Invité dans l’émission de Cédric Cizaire sur Rires et Chansons, l’humoriste Gérémy Crédeville a offert un moment de radio à la fois piquant et plein d’autodérision. Parti présenter ses projets, il a rapidement dérivé vers un sujet qui le travaille depuis longtemps : les biopics consacrés à Johnny Hallyday et l’absence, selon lui, de tout contact de la part des productions.
La frustration assumée de Gérémy Crédeville
Dès les premières minutes de l’échange, Crédeville a exprimé son étonnement avec une pointe d’amertume : « Là, il y a deux biopics de Johnny qui sortent, et il n’y en a pas un où… on ne m’a même pas appelé ! Même pas un coup de fil ! »
Sur le plateau, Cédric Cizaire a rappelé un constat répété depuis plusieurs années par les auditeurs : la ressemblance entre l’humoriste et l’idole des jeunes. « C’est vrai que cela fait des années qu’on dit que tu lui ressembles, ça fait des années qu’on t’annonce dans tous les biopics de Johnny et finalement, tu n’y es pas ! » a-t-il commenté.
Gérémy Crédeville a décrit une anecdote révélatrice de l’attente et des rumeurs qui entourent son profil. Selon lui, lorsqu’il a changé d’agent de cinéma, « les agents de Paris l’ont appelé pour lui dire : ‘Félicitations, tu as le futur Johnny…’ ». Malgré ces sollicitations verbales, il affirme n’avoir reçu ni casting ni prise de contact formelle pour l’un des films évoqués.
Une imitation cinglante face aux choix de casting
Le dialogue a ensuite glissé vers les noms retenus pour incarner Johnny Hallyday dans les deux projets : Matthias Schoenaerts et Raphaël Quenard. Cédric Cizaire a qualifié ces choix d’« un peu étonnants », remarque à laquelle Crédeville a répondu par l’arme qu’il maîtrise le mieux : l’imitation.
Pour appuyer son propos, il a proposé une imitation de Raphaël Quenard, visant à souligner selon lui l’inadéquation du comédien au rôle. L’imitation reproduisait la diction particulière et le phrasé désarticulé de Quenard, et a culminé par une réplique cinglante lancée avec humour mais sans filtre : « Ta gueule en fait ! »
La sortie a immédiatement provoqué des rires en studio. L’ensemble de la séquence a mêlé autodérision, ironie et un franc-parler qui caractérisent souvent les interventions de l’humoriste sur ce registre.
Entre perception publique et réalité des castings
La séquence soulève une tension classique entre perception publique et réalité industrielle : le fait qu’un artiste soit perçu comme « ressemblant » à une personnalité célèbre ne garantit ni la proposition d’un rôle ni une validation par les équipes de casting. Gérémy Crédeville incarne ici la figure du candidat naturel aux yeux du public, mais qui reste en marge des décisions finales des producteurs et réalisateurs.
Sans entrer dans les arcanes des productions, il est notable que deux films distincts portent sur la vie d’une même star, ce qui entraîne inévitablement des choix de distribution différents. Les noms de Matthias Schoenaerts et Raphaël Quenard, avancés dans l’émission, correspondent aux announcements publics récents autour de ces projets.
De son coté, Crédeville s’est montré à la fois amer et hilare, utilisant la scène radiophonique pour exprimer une frustration réelle tout en offrant au public un moment de divertissement. Sa réaction illustre comment, dans le milieu du spectacle, la notoriété et la ressemblance perçue peuvent générer des attentes non satisfaites.
À l’issue de cet échange, aucune confirmation supplémentaire n’a été apportée sur d’éventuelles démarches officielles envers l’humoriste. La séquence retiendra surtout le contraste entre la confidence personnelle et la mise en scène, agrémentée d’une imitation destinée à marquer les esprits.


