent aussi la complexité des échanges en direct, où la prononciation d’un prénom, la réaction à une question simple ou la façon de remercier un invité peuvent vite se transformer en séquences largement commentées.
Si certains clips ont tourné sur les réseaux, la jeune Miss semble déterminée à poursuivre sa mission, en s’appuyant sur son expérience de Miss Tahiti et sur l’accompagnement de son équipe. Les prochains rendez‑vous médiatiques devraient permettre de mesurer sa montée en assurance et sa capacité à naviguer dans ce nouvel espace public.
