Le retour musical de Vanessa Paradis, accueilli dans un premier temps avec curiosité, a déclenché une salve de critiques virulentes sur les réseaux sociaux depuis la mi-octobre 2025. L’ancienne compagne de Johnny Depp fait actuellement l’objet d’attaques visant sa prestation et, plus récemment, son apparence physique, créant un débat autour du respect et du « body‑shaming » en ligne.
Une prestation télévisée très commentée
Tout a commencé le 13 octobre 2025, soit trois jours après la sortie de son dernier album studio Le retour des beaux jours (sorti le 10 octobre 2025). Pour assurer la promotion de cet album coécrit avec Étienne Daho et Jean‑Louis Piérot, Vanessa Paradis était l’invitée de Yann Barthès sur le plateau de Quotidien (TMC), où elle a interprété le titre Bouquet Final.
La performance a rapidement été relayée sur TikTok, multipliant les reprises et les extraits. Sous plusieurs vidéos, des internautes ont critiqué la diction et la compréhension du texte: « C’est en quelle langue ? », « On ne comprend rien », « Articule ». D’autres commentaires, plus durs, ont qualifié la prestation de « massacre » ou se sont montrés ironiques: « Si cette chanson était chantée par une inconnue, on l’aurait bénie d’être ignorée. »
Ces réactions montrent la vivacité des débats autour des passages télévisés d’artistes établis, où viralité et jugement rapide se conjuguent sur les plateformes sociales.
De la critique artistique au harcèlement ciblé
Si, au départ, les attaques concernaient essentiellement la prestation vocale, la tonalité des échanges a dégénéré. Le compte Instagram Delavraievie a relayé, ces derniers jours, une série de commentaires visant le physique de Vanessa Paradis, dénonçant une « vague de critiques » et appelant à mettre fin à la haine: « Vanessa Paradis fait parler d’elle pour la sortie de son album. Pour la peine, elle reçoit en ce moment une vague de critiques. La haine doit stopper », a écrit le compte, en accompagnant sa publication des hashtags « #respectdesfemmes, #stopbodyshaming, #cyberharcelemnt ».
Parmi les messages repris par ce compte, certains se sont distingués par leur violence verbale: « comme dit ma mère, une horrible planche à pain », « vous pouvez pas l’enlever la sal*pe ? », « des gants de toilettes », « elle est prête pour tourner dans The Walking Dead, elle fait froid dans le dos ». Ces propos, qualifiés d’odieux par les relais, témoignent d’une forme d’acharnement qui dépasse la simple critique artistique.
Des soutiens publics
Plusieurs visages du monde artistique ont réagi aux attaques. Marianne James et la chanteuse Lââm ont exprimé leur soutien à Vanessa Paradis, choquées par la virulence des commentaires. Marianne James a publié: « Ooooooh les bonnes têtes de gentils français !!!!! » De son côté, Lââm a raconté avoir rencontré Vanessa sur le tournage de son prochain film T’as pas changé, qui sort le 5 novembre: « J’ai parlé avec elle sur le tournage de son dernier film ‘T’as pas changé’ qui sort le 5 novembre. Elle est très jolie sans make up déjà (contrairement à moi) mais en plus d’une grande humilité. »
Ces réactions publiques soulignent combien les réseaux sociaux peuvent polariser l’opinion, mais aussi susciter des prises de parole en défense des personnalités visées.
Ce que révèle l’affaire
L’épisode autour de la promotion du nouvel album de Vanessa Paradis illustre plusieurs dynamiques contemporaines: l’exigence de clarté et d’immédiateté du public face aux performances diffusées en direct ou en extrait, la rapidité de propagation des critiques via des plateformes comme TikTok, et le basculement fréquent de la critique artistique vers des attaques personnelles.
Sans minimiser les réactions légitimes concernant une prestation qui peut diviser, la multiplication de propos injurieux et dégradants pose la question du respect entre internautes et de la responsabilité des relais médiatiques.
Vanessa Paradis, pour l’heure, n’a pas publié de réponse publique à la longue liste de commentaires relevés par les comptes qui ont dénoncé le harcèlement. Les soutiens venus de ses pairs rappellent toutefois que, dans le champ culturel, la solidarité se manifeste parfois publiquement pour contrer la virulence des réseaux.
Sur le plan artistique, Le retour des beaux jours reste l’objet principal de la campagne promotionnelle de l’artiste, et la controverse souligne la sensibilité du public face aux nouvelles propositions d’un nom familier de la scène française.
Mentionnés: Vanessa Paradis, Yann Barthès, Quotidien (TMC), Étienne Daho, Jean‑Louis Piérot, TikTok, Delavraievie (Instagram), Marianne James, Lââm, film T’as pas changé (sortie annoncée le 5 novembre).


