Le 2 mars 2025 a marqué la disparition d’Herbert Léonard. Le chanteur, âgé de 80 ans, est décédé des suites d’un cancer du poumon. Depuis l’annonce de sa mort, les hommages se sont multipliés. Sept mois après sa disparition, un album posthume est sur le point de paraître et ravive l’intérêt pour la carrière du crooner.
Un album posthume attendu : « Je voudrais te parler de moi »
Ce vendredi 10 octobre, l’album posthume Je voudrais te parler de moi sera disponible en bacs. Le projet, préparé avant la disparition de l’artiste, rassemble huit titres enregistrés avec son pianiste Lucien di Napoli. D’après les confidences de Cléo, la veuve d’Herbert Léonard, ces chansons reflètent l’intention et la sensibilité du chanteur.
« C’était encore un projet en chantier. Il n’était pas pressé de refaire un disque. Mais il s’entendait bien avec l’un des techniciens de Tempesti, sa maison de disques… Au final, ils ont enregistré huit titres avec son pianiste Lucien di Napoli. C’est lui qui s’est occupé de mixer l’ensemble après son décès. Mais ce sont les chansons telles qu’Herbert les aurait voulues », a expliqué Cléo à Paris Match.
Selon elle, le travail mené par Lucien di Napoli respecte la mémoire artistique d’Herbert Léonard. Le disque est présenté comme fidèle aux derniers choix musicaux du chanteur et aux enregistrements réalisés en studio avant sa mort.
La maison de Barbizon vendue, un nouvel équilibre pour Cléo
À la douleur du deuil s’ajoutent des décisions pratiques. Cléo a confirmé avoir vendu la maison du couple à Barbizon, jugeant la demeure trop grande pour elle seule. Elle indique avoir longtemps souhaité avoir un petit appartement à Paris et justifie le choix par ce besoin de simplification après la perte de son époux.
« J’ai vendu notre maison de Barbizon, trop grande pour moi toute seule. J’avais toujours eu envie d’avoir un petit appartement à Paris. J’ai été très touchée des hommages, tous les messages que j’ai reçus pour Herbert », a déclaré Cléo.
Elle a aussi rendu compte des marques d’affection reçues de personnalités du monde musical et médiatique. Selon ses propos, Julien Lepers, Nana Mouskouri et Michèle Torr ont été parmi ceux qui l’ont contactée. Elle a précisé que « personne n’a manqué à l’appel », témoignant de l’émotion collective suscitée par la disparition du chanteur.
Cérémonie intime et dispersion des cendres
Cléo indique qu’elle a souhaité, avec leur fille Éléa, organiser une cérémonie privée pour honorer la mémoire d’Herbert Léonard. Leur fille, née le 29 octobre 1973, a participé à cette commémoration familiale.
« Avec notre fille Éléa, nous avons souhaité organiser une cérémonie intime, loin des regards, pour honorer sa mémoire en toute sérénité », a confié Cléo. Elle a ajouté : « Ensemble, nous avons dispersé ses cendres la semaine dernière dans un endroit qui lui tenait à cœur. C’est un sujet que nous avions évoqué tous les deux au fil des ans. »
Ces déclarations soulignent le souhait du couple d’un adieu discret et conforme aux volontés partagées. Cléo a privilégié la confidentialité autour de cette étape, souhaitant protéger la famille du tumulte médiatique.
Héritage artistique et réception
La parution de Je voudrais te parler de moi s’inscrit dans la continuité de l’œuvre d’Herbert Léonard. Artiste reconnu pour ses ballades et sa voix distincte, il laisse une discographie appréciée par un public fidèle. Cet album posthume, composé des dernières prises de son et finalisé par son entourage musical, devrait attirer l’attention des admirateurs désireux d’entendre ses dernières interprétations.
Cléo, en gérant la sortie et les aspects personnels postérieurs au décès, apparaît comme la garante d’un legs artistique présenté comme respectueux des souhaits du chanteur. Les hommages publics et privés témoignent d’un attachement durable envers Herbert Léonard et d’une volonté de préserver la dignité de sa mémoire.


