Frédéric Diefenthal, visage emblématique de la saga Taxi, reste associé au souvenir des courses effrénées et des cascades impressionnantes. Lors d’une récente intervention télévisée, l’acteur a rappelé que la réalité n’a jamais été aussi contrôlable que sur un plateau de cinéma : une balade en taxi parisien lui a valu un véritable traumatisme.
Le souvenir d’un trajet traumatisant
Invité de l’émission Permis de conduire : le grand test, présentée par Stéphane Rotenberg et Mac Lesggy, Frédéric Diefenthal, alors présenté comme âgé de 57 ans, a livré le récit d’un trajet qui l’a marqué.
« Le plus drôle, c’est surtout avec les taxis, chauffeurs VTC », a-t-il commencé, avant d’évoquer des scènes dignes de sketchs. Il a ajouté : « Il y en a, régulièrement, qui se mettent la pression. »
L’anecdote la plus marquante remonte, selon ses dires, à 1998. « Une fois, j’ai eu un cas d’école… Ça venait de sortir. Ça remonte à 98, le gars est comme un ouf et il me fait tout le film et ça monte. On attaque le périph, Porte Maillot… Je lui dis ‘Monsieur, on arrête’. Il me dit : ‘Non, non, tu vas voir’. Là, je m’énerve, je donne des coups de pied, je hurle, j’attends le feu et je suis descendu. »
Effrayé par le comportement du chauffeur, l’acteur confie être finalement parti « sans payer ». Ce souvenir, raconté avec franchise, illustre la différence entre l’adrénaline maîtrisée au cinéma et la peur très réelle en situation quotidienne.
Réactions et retombées
Ce témoignage a suscité de l’étonnement chez les téléspectateurs. La scène, tant par son intensité que par sa banalité apparente — un trajet qui dérape —, invite à une réflexion sur la vulnérabilité des passagers face à un chauffeur imprévisible.
Le récit n’apporte pas d’éléments procéduraux supplémentaires, ni de suite officielle. L’acteur se contente de rapporter son vécu sans chercher à expliquer l’origine du comportement du conducteur.
Une ligne visible dans la diffusion et reprise sur les réseaux sociaux mentionnait également « Une publication partagée via Instagram », sans que d’autres précisions n’aient été fournies dans le cadre de l’émission.
Un choix clair sur la saga Taxi
Parallèlement à ces souvenirs, Frédéric Diefenthal est revenu sur son rapport à la saga Taxi, qui l’a rendu célèbre. Il a confirmé qu’il avait refusé de participer au cinquième volet de la franchise.
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs en décembre 2021, il expliquait son choix avec une comparaison explicite : « Un Obélix sans Astérix, un Tintin sans le Capitaine Haddock… Un Émilien sans Samy ce n’était pas concevable pour moi, ce n’était pas jouable. C’était trahir l’histoire, trahir le public et sans mon Samy, ce n’était pas question. Mais rien contre Taxi 5, rien contre le reste. C’est tout simplement ça. »
L’absence de Frédéric Diefenthal dans Taxi 5 a été remarquée par les fans. Selon les éléments rapportés à l’époque, Samy Naceri, partenaire à l’écran d’Émilien, aurait été écarté du projet, ce qui a contribué à sceller la décision de Diefenthal.
Entre cinéma et réalité
Le contraste entre la carrière de cascadeur interprété et l’expérience de passager parfois impuissant revient comme un thème central du témoignage. Pour un acteur habitué à prendre le volant pour les besoins d’un scénario, perdre le contrôle dans la vie réelle reste une épreuve particulièrement déstabilisante.
Frédéric Diefenthal n’a pas développé d’autres suites quant à l’incident relaté. Son récit, livré sans surenchère, conforte néanmoins l’image d’un comédien attaché à la fidélité à ses partenaires et conscient des limites entre fiction et réalité.
Ce témoignage offre aussi une perspective humaine sur la carrière d’un acteur populaire : derrière les cascades et l’humour de la saga, il existe des moments de tension qui laissent des traces.


